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29/01/2024

Une nouvelle critique de "DURES COMME LE BOIS"

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J'ai visité dix-neuf tableaux au réalisme dérangeant parce qu'il faut bien le reconnaître, on vit dans un truc qui gratte. A chaque nouvelle lue, ça gratte un peu plus mais on n'y peut rien, on ne peut rien soulager, juste se satisfaire du point final et passer à la nouvelle suivante la gorge sanglée. Judith Wiart et Frédérick Houdaer proposent des histoires très courtes pour mieux sécher le lecteur, voilà la vérité, parce qu'il n'y a pas besoin de plus pour qu'un petit retour acide remonte jusqu'aux gencives. Ils sont doués, y a pas à dire, ils sont doués pour dépeindre le verdâtre de notre époque. J'en conseille vivement la lecture.
Le livre grinçait quand je l'ai refermé.
 
 
Pour commander l'ouvrage, c'est ICI.
 

06/01/2024

Prévisions 2024

Mon prochain livre publié ?
Un recueil.
Poésie.
Et cette fois, j’ai laissé l’humour de côté.

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Autre parution prévue : deux ans après la parution de DURES COMME LE BOIS (notre recueil de nouvelles déjà écrit à quatre main), paraîtra le PREMIER ROMAN signé WIART-HOUDAER.

 

16/12/2023

Mon prochain livre publié ?

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Un recueil.
Poésie.
Et cette fois, j’ai laissé l’humour de côté.
Rendez-vous début 2024.
 

24/08/2023

Mon premier roman publié

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On écrit toujours qu'à deux doigts de se taire. 

Georges Perros

 

15/03/2023

Lu en Suisse !

Article dans le quotidien genevois LE COURRIER, signé Anne Pitteloud.

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14/02/2023

Saint-Valentin

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pour la Saint-Valentin
j’ai essayé de me faire embaucher par des fleuristes
sans succès
ne voulant pas m’être déplacé pour rien
j’ai acheté une rose
aussi chère qu’un bouquet
quand j’ai retrouvé ma chérie
pour lui offrir
sept pétales
dix épines
elle avait le même présent à me faire
une semaine a passé
je dois constater que sa rose
se fane mieux que la mienne
oui
cette fleur qui ressemble encore
à quelque chose
est celle que je lui ai offerte
elle ne me console en rien
 
in ENGELURES (recueil réédité dans le volume ANGES PROFANES)
 

10/02/2023

Mauvaises ondes ?

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En cliquant ICI, vous pourrez m'écouter parler dans le poste.

 

06/02/2023

Jérôme Leroy a lu "CHEZ ELLE"

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Ce qui me plait beaucoup dans "Chez elle" (..) c'est qu'il se passe au bord de la mer, dans une grande ville portuaire. Vous me direz que pas mal de romans se passent au bord de la mer dans une grande ville portuaire mais la question n'est pas là, la question est de savoir rendre une certaine qualité de l'air, un reflet sur la mer, une odeur salée sur une serviette qui sèche.
On connaissait le Houdaer poète, le Houdaer satiriste dans "Armaguédon Strip", on connaissait moins le Houdaer paysagiste. L'animal doit s'attendrir avec l'âge, il se voit sans doute désormais sur un quai, à peindre des tableaux avec volontairement trop de ciel dedans, comme chez Boudin.
Mais d'autres choses m'ont plu assez vite dans "Chez elle", un de ces titres qu'on regrette de n'avoir pas trouvé avant. Ce qui m'a plu, c'est cette histoire d'amour entre un homme et une femme qui ont parfaitement compris, vu leur âge, que ce serait la dernière. Ou bien, que si quelque chose devait venir par la suite, ce ne serait plus tout à fait de l'amour.
Il y a un peu de sexe pour le prouver, dans le roman de Houdaer, et plus généralement quelque chose de charnel, de sensuel qui signe les relations amoureuses à leur commencement, quand tout donne envie de jouer la bête à deux dos. L'avantage, et "Chez elle" le montre très bien, des hommes et des femmes qui se rencontrent tard dans leur vie, c'est qu'ils gagnent du temps sur ce plan-là : ils connaissent les corps, le leur, celui des autres, ils évitent aisément les maladresses rédhibitoires.
Ce temps gagné, les amants l'utilisent à leur gré. "Chez elle" raconte comment Clarisse, une romancière de cinquante piges ou presque, qui a eu sa petite heure de gloire mais se retrouve plutôt dans les bacs à solde, décide de montrer à Jam, son amoureux récent, la ville où elle a grandi, la ville natale, ce port qui à mon avis est inspiré par le Havre, une cité qui est stalinienne sous la pluie mais d'une pureté utopique au soleil.
On est hors saison, le temps change dix fois par jour mais c'est frais et allègre, lumineux. On se baigne, on constate que les villes, hélas, changent plus vite que le coeur d'un mortel, que le petit toboggan n'est plus là, et tant d'autres choses.
C'est Jam qui raconte. Une narration à la deuxième personne. Exercice dangereux si on ne s'appelle pas Apollinaire dans Zone ou Butor dans la Modification. Houdaer s'en tire bien, d'autant que d'une certaine manière, "Chez elle" est l'histoire d'une modification. Celle de Clarisse. On ne vous en dira pas plus, sinon que cette impression de dépaysement , de radicale étrangeté, si bien rendue par Jam, cette sensation d'être à la fois dans une autre dimension et une autre époque, à suivre cette femme aimée dans les méandres de sa vie passée sur fond d'écume et de galets, elle est fondée.
"Chez elle", dieu merci, n'est pas un roman de poète. Je veux dire n'est pas un roman poétique au sens où le Houdaer poète abuserait de la métaphore. Parce que le Houdaer poète sait que s'il y a quelque chose de commun entre un bon poème et un bon roman, ce n'est pas dans les thèmes, le vocabulaire, la forme, c'est dans la manière de faire un pas de côté, de trouver un nouvel angle de tir.
A ce titre, Houdaer a fait mouche. Parfaitement.

Jérôme Leroy

02/02/2023

Dans le dernier "Lyon-Capitale"...

... et en bonne compagnie !

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chez elle,sous le sceau du tabellion,éditions sous le sceau du tabellion,lyon-capitale,cédric rassat