22/04/2008
Article sur la collection "A charge"
C'est le premier article consacré à la collection, avant même la parution du premier livre. Il est signé Leïla Lovato, et vous le trouverez dans le journal de la Mapra.
Extrait:
Collection A charge, ou les variations libres et plurielles d’une littérature noire
Depuis à peu près deux ans, la librairie « A plus d’un titre », Alain Léger en tête d’équipe, est aussi sous le même nom, éditrice de livres. Peu d’entre nous sans doute le savaient car, passés les premiers pas (avec quand même une petite dizaine de publications), c’est maintenant que l’aventure semble s’affirmer et le projet s’étoffer. De plus, aspect non négligeable, les éditions « A plus d’un titre » sont désormais diffusées par « Court-Circuit », ce qui leur donne une meilleure visibilité dans de nombreux lieux en France et ailleurs. Or voici que dans ce parcours encore jeune des éditions, apparaît « A charge », une nouvelle collection dirigée en particulier par l’écrivain Frédérick Houdaer. C’est donc avec lui que je vous propose de la découvrir, à travers la présentation que lui-même en fait, et à travers un petit entretien qu’il a bien voulu amicalement m’accorder. On comprendra que l’homme use d’une langue franche, sans doute parce qu’il sait qu’en matière de création, il y a prise, prise de position, prise de place… lui qui puise volontiers dans le lexique guerrier pour décrire sa démarche…
L.L.
(...)
- « A charge », pourquoi ce titre ?
Je n’ai pas de réponse fermée. On pourrait ouvrir un dictionnaire, chercher les acceptions du mot « charge » et les emplois de l’expression. J’y entends par exemple : « à charge de revanche ». Je ne suis pas vierge. Intervenir, travailler, collaborer à divers niveaux de la chaîne du livre, m’a permis d’avoir une bonne vue sur sa réalité. Un paysage que beaucoup d’auteurs ignorent. J’ai connu plusieurs éditeurs, et plusieurs manières de faire, j’ai constaté une attitude générale que je qualifierais de « porcine », dont la principale caractéristique est le jeu de dupe.
Mais attention, avec Alain (Léger), je n’ai pas trouvé un noyau de personnes frustrées, ni blasées ou écœurés. A notre échelle, notre démarche et notre travail sont investis d’une réelle ambition.
- Quels sont les points de départ pour constituer la collection ?
Au cours des années, j’ai reçu plusieurs manuscrits, parmi lesquelles j’ai décelé quelques pépites. J’en ai poussé certains vers des éditeurs. La plupart du temps, ils ont intéressé, et n’ont pas été publiés in extremis, comme par exemple chez Actes Sud. Je ne voulais pas gâcher ces énergies.
Etre directeur de collection, ce n’est pas être sympa. Il faut d’abord savoir dire Non, mais le Oui, quand il advient, est un engagement. Etre directeur de collection relève sans nul doute d’un travail de création, avec ce qu’il comprend d’implication.
- Quelle ligne sous-tend cette collection à l’heure où elle publie ses deux premiers titres ?
Là encore, pas de réponse fermée. C’est pour cela que, pour présenter la collection, je reprends la définition que Soulage donne du noir. J’aime l’idée de « prose à part », non formatée. Ce seront des formats plutôt courts. Les deux premiers titres définissent un espace possible pour les prochains textes accueillis. « Les ruines de la future maison », de Hélène Dassavray, est un roman autobiographique. Une écriture solaire, car le noir peut être solaire. « Curtis », de Dominique Salon, est à l’opposé, un roman sec comme un coup de trique. Les deux romans présentent deux pôles. Ça peut surprendre, mais au contraire, ils posent d’emblée les deux bornes entre lesquelles la collection se développera.
- Quel choix est fait concernant l’identité graphique de la collection ?
Elle sera notamment signifiée par les couvertures. On achète une série de photos à Jean-Marc Sohier : des clichés de chaises prises sous tous les angles. Rien d’illustratif donc. Un lieu est créé, avec son unité, ses éléments récurrents, et ses infinies déclinaisons possibles. C’est bien dans cet esprit que s’initie la collection…
Renseignements :
Librairie A plus d’un titre : 4 quai Pêcherie, 69001 Lyon - 04 78 27 69 51
07:43 Publié dans a.4) EDITEUR | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mapra, a charge, léger, lovato
09/04/2008
pour Philippe B.
