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29/01/2024

Une nouvelle critique de "DURES COMME LE BOIS"

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J'ai visité dix-neuf tableaux au réalisme dérangeant parce qu'il faut bien le reconnaître, on vit dans un truc qui gratte. A chaque nouvelle lue, ça gratte un peu plus mais on n'y peut rien, on ne peut rien soulager, juste se satisfaire du point final et passer à la nouvelle suivante la gorge sanglée. Judith Wiart et Frédérick Houdaer proposent des histoires très courtes pour mieux sécher le lecteur, voilà la vérité, parce qu'il n'y a pas besoin de plus pour qu'un petit retour acide remonte jusqu'aux gencives. Ils sont doués, y a pas à dire, ils sont doués pour dépeindre le verdâtre de notre époque. J'en conseille vivement la lecture.
Le livre grinçait quand je l'ai refermé.
 
 
Pour commander l'ouvrage, c'est ICI.
 

06/01/2024

Prévisions 2024

Mon prochain livre publié ?
Un recueil.
Poésie.
Et cette fois, j’ai laissé l’humour de côté.

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Autre parution prévue : deux ans après la parution de DURES COMME LE BOIS (notre recueil de nouvelles déjà écrit à quatre main), paraîtra le PREMIER ROMAN signé WIART-HOUDAER.

 

25/11/2023

Signatures ce samedi, de 14 à 17 h !

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Lors du salon du livre organisé Salle des Woraces (2-4 rue Camille Jordan Lyon 1er) par Les plumes de Lyon et parrainé par Marc Lambron, sur le stand des Editions Sous le Sceau du Tabellion, Judith Wiart et moi nous signerons notre recueil de nouvelles DURES COMME LE BOIS. Je signerai également mon roman CHEZ ELLE

 

27/03/2023

Morale de l'histoire...

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... trop signer de livres , ça rend flou.

Rendez-vous à Saint-Etienne le week-end prochain (voir notule un peu plus bas).

 

 

24/03/2023

Signatures à Lyon & à Saint-Etienne

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Je serai ce week-end du 25-26 mars au Palais de la Bourse (Lyon, métro Cordeliers), à l'occasion du salon Magnifique Livre, sur le stand des éditions Sous le Sceau du Tabellion pour signer aussi bien DURES COMME LE BOIS que CHEZ ELLE.

Mes créneaux :
Samedi, de 15 à 17h, avec Judith Wiart.
Dimanche de 15 à 17h.

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Le week-end suivant, le premier du mois d'avril, je serai à Saint-Etienne et dans La Gueule du Livre (Bourse du Travail). Si je ne suis pas en train de signer sur le stand des éditions Sous le Sceau du Tabellion, c'est que je suis quelques mètres plus loin, à tenir celui des éditions Le Clos Jouve.

Au plaisir de nous y retrouver !

 

10/12/2022

Idées cadeaux pour Noël...

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Un mois avant la parution de mon nouveau roman, à quinze jours des fêtes, petit rappel de mes parutions en 2022... l'occasion également de glisser deux liens "commerciaux" au cas où vous voudriez offrir des livres sous le sapin :

PILE POIL

DURES COMME LE BOIS

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25/10/2022

Une nouvelle critique pour "Dures comme le bois"

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" Dures comme le bois, comme ces armes de Kendo qui touchent vite et juste. Pas de temps pour s’appesantir entre ces tranches de vies qui tournent là, au fil des pages. On te colle l’œilleton du kaléidoscope sur les mirettes et tu regardes ces tronches qui défilent et s’enchaînent sans prévenir.
Dès les premières pages, on t’indique la mer comme seule direction, on t’informe que ce qui te sauve de la noyade n’est rien de mieux qu’une planche pourrie, et voilà qu’on te flanque un casque sur les oreilles et tu entends: “Cours-y!”.
On te laisse seul à seul, ou presque, avec ce GPS, guide suprême qui, solennel, t’annonce entre les voies barrées et déviées, que tu es sur une route que l’on ne pourrait même pas nommer. Colin maillard ne finit pas.
On te colle le cul sur un banc de jardin partagé entre fleurs toxiques et fleurs relaxantes. Ça infuse. La tisane est prête à être bue. Et tu ne sais pas. Autant dire qu’ici, tu ne sais pas.
Même ce foutu Jacques a dit “Tu te lèves, tu te lèves toi et tes questions”.
A tourner les pages, on sent que pèse au bout des doigts comme une grande absence.
L’absence d’une pierre. Une pierre d’ordinaire tenue en main. Massive comme la vérité. Pesante comme sa morale. Cette absence de pierre, que tu sens là, qui te démange, c’est elle qui fait le lien, le
fil des pages.
Ça te pèse lourd une pareille pierre et tu le sais, maintenant qu’elle n’est pas là.Tu as pourtant le geste de la balourder bien inscrit dans ta mémoire. Dans ta mémoire défilent pourtant encore tous ces
gugusses moitié pétés, “aqua in bocca”, bouches cousues sur leurs travers.
Tu tends l’oreille. Tu tends l’oreille et tu entends presque dans ces pages l’écho du “Christ, en bois”
lui aussi, de Gaston Gouté qui te secoue ainsi :
“Mes frères
Qu’il y fout’don’la première pierre
C’ti d’vous qui n’a jamais fauté!”
... qui te secoue, comme le font Judith Wiart et Frédérick Houdaer, qui font tomber les pierres, de tes mains, de tes poches, de ton crâne, avec leurs nouvelles, pas loin d'être tendres au final. Tendres comme le bois. "
 
