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11/06/2011

Un recueil qui vous veut (fait) du bien

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Enfin ! Loin de mes romans, jaillit "ENGELURES". Ma récidive poétique après "Angiomes" !

Publié par les éditions Oniva. Petit tirage, forcément. Tant mieux. Un collector recommandé par certains mais pas à tous. C'est rien que pour les initiés qui, s'ils veulent le découvrir, doivent :

a) avoir lu tout Brautigan

b) avoir lu tout Fante pour oublier Brautigan

c) avoir lu tout Cendrars pour oublier Fante

etc.

y) oublier les lignes précédentes

z) envoyer un chèque de 12 € (10€ le bouquin + 2 € de frais de port) à l'ordre de F.Houdaer (adresse : 105 rue Hénon 69004 Lyon). Précisez bien le titre du livre demandé.

Que dire d'ENGELURES, sinon que j'y délivre 69 portraits de femmes… 69 poèmes dé(sen)chaînés, (dés)enchantés, (dés)envoûtés... et sans parenthèse. Ni point de suspension.

Quelques échantillons représentatifs de ce recueil… distillés par Eric DejaegerHélène Dassavray et Katia Jaeger (ou par mes soins). Et les avis d'Etienne Faye, du Dj Duclock et de Sébastien Fritsch.

Vous voilà prévenu !

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25/05/2011

Hélène Dassavray signera "LE DIMANCHE, JE M'APPELLE OLIVIER"...

... son deuxième livre paru dans la collection "A charge", aux éditions A PLUS D'UN TITRE, le jeudi 26 mai dès 17h00 à la librairie Au bonheur des Ogres  (4, Quai Pêcherie 69001 LYON).

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Plus d'infos sur mon Facebook. 

 

20/03/2011

C'était le sixième Cabaret Poétique

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The foule...

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Camille Helleboid...

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Laurence Loutre-Barbier...

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... & Gérard Torres...

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... & Angelina...

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 ... Hélène Dassavray (& Puce)... Hélène dont je m'apprête à sortir le deuxième roman (attendez quelques jours pour plus d'infos)...

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... Judith Lesur (& François Lamy)...

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... un premier salut...

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... avant l'incroyable Tribut du Verbe !

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Toutes les photos sont de Josette Vial (cliquez dessus pour les agrandir).

Je rouvre le Cabaret Poétique le dimanche 24 avril, à la même heure (17h), au même endroit.

14/03/2011

Donc, bref, en résumé...

Hier, en images ? Ici et ici. Un Cabaret Poétique taille XXL (double programmation, premier plateau exclusivement féminin, second plateau plein de virilitude avec "La Tribut du Verbe"). J'étais responsable du premier, me suis (aussi) réjoui du second. Merci à l'Espace Pandora, à l'Université Populaire de Lyon et au Périscope. Pas peu fier d'avoir balancé une sale blague au micro, deux heures après que Hélène Dassavray me l'ait racontée. Un contre-poison nécessaire après l'atroce soirée vendredi, lors de la remise du prix Kowalski à la bibliothèque de la-Part-Dieu (le rapport? Z'aviez qu'à être présent).

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Le chantier ? Fini. Lionel Tran et moi-même l'avons achevé le vendredi 11 mars 2011. (sans doute ne nous restaient-ils plus assez de phalanges à sacrifier).

Et (plus d')une pensée pour des proches au Japon, actuellement.

06/03/2011

Le sixième épisode...

"Printemps des Poètes" oblige...

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(Cliquez sur l'image pour la voir dans son intégralité)

13/11/2009

De bonnes nouvelles pour un vendredi 13 (novembre)

Cela fait quelques temps que cela dure, et cela me fait du bien: écrire à quatre mains un texte pour le théâtre. Le thème : "Médée". Le complice : Patrick Dubost. La metteuse  en scène (qui nous a passé la commande): Carine Pauchon (Compagnie In Time). A suivre au prochain Printemps des poètes.

Dans ma boite aux lettres aujourd'hui, le dernier livre de Thierry Marignac. Ô joie !