D'abord, cet entretien politique avec Christian Schiaretti... où la droite et la gauche sont (presque) renvoyées dos à dos, où la LCR et le FN se prennent une baffe dans la même phrase (chapeau, l'artiste!).
Ensuite, une p'tiote vidéo: il s'appelle Bukowski (sic) et chante Cohen !
23:25 Publié dans LyonnÈseries, oreillettes, où je youtube, tu dailymentionnes..., politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bukowski, cohen, schiaretti, théâtre, décentralisation, t.n.p
29/03/2008
actualité
07:50 Publié dans où je lis | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : guégan, de roux, gérard guégan, dominique de roux
26/03/2008
Pré-faire-part de naissance…
… ou une tentative de définition de la nouvelle collection, aux éditions « À plus d’un titre ».
La collection « À Charge » est dédiée à une littérature noire, vibrante et contemporaine (Soulages définit le « noir » comme une couleur contenant toutes les autres couleurs).
Dans la collection « À Charge » se croisent, s’entrechoquent différentes voix, différents styles, différentes fictions qui ne craignent pas de se frotter au monde réel. Pour preuve, les deux premiers romans qui y sont publiés explorent deux marges bien différentes : l’une rurale (« LES RUINES DE LA FUTURE MAISON », roman solaire d’Hélène Dassavray), l’autre urbaine (« CURTIS », coup de hache signé Dominique Salon).
Sans Hubert Selby jr, Dominique de Roux ou Bukowski (pour n’en citer que trois), la collection « À Charge » n’existerait pas. Sans Alain Léger non plus.
23:01 Publié dans a.4) EDITEUR | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : a charge, a plus d'un titre, dassavray, salon, lyon
17/03/2008
En vrac...
... des courriels de crétins qui pensent que je soutiens... Perben ! N'ont pas dû bien lire ma note précédente...
Pour les autres, ils peuvent zieuter le blog de Renaud, à la date du 24 février. Il y retoque qui il faut, comme il faut.
Sans oublier le carnet de notes de Fabienne.
21:12 Publié dans LyonnÈseries, pigments & pixels | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : marhic, swiatly, couty
01/03/2008
A Lyon, on chasse la gargouille
Nicolas ouvre enfin son petit laboratoire de tératogenèse, à la veille de la parution de son nouveau roman (cette fois, sous son vrai nom).
Je lui fais pleine confiance pour savoir nous balader au royaume des monstruosités.
Tout cela se passe dans les rues de Lyon, et chez Les Moutons électriques.
07:52 Publié dans LyonnÈseries | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : lyon, littérature, gargouilles, le breton, moutons electriques
28/02/2008
Bon anniversaire...
... à Alice (8 ans)...
... et à Carine (30)
10:23 Publié dans où je youtube, tu dailymentionnes... | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pauchon, anniversaire
mardi 4 mars
le mardi 4 mars
à 20h
soirée de lectures
et lectures / performances
associant
La Tribu Hérisson
Vincent Guglielmi: trompette
Raphaël Poly: contrebasse
Emmanuelle Saby: clarinette
Xavier Saiki: guitare préparée
Serge Sana: clavier échantillonneur voix
et
Patrick Dubost
avec les poètes invitées :
Catherine Lalonde (Québec)
Renée Gagnon (Québec)
*
Maison des Passages
44 rue Saint Georges
Lyon 5
entrée libre

06:18 Publié dans LyonnÈseries | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : dubost, lalonde
27/02/2008
SIC !
(pour Nicolas L.)
aujourd’hui
ma banquière
ma jolie petite banquière
m’a fait de la peine
elle m’a plaqué
elle n’a pourtant pas encore fini
ses études de banquière
elle est encore toute jeune
encore stagiaire dans une agence du Crédit Lyonnais
elle n’a pas attendu d’être
au faite de sa carrière
pour me quitter
elle n’a pas attendu
son précieux diplôme
pour me laisser sur le frigo
un post-it où je peux lire
faute d'orthographe comprise
« TU FINIRA PAUVRE »
07:41 Publié dans a.2) MES TEXTES | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : banque, poésie