Ange Tupisutti
 
Pour commander le recueil, c'est ICI.
 

02/10/2022

Un samedi à la X-Rousse...

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Alors que Judith Wiart & moi-même dédicacions notre recueil "DURES COMME LE BOIS" à la librairie Vivement Dimanche, les manèges de la Vogue aux marrons redémarraient leur saison et rallumaient sirènes et gyrophares.
Hasard ? Coïncidence ? Je ne crois pas.

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09/07/2022

"Bonne nouvelle..."

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Bonne nouvelle, les novellistes sont de retour. Ils se sont mis à deux pour nous offrir un recueil de dix-neuf nouvelles : "Dures comme le bois". Judith Wiart et Frédérick Houdaer nous offrent une sorte de florilège de leur art narratif et nous sortons de la lecture avec la tête pleine de possibles, de trajectoires, de carrefours. Se faire raconter des histoires, lire des gens qui s’en racontent est une source de jouissance certaine. Chaque nouvelle est comme un fragment de journal intime. On y traque l’ironie du sort, bien sûr, ce moment où les choses se retournent et également ce moment où pensant qu’elles vont se retourner, elles restent. Le pied de nez est notre lot. Les nouvelles sont à l’image de nos vies, elles n’en sont pas un condensé mais un extrait. Et, tout simplement, ce qui a été extrait de la vie ordinaire par ces orpailleurs du verbe, se trouve d’un coup des allures de roman.
Dans les têtes, il y a toujours l’amorce d’une narration issue d’une sorte de dialogue intérieur pas toujours très profond d’ailleurs. Une succession de possibles semblent surgir. Et ces amorces de narration se succèdent sans causalité évidente. L’ordinaire côtoie le loufoque et le sordide. Judith et Frédérick font apparaître le décalage entre la narration des autres et le monde qui se fout éperdument de toutes ces histoires, ce qui peut provoquer un mauvais aiguillage, une sortie de route… On pense à cet accident de voiture d’un couple qui causait de la tromperie de l’un et dont la sortie de route est due à une mauvaise estimation des vitesses : la voie est libre a-t-elle dit… Ils habitent tous le même monde : l’esclave de la famille présentée à l’amie de classe, le correspondant martyrisé qui martyrise les animaux, le mari qui offre des gros seins pour la Saint-Valentin à sa femme, cette nounou féministe qui enquiquine parents et enfants avec des théories, le père qui joue trop au héros pour être sincère, le maître d’école accusé d’être un monstre pour avoir guidé la main du petit garçon qui apprend à écrire, le migrant apprenti maçon insulté par la racaille devant un corps professoral qui ne sait plus à qui donner raison quand le Front National monte.
Un trait commun à toutes ces nouvelles au-delà de la forme et de la maîtrise de l’art narratif ? C’est sans doute cette façon de traquer le moment où la grandeur d’âme s’abîme dans le pathétique de l’incarnation, de la modernité, du monde humain trop humain. C’est ainsi que les récits sont émaillés de petites queues de poisson, de culs-de-sac, de pirouettes… et c’est aussi dans l’art de décevoir que les auteurs nous amènent à goûter toutes ces petites humiliations humaines. Le ridicule de tout raisonnement, de tout discours, et de tout esprit de sérieux jaillit. Les novellistes traquent ce moment où l’idéal butte sur notre carcasse, les objets. Le réel c’est quand on se cogne disait Lacan. Judith Wiart et Frédérick Houdaer nous donnent des nouvelles du réel, dures comme le bois, donc un peu tendres aussi. 
 
Maximilien Friche, Le Bien Commun
 
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