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A signaler que le samedi 21 novembre, à 15 heures, Hélène Dassavray et Dominique Salon signeront leur roman ("Les ruines de la future maison" pour l'une, "Curtis" pour l'autre, tous deux publiés dans la collection dont je m'occupationne) à la librairie A plus d'un titre, 4 quai de la Pêcherie à Lyon (Métro Hôtel de Ville). Je serai entre Lyon, Chambéry et Vienne ce jour-là, mais je tacherai de passer.

A signaler AUSSI que vous pourrez trouver sur place, et en exclusivité (pour l'heure, puisqu'il ne sera distribué que dans les semaines à venir), le quatrième titre de la collection "A charge": le premier roman de Clément Bulle "ROCOCO TOKYOÏTE" !

12/07/2009

Un article du "Magazine des livres"

Un article publié dans le numéro de juin du « Magazine des livres » (et aucun copinage là-dessous !) où il est question de « Aux vents ! » de Marc Pellacœur, le troisième livre que j’ai fait publier :

 

« UN OVNI DE BELLE ENVERGURE

Étrange nom pour une maison d’édition, pour commencer. À plus d’un titre ! Où vont-ils chercher tout ça ?! Et renseignement pris, c’est un libraire à Lyon, quai de la Pêcherie, qui se serait lancé dans l’édition. Ô pauvre libraire ! Ô regrets ! Ô cartons !

Et puis non, stop ! Respect ! Arrêtons-nous un instant, je vous prie. D’abord, cet éditeur a eu le culot de publier une totale inconnue, Hélène Dassavray, qui avec LES RUINES DE LA FUTURE MAISON, tout petit roman court et bien troussé, m’avait impressionné. Le voilà qui récidive en plus vaste, grand, grave et grouillant de vie : Marc Pellacœur fait irruption dans le champ déjà bien labouré des lettres de la France. Pellacœur surgit, et c’est énorme. On a dû sentir la bourrasque jusqu’à Montréal, à Bruxelles, à Bangui, partout où la francophonie se répand en lamentations en compulsant les sublimes ouvrages de nos écrivains les plus connus.

Pellacœur (dont j’ignore tout) est sans doute un garçon qui a contemplé l’humanité depuis quelque temps : « De tous ceux que la fermeture des arènes à chrétiens et l’éloignement momentané des salles de torture ont obligés à se retourner contre les animaux pour continuer à jouir, le pêcheur à la ligne est le plus malin. Placide de la chose criminelle, il a choisi de tourmenter un animal situé au plus bas dans l’échelle compassionnelle. » Son personnage principal, Max, a de mauvaises fréquentations : un gorille tout en muscles, Joseph, qui a voulu récupérer de l’argent auprès d’un brave mécanicien, Mustapha, lequel en est mort, comme ça, sans prévenir. L’épouvantable caractère de ce Joseph, son racisme, sa bêtise atroce, sont évoqués par l’auteur avec une vigueur si terrible que l’on croirait qu’un Louis-Ferdinand Céline est revenu nous tourmenter. Xénophobie, poésie folle, personnages crapoteux et englués  dans leur humanité défaillante, tout nous rappelle le fameux Voyage : mais Pellacœur, malin, a senti l’écueil, et par moments il nous donne à voir de la beauté, de la tendresse, un amour que Céline avait peut-être évité ou manqué. Rencontre de Joseph avec son petit garçon qu’il ne voit jamais : « Ils se lovaient l’un dans l’autre à effacer les guerres. Une invention du monde qu’ils portaient, du profond de leur oubli, et dont il aurait fallu capturer l’évanescence pour en faire provision. Le père doucement s’osait d’un toucher, l’enfant lui répondait d’un appui. »

Max cherche du travail et, comme il n’en veut pas, il en trouve. L’horreur absolue ! (…) Univers dérisoire et pitoyable, qui rappelle les westerns que Max a vus, enfant, avec un père facteur et ivrogne, qui « avait distillé avec son foie la presque totalité de la production vinicole de la région ». Que Max ait mal tourné, qu’il ait volé, joué au poker, passé du temps avec des péripapéticiennes, ça ne nous étonnera guère, on lui pardonne, à l’écouter quand il parle de sa danseuse préférée, la Puce, une gamine qui veut lui offrir de la joie : « La joie ne me gênait pas, je la trouvais rare, c’était tout, et pas là où il fallait. Un monde qui n’aurait été rien que du miel, j’aurais plongé dedans. Seulement il en était loin de ce doux. Quelques flaques pour barboter par-ci par-là pour barboter, rien de plus. »

Oh, on ne vous racontera pas la suite, que vous ayez davantage envie de connaître Joseph, la Puce, la Boulange, de repérer les bizarreries lexicales, les fautes grammaticales (« de façon à ce que… »), les passions verticales. Pellacœur à l’enthousiasme d’un Frédéric Dard, la force d’un Céline, la philosophie d’un Raymond Lulle et la rigueur d’un Vaneigem. Déniché par l’animateur d’un « branloir pérenne » sur Internet, Frédérick Houdaer, qui anime la collection « À charge » et doit se frotter les mains, Marc Pellacœur nous apparaît comme un OVNI de belle envergure. Tout bien pesé, ça fait un bout de temps que je n’avais pas repéré pareil écrivain. »

Bertrand du Chambon

« Le magazine des livres », juin 2009

02/03/2009

en vrac (bis)

Sortie du deuxième numéro de "L'INDIC"... très réussi (à signaler, un article assez gonflé de Clément Bulle sur A.D.G).

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Vendredi 6 mars, lors de la journée professionnelle de la Fête du Livre de Bron, je co-animerai (avec Martine Laval) la journée consacrée aux blogs d'écrivains. Je rencontrerai pour l'occasion Chloé Delaume, Alain Mabanckou et Christophe Claro, ainsi que les universitaires Louise Merzeau et Brigitte Chapelain.
Enfin... enfin (!), "AUX VENTS !" de Marc Pellacoeur est sur le point d'être au bord de se trouver à deux doigts de sortir de chez l'imprimeur (promis-juré-craché sur l'exemplaire des "Beautiful losers" qui me sert de bible). Il sera sur le stand des éditions "A plus d'un titre" au Salon du Livre de Paris (qui n'a rien d'une "Fête", contrairement à ce qui se passe à Bron).
P.S: Hélène Dassavray sera présente à la Fête du Livre de Bron. Elle participera au débat "Un endroit pour vivre" samedi 6 mars, à 17h, salle des Balances (sic!), en compagnie de Marie Didier et Jane Sautière.

31/01/2009

Nouvelle critique

Une nouvelle critique des « Ruines de la future maison » (collection « À charge », éditions « À plus d’un titre »), parue dans le dernier numéro de la revue « Le croquant » et portant la signature de Paola Pigani.

 

« Les ruines de la future maison »

Hélène Dassavray

 

Auprès d’un cerisier au tronc bleu, une femme a élu domicile dans une cabane, entourée de ses enfants et de leurs pères ; parce que les gens qui entrent dans mon cœur n’en ressortent jamais. Une vie sur pilotis qui grandit plus sûrement que la construction de cette maison qu’elle espère. Cette chimère que les enfants surnomment les ruines de la future maison, c’est aussi le défi d’une mère, d’une amante, plus déterminée à sauvegarder l’Amour, à veiller à ce qu’il se ramifie à ciel ouvert, qu’à l’ensevelir dans une existence conformiste. Dans ce récit drôle et tendre, on apprend ce qu’est la quête de chaque jour pour manger, boire, réclamer le R.M.I ou des aidees à la Caisse d’allocations familiales, chercher entre les planches disjointes du plancher la monnaie qui manque pour le pain… Précarité, pauvreté, misère ne sont que des mots pour travailleurs sociaux. Rien de cela ne flotte sur la corde à linge autour de la future maison. C’est l’art de la débrouille qui prime et permet à la narratrice d’offrir aux siens une flambée d’amour quotidienne car elle semble plus apte à célébrer la vie sous toutes ses formes qu’à la domestiquer. On maraude aussi dans ce campement de fortune, des bonheurs à portée de mains, les nuits d’amour dans la caravane, le vin de l’amitié, les mots d’enfant. Les saisons et les fêtes se suivent au rythme des surprises de la nature… et des visiteurs au grand cœur qui approvisionnent le frigidaire et nourrissent les rêves des enfants autour de la grande tablée. Une belle liberté revendiquée et honorée par une femme qui n’est pas près de vieillir.

Paola Pigani

Le croquant (n°59-60)