26/04/2018
Autrefois, les auteurs savaient s'amuser
10:20 Publié dans où je trouve à rire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : loti, pierre loti, ramsès, momie
25/04/2018
Cabaret Poétique du 13 mai
Comme d'hab', à 17h.
Comme d'hab', au Périscope (& merci itou à l'Unipop).
Comme d'hab', entrée gratuite.
Z'avec :
Grégoire Damon & Paco Girerd
16:21 Publié dans a.5) ANIMATEUR DU CABARET POETIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : isabelle bonat-luciani, grégoire damon, paco girerd, jean-baptiste happe
24/04/2018
Pendant ce temps-là...
09:49 Publié dans a.1) MES LIVRES, où sont rangées diverses notules incasables, politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : toulouse, librairie, nantes, zad, grégoire damon, fast-food
23/04/2018
Pourquoi "Armaguédon Strip" est-il dédié à Dino Risi ?
Un élément de réponse dans le dernier livre signé... Gégé.
" Il y a un cinéma qui assumait parfaitement cette monstruosité, c'était le cinéma italien.
On n'avait pas cette vision vaguement angélique et faussement morale des choses qu'on essaie partout de nous imposer.
Dans ces films, le mal existait en chacun.
Les victimes n'étaient pas réduites qu'à être des victimes, souvent elles étaient aussi des bourreaux. Les bourreaux des autres et d'elles-mêmes.
Dans les films de Risi, de Monicelli, de Scola, de Fellini, de Pasolini, de Ferreri, de Leone, la question n'était pas de savoir si on était un monstre ou si on était humain, les deux ne s'opposaient pas, on était toujours un peu les deux à la fois.
Monstrueux parce qu'humain. Et réciproquement.
Voilà pourquoi c'était un cinéma de poètes. "
15:38 | Lien permanent | Commentaires (0)
22/04/2018
Remise à niveau (english)# 88
15:35 Publié dans où sont rangées diverses notules incasables | Lien permanent | Commentaires (0)
19/04/2018
"Fast-food" de Grégoire Damon
- Ça ne te dérange pas de travailler pour le Grand Capital ?
- Pardon ?
- Tu as chanté « L’Internationale » trois fois en cuisine ce mois-ci. Voyons… Le 6, le 12 et le 21.
- Et alors ?
- Et alors, tu admettras que les paroles de cette petite chanson portent des valeurs légèrement différentes de celles de Meecoy Mickey Ltd.
- Bien sûr que non.
- Ah bon ?
- C’est international, quoi.
- …
- Meecoy aussi, c’est international.
- Tu joues sur les mots.
- Et toi, tu joues sur quoi ?
- Sur rien. Je cherche à te connaître.
- Greg. Equipier polyvalent à Meecoy Mickey France. Depuis trois ans. Je peux y retourner ?
Suma s’est renversé sur sa chaise.
- Je crois que tu n’as pas compris la finalité de ses entretiens. (…) Je ne suis pas là pour juger ton boulot, il y a les fiches compétences pour ça. Moi, je suis là pour m’assurer que chacun ici puisse s’épanouir dans un esprit d’efficacité pour instaurer une vraie collaboration entre les équipiers et la direction.
- On t’a fait apprendre tout ça par cœur ?
Suma a ouvert le questionnaire et l’a parcouru du doigt.
- A la question « Quelles sont à ton avis les principales qualités d’un équipier de restauration ? », tu as répondu « 1) Crever la dalle. 2) Savoir fermer sa gueule. 3) Aimer les brûlures. » C’est ça que tu appelles des réponses sérieuses ?
- Ce sont des réponses sérieuses.
(…)
- Pour ce qui est du boulot, je vois dans ton dossier que tu as démissionné deux fois. Tu ne te plais pas ici ?
- Je suis venu bosser ici parce que j’avais un loyer à payer, et je suis revenu parce que j’ai toujours un loyer à payer. Je joue le jeu. Quand les huiles de la direction régionale font leur audit annuel, je suis le règlement à la lettre. Toutes les procédures. Même les inutiles. Mais dès qu’elles ont le dos tourné, je me remets à bosser à ma façon, et jusqu’à preuve du contraire, c’est cette façon qui vous rapporte du pognon. Tous les anciens font comme moi. Jipé le sait. Les managers le savent. Ils ferment les yeux parce que c’est dans l’intérêt de tout le monde. Et oui, j’aime bien les brûlures. Ça réveille.
(…)
- Tu en as dans le crâne. Tu as des diplômes. Je t’ai vu travailler. Effectivement, tu n’es pas un branleur. Tu fais partie des anciens. Pourquoi tu