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16/08/2022

John Fante, auteur babylonien

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Ne cherchez pas l'image sur Google, il s'agit d'un grossier collage fabrication-maison (merci à mon tube Uhu) que j'ai encadré, mis sous verre et suspendu au-dessus de mon bureau.
Fétiche de facture maladroite mais incroyablement efficient.
 

10:51 Publié dans Boussole | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : fante, babylone, bureau

07/12/2021

"au-dessus de ton bureau ?"

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- C’est quoi, au-dessus de ton bureau ?
- Un collage fabrication maison.
- Pardon ?
- Aucune prétention artistique, hein, je ne me prends pas pour Max E…
- Mais, ça représente quoi ?
- C’est tout simple. C’est John Fante sur fond de Babylone.
- C’est une photo ?
- Fante, oui. Babylone, c’est dessiné. Et c’est moi qui les ai mis ensemble.
- T’as pioché ça où ?
- Je ne sais plus.
- Et c’est censé dire quoi ?
- C’est un talisman. Si tu veux.
- Mais… ça te sert à quelque chose ?
- Si j’ai accroché le cadre au-dessus de mon bureau, sûrement.
 

02/01/2021

Sur les étagères...

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... d'un bouquiniste toulonnais, Fallet fricote avec Fante.
Voilà, c'était ma bonne nouvelle de début 2021.
 

11/07/2020

"le plus clair de mon temps..."

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J'ai passé le plus clair de mon temps à lire à la Bibliothèque Municipale de Los Angeles et rien de ce que je lisais n'avait de rapport avec moi ou avec les rues et les gens autour de moi. C'était comme si tout le monde jouait aux charades et que ceux qui n'avaient rien à dire étaient reconnus comme de grands écrivains. Leurs écrits étaient un mélange de subtilité, d'adresse et de convenance, qui étaient lus, digérés et transmis. C'était une machination, une habile et prudente "culture mondiale". Il fallait retourner aux écrivains russes d'avant la Révolution pour trouver un peu de hasard, un peu de passion. Il y avait quelques exceptions, mais si peu que les lire était vite fait et vous laissait affamé devant des rangées et des rangées de livres ennuyeux. (...) Pourquoi est-ce que personne ne disait rien ? Pourquoi est-ce que personne ne criait ? 

Charles Bukowski, préface à "Ask the dust" de John Fante, 5 juin 1979.
 
 
 
 
 

17/10/2019

"Simple et nue"

(…) j’ai toujours préféré la phrase simple et nue parce que j’ai toujours eu le sentiment que la Littérature, celle d’aujourd’hui et celle des siècles passés, était en grande partie truquée, tu vois, comme les combats de catch. Même ceux qui ont duré des siècles (avec quelques exceptions) m’ont donné l’étrange sentiment de m’être fait arnaquer. En fait, j’ai l’impression qu’il serait plus difficile de mentir avec la phrase nue, ça se lit d’ailleurs plus facilement, et ce qui est facile est bon et ce qui est difficile est emmerdant (ça m’est resté des usines et de la fréquentation des femmes).
Ainsi, Fante m’a donné la phrase sensible, Hemingway la phrase qui ne demande rien, Thurber la phrase qui se moque de ce qu’a fait l’esprit qui n’y pouvait rien faire ; Saroyan la phrase qui s’aime elle-même ; Céline la phrase qui coupe la page comme un rasoir ; Sherwood Anderson la phrase qui parle au-delà de la phrase. Je pense leur avoir à tous emprunté quelque chose et JE N'AI PAS HONTE DE L'ADMETTRE. 


Charles Bukowski, « Correspondance 1958-1994 »

 

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27/02/2019

Le patron

- Pourquoi t'as appelé ton fils "Arthur" ?
- Parce que Bandini

 

 

11/06/2018

LA réédition

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Au cas où certain-e-s n'auraient pas compris pourquoi j'ai dédié "ARMAGUéDON STRIP" à John Fante...

 

08/04/2015

John Fante, né le 8 avril...

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... 1909, à Denver (Colorado).

" Un jour j’ai sorti un livre et c’était ça. Je restai planté un moment, lisant et comme un homme qui a trouvé de l’or à la décharge publique. J’ai posé le livre sur la table, les phrases filaient facilement à travers les pages comme un courant. Chaque ligne avait son énergie et était suivie d’une semblable et la vraie substance de chaque donnait sa force à la page, une sensation de quelque chose sculpté dans le texte. Voilà enfin un homme qui n’avait pas peur de l’émotion. L’humour et la douleur mélangés avec une superbe simplicité. Le début du livre était un gigantesque miracle pour moi. J’avais une carte de la Bibliothèque. Je sortis le livre et l’emportai dans ma chambre. Je me couchai sur mon lit et le lus. Et je compris bien avant de le terminer qu’il y avait là un homme qui avait changé l’écriture. Le livre était ‘‘Demande à la poussière’’ et l’auteur, John Fante. Il allait toute ma vie m’influencer dans mon travail. Je terminai ‘‘Demande à la poussière’’  et cherchai d’autres Fante à la bibliothèque. J’en trouvai ‘‘le Vin de la jeunesse’’ et ‘‘Bandini’’. Ils étaient du même calibre, écrits avec les tripes et le cœur. "  Charles Bukowski

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22/08/2012

Pour saluer (tardivement) Michel Polac

... parce que (tout de même) le premier "Droit de réponse" maté du haut de mes quatorze ans...

... parce que le bonhomme m'a fait découvrir plus d'un auteur (Fante, Gombrowicz...) avant ma majorité...

... parce que je me souviens, quelques années plus tard, de Pierre-Jean Balzan - excellent éditeur (La Fosse aux ours) et voisin - m'expliquant comment Polac a sauvé sa toute jeune structure éditoriale, alors ignorée des libraires, grâce à l'une de ses chroniques sur France-Inter.

 

 

"Autodidacte, hypocondriaque, bonimenteur et adepte de Gombrowicz devant l'éternel, j'aurais pu être vraiment un écrivain si j'avais accepté d'être isolé du monde pour développer une pensée originale. Mais j'ai refusé de m'ennuyer, de m'oublier, j'ai cédé à l'actualité, à la facilité et, par peur de la solitude".

M.Polac