15/01/2008
lecture samedi prochain
12:20 Publié dans où je lis | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : les hauteurs, lecture, Puigserver
11/01/2008
2008
Deux images pour vous souhaiter une année 2008 riche et féconde (rien à voir avec le « bling-bling » dans l’air du temps).
Alors, quelle panoplie préférez-vous pour passer l’année ? Celle du guru emplumé, ou celle du scribe (ma vocation de gamin : devenir scribe de l’Egypte ancienne !)?
07:25 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voeux, dead man, scribe, Egypte, écriture
23/12/2007
avant Noël
Des nouvelles de la collection de romans noirs dont je m’occupe, pour les Editions « A Plus d’Un Titre » :
Naissance officielle début 2008, avec la parution de deux titres. Six titres prévus dans l’année.
Diffuseur : Court-Circuit (qui, entre autres, diffuse les films de Pierre Carles).
Le fait que je tienne avec moins de régularité ce blog, que je tarde à répondre aux uns et aux autres, n’est évidemment pas mauvais signe. Au contraire.
09:05 Publié dans a.4) EDITEUR, polar | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : A Plus d'Un Titre, Court-Circuit, polar, Lyon
13/12/2007
une saloperie tristement exemplaire
LE COMOEDIA A BESOIN DU SOUTIEN DE SES SPECTATEURS
La presse nationale s'en était fait l'écho depuis quelque temps déjà, c'est maintenant au tour des medias locaux de relayer l'information :
Deux procédures ont été engagées par UGC contre le Comoedia devant les tribunaux lyonnais :
la première devant le tribunal administratif pour contester l'aide sélective attribuée au Comoedia par le Centre National du Cinéma pour les travaux de rénovation. Il faut savoir que plus de 2 000 salles de cinéma en France ont déjà bénéficié d'une aide de ce type. C'est seulement la deuxième fois en 20 ans qu'une contestation par rapport à cette aide est engagée devant les tribunaux !
la deuxième devant le tribunal de grande instance pour essayer d'interdire l'utilisation du nom Comoedia… sachant que le cinéma de l'avenue Berthelot porte ce nom depuis 1924.
Cette procédure pour contrefaçon est assortie d'une demande de dommages et intérêts d'un million d'euros ! Avec une action en référé qui arrivera devant le juge courant décembre et une action au fond courant 2008.
A notre connaissance, il n'y a aucun précédent en France avec un grand groupe s'attaquant de façon aussi violente et devant les tribunaux à un exploitant indépendant. UGC - qui a fermé le Comoedia fin 2003 alors que rien ni personne ne lui demandait de le faire - semble bien décidé à gêner la nouvelle équipe qui a entrepris de le faire revivre.
Cette affaire est aussi à mettre en relation avec l'arrivée prochaine de trois nouveaux multiplexes dans l'agglomération, dont deux Pathé à Vaise (2008) et au Carré de Soie (2009) et dont un nouveau UGC Ciné Cité à la Confluence (2010). UGC veut manifestement essayer empêcher le Comoedia d'installer son fonctionnement et de développer normalement son public d'ici cette ouverture.
Ces implantations, décidées et voulues par le Grand Lyon, ne sont accompagnées à ce jour d'aucune réflexion sérieuse visant à permettre la cohabitation la plus harmonieuse possible de ces très gros équipements cinématographiques avec les salles d'art et essai et de proximité de Lyon et du Grand Lyon.Il serait pourtant bienvenu de se poser des questions de politique culturelle et d'aménagement du territoire si l'on ne veut pas aboutir à des déserts cinématographiques irrémédiables et à une uniformisation encore plus poussée.
L'enjeu étant tout de même de permettre à la diversité des films de rencontrer la diversité des publics !
Nous en appelons au soutien des spectateurs et des lyonnais attachés à l'indépendance et à la diversité culturelle et leur proposons :
de faire part de leurs réactions sur le blog que nous avons mis en place :
de signer le texte de soutien disponible à la caisse du cinéma
et de faire circuler ces informations de la façon la plus large possible.
Vous pouvez télécharger et imprimer le texte de soutien et la pétition en cliquant sur les liens suivants:
http://www.cinema-comoedia.com/texte_petition.pdf
http://www.cinema-comoedia.com/petition.pdf
N'hésitez pas à les diffuser à votre entourage. Les pétitions doivent être retournées au cinéma avant le 10 décembre
Merci d'avance pour votre soutien
Marc Bonny et l'équipe du Comoedia
21:50 Publié dans LyonnÈseries, où mon taux d'adrénaline augmente | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : Comoedia, cinéma, U.G.C, Bonny
28/11/2007
Semaine chargée
Le mardi 4 décembre, dans le cadre du colloque « Hommes et femmes : la révolution inachevée » (Théâtre de l’E.N.S) : mise en lecture d’un travail de coécriture transatlantique : Fanny Britt, dramaturge québécoise et Frédérick Houdaer écrivain français.
Voilà. C’est l’énoncé officiel. Trois lectures différentes, d’une demi-heure chacune, pour ponctuer la journée. Fanny n’ayant pu être présente ce mardi, ses textes seront lus par la comédienne Christine Bellier.
Ceux qui me suivent en Rhône-Alpes savent que, pour la scène, j’écris exclusivement sur ce thème (« elle & lui » pour résumer, du « Strinberg soft » comme je l’ai affirmé parfois en riant tout seul). Pour ce colloque, je ne suis pas allé puiser dans mes fonds de tiroir, j’ai écrit de l’inédit… je le dois pour une large part à Fanny Britt. Écrire à quatre mains, l’expérience me tentait… elle ne m’a déçu.
Bientôt, sur ce blog, les textes écrits pour l’occasion.
Le lundi 3 décembre, dans le cadre du même colloque, reprise de mon spectacle "Empty" mis en scène par Carine Pauchon (Compagnie In Time).
Le dimanche 9 décembre, au Musée d'Art Moderne de Saint-Etienne, première mooondiale du spectacle "Exhibition(s)" écrit par mes soins et mis en scène par Carine Pauchon. Plusieurs représentations sont prévues jusqu'en mai de l'année prochaine.
10:45 Publié dans planches | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Britt, Christine Bellier, Pauchon, Empty, Dumoulin
27/11/2007
En attendant...
En attendant de découvrir les premiers bouquins à paraître dans la collection de romans noirs dont on m'a confié la charge...
... vous pouvez lire un texte en langue maya, ou une histoire signée Conan Doyle en Interlingua.
Ou bien encore visionner cette fameuse vidéo (pas bidonnée) dans laquelle on voit Norman Mailer se faire attaquer à coup de marteau par l'un de ses acteurs (Rip Torn, en plein pétage de plomb). Quelques années plus tôt, c'était lui qui attaquait. Avec un couteau.
Désolé, mais personne n'a filmé Verlaine flinguant Rimbaud pour mettre les images sur Youtube.
06:15 Publié dans où je youtube, tu dailymentionnes... | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Mailer, Doyle, Interlingua, maya
26/11/2007
DÉFERMETURE DE CE BLOG & NOUVELLE IMPORTANTE
Donc, ça rouvre. La pause aura duré le temps… non pas d’achever mon manuscrit en cours, mais de lui faire passer une étape déterminante dans sa rédaction.
Et puis… SURTOUT…
a) J’ai trouvé une nouvelle façon de me dépenser sans compter… et sans gagner un kopeck.
b) Par la même occasion, j’ai également trouvé un moyen inédit pour me fâcher avec des amis… en refusant leurs manuscrits !
Bref, je suis devenu directeur de collection (c’est écrit en relief, sur la plaque dorée). Directeur d’une collection de romans noirs qui n’auront comme unique point commun que la qualité de leur écriture.
C’est Alain Léger, tenancier-libraire d’A Plus d’un Titre, qui m’a tendu la perche. Les éditions « À plus d’un titre » publiaient jusqu’alors (petit tirage, super lectorat) du très littéraire, de la poésie, des rééditions d’introuvables…
La collection de romans noirs dont je m’occupe à présent touchera un public plus large mais conservera la même exigence. Le prix des bouquins restera très raisonnable. Les bouquins n’auront que leur prix de raisonnable.
J'ai cinq manuscrits à faire publier en priorité (signés de garçons & filles d'âges et de profils divers). Cinq merveilles que j'avais poussées à "La Fosse aux ours", qui ont intéressé des éditeurs aussi divers que Viviane Hamy ou Actes Sud... sans être retenues au final.
Les faiblesses de la maison « À plus d’un titre » sont nos points forts. Nous n’avons de compte à rendre à personne. Et compte tenu des cinq premiers titres que j’ai sous le coude… À notre échelle, cela va faire mal.
07:20 Publié dans a.4) EDITEUR, où mon taux d'adrénaline augmente, polar | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : polar, A plus d'un titre, Léger
17/11/2007
Samedi 17 novembre
En vrac:
Signature tout le week-end au festival Sang d'Encre à Vienne. J'y ai reçu une superbe proposition professionnelle à laquelle je n'ai su dire que "oui, amen". A suivre... (les points de suspension, ce n'est pas pour entretenir le suspense, c'est juste par superstition).
Quelques nouvelles bobines & citations dans mon album "Sherpas" (sur la droite de l'écran), quelques oublis impardonnables comblés avec beaucoup de retard.
Un nouveau lien dans la colonne des "Passerelles": Hank Blême
Pour finir, cerise sur le gâteau, cette interview de Jean-Louis Murat dans Le Monde. Deux pages à lire absolument.
06:15 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Sang d'encre, Murat, Vienne, Le Monde, Hank Blême
16/11/2007
ANKOU, LEVE-TOI
Le commander? C'est ici.
Ce qu'en dit la presse et la toile :
« ANKOU, ES-TU LÀ ?
Quel curieux roman que ce livre de Frédérick Houdaer ? « Ankou, lève-toi » est une variation fantastico-policière sur le thème de l’Ankou, personnage mythique des contes bretons. L’histoire de cette quête oscille entre deux époques, la nôtre et la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Le roman débute dans un bistrot lyonnais, où un dialogue se noue entre une vieille alcoolique et un journaliste. « Où il est question d’une mystérieuse collision entre un chariot et une jeep », « Où il est question de Roswell et des sorcières de Salem »… L’écrivain s’amuse à tisser une trame effilochée de toutes parts – un bel imbroglio-, émaillant son écriture très imagée de clins d’œil en tous genres. Ce style fait naître une ambiance brumeuse propice à cette histoire de faucheuse, de brouillards bretons et de désert blanc, avec des phrases qui oscillent entre une poésie légère et des descriptions dramatiques, une pointe d’humour en sus. Bref, cet « Ankou, lève-toi » est fort réjouissant, mi-roman noir mi récit fantastique, et, toutes proportions gardées, fait penser à certaines nouvelles du grand Edgar Allan Poe. »
Gallia Valette-Pilenko
« LIVRE & LIRE », juin 2007
« (…) Frédérick Houdaer est un petit lutin facétieux qui a concocté une intrigue au ficelage éhontément provocateur. Le voyage en montgolfière rappelle évidemment Jules Verne. Les cinq semaines ne dépassent pas cinq heures. Le crash est retentissant et aussitôt on est plongé sous terre dans un voyage vers son centre, au milieu d’une gigantesque coulée de lave pour un ultime affrontement avec « l’ouvrier de la mort »
Julien Vedrenne sur "lelitteraire.com"
"Ombre familière, symbole de la fatalité plutôt que de la mort pure et simple, “l’homme à la faux” porte un nom en Bretagne : l’Ankou. Sinistre, mais pas si terrifiant, sa légende n’admet que des aventures d’exception. C’est dans cet esprit que l’auteur relate le voyage en Amérique de l’Ankou. Sur ses traces, le journaliste navigue entre mystères, dangers et hypothèses véridiques. L’imagination poétique de Frédérick Houdaer mêle avec astuce “le cavalier sans tête de Sleepy Hollow”, les sorcières de Salem, les secrets de l’armée états-unienne, et les mythes celtiques. Morbide ? Sûrement pas ! Le récit est plein d’inventivité, évoquant l’éternelle dualité entre vie et mort, tel un jeu complice. Un captivant roman insolite."
Claude Le Nocher sur "Rayon Polar"
Ce qu'en dit Nicolas Montard sur "Sortir Grand Lyon" :
« Croiser la légende de l’Ankou, l’extraterrestre de Roswell et l’immigration brestoise à Lyon, voilà le pari difficile dans lequel s’est lancé le Lyonnais Frédérick Houdaer. Dans "Ankou, lève-toi", la recette fonctionne à merveille.
Les souvenirs d’enfance peuvent être tenaces. Pour Frédérick Houdaer, auteur lyonnais, les albums de Spirou en sont un. Notamment celui qui s’intéressait à l’Ankou, cette drôle de créature fantastique bretonne dont on dit qu’elle était le serviteur de la Mort.
C’est en partant de cette légende qu’est né le dernier roman de l’habitant de la Croix-Rousse. Mais Ankou, lève-toi, 173 pages publiées dans la nouvelle collection Polar Grimoire, ne se contente pas d’explorer le folklore breton. C’est aussi le point de départ d’une trame bien menée entre Lyon, Brest et le Nouveau-Mexique.
Une trame qui débute par la rencontre d’un journaliste avec Maryvonne, une Brestoise devenue Lyonnaise pendant la Seconde guerre mondiale. Celle-ci lui dévoile la légende de l’Ankou qui aurait été capturé par l’armée américaine. La créature aurait ensuite été ramenée au Nouveau-Mexique pour y pratiquer des expériences, donnant ainsi naissance à l’extraterrestre de Roswell. Débute ainsi une enquête et une errance du narrateur entre ces différents lieux, les pièces du puzzle s’emboîtant peu à peu.
CHAPITRES COURTS ET ÉCRITURE ALERTE
Compliqué et un peu trop tiré par les cheveux ? A la lecture du roman de Frédérick Houdaer, on ne le ressent pas. L’auteur, par des chapitres courts et une écriture alerte, nous tient constamment en éveil et tisse des liens qui au final n’apparaissent pas si incongrus que cela. En ajoutant une nouvelle version à l’extraterrestre de Roswell. « Mais je me sers d’archives, de ce qui existe ou a été dit, précise-t-il. J’y rajoute juste l’Ankou. » De belle manière.
N.M. TROIS QUESTIONS À FRÉDÉRICK HOUDAER Sortir Grand Lyon : Frédérick Houdaer, comment vous est venue l'idée d'écrire Ankou, lève-toi ?
Frédérick Houdaer : Enfant, j'étais passionné par Spirou. Lorsque j'avais 7 ou 8 ans, j'ai lu un des albums où était évoquée la figure de l'Ankou. Puis, il y a quelque temps, au fil des rencontres, je me suis lié à Renaud Marhic. Il voulait créer une nouvelle collection, Polar Grimoire, un croisement de plusieurs « mauvais » genres littéraires. C'est comme cela que je me suis lancé dans l'écriture d'Ankou, lève-toi. C'est d'ailleurs l'un des deux premiers livres de la collection avec Terminus Brocéliande de Renaud Marhic, justement.
Sortir Grand Lyon : L'écriture du roman a dû être plaisante...
F. H. : Oui, j'y ai pris énormément de plaisir. ça m'a notamment permis de tirer mon chapeau à Jules Verne et Hugo Pratt ! En plus de croiser le thème de l'Ankou et de Roswell, j'ai également ajouté les origines de toute ma famille à ce roman. Et malgré les recherches, je n'ai jamais eu l'impression de devenir un rat de bibliothèque. J'ai découvert les liens entre Lyon et Brest (beaucoup de Brestois sont venus à Lyon pendant la guerre), ainsi que l'histoire du Nouveau-Mexique au milieu du siècle dernier avec Roswell.
Sortir Grand Lyon : Être dans les premiers auteurs d'une nouvelle collection est gratifiant ?
F.H. : Bien sûr. Mais vraiment, je tiens à souligner le travail avec Renaud Marhic. J'ai plusieurs années d'expérience dans le monde de l'édition (Frédérick Houdaer a déjà publié sept romans, Ndlr). Pour Ankou, lève-toi, il y a vraiment eu une collaboration avec l'éditeur. Il a été très pertinent, très juste, il a vraiment participé à la création du livre.
Nicolas Montard »
Ce qu'on en dit sur la "13ème Rue":
« (...) Sur une histoire très originale qui se déroule en Bretagne et qui retrace le parcours des légendes bretonnes, un journaliste lyonnais du nom de Eric Jaillet va enquêter sur une affaire étrange.
Cela se passe en 1944. Des GI auraient percuté avec leur jeep un paysan étrange et squelettique portant une faux et un chapeau noir. Il semblerait qu'il s'agisse de l'Ankou, le personnage emblématique des légendes bretonnes. Confiée à la hiérarchie militaire, la "dépouille" est mise à l’isolement, sous bonne garde. Deux cameramen sont bientôt détachés à son chevet...
L’histoire se poursuit aux Etats-Unis lorsque Eric Jaillet, essaye de retrouver d’étranges images : celles de l’Ankou, filmé par les américains...
Un bon suspense, de l’action et de la féerie. »
Si votre libraire ne dispose pas du livre, n'hésitez pas à le lui commander.
A Lyon, vous êtes certains de le trouver à "A plus d'un titre" (quai de la pêcherie) et "Au bonheur des ogres" (Grande Rue de Vaise).
22:30 Publié dans a.1) MES LIVRES, polar | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : polar grimoire, ankou, bretagne, nouveau-mexique, lyon, mes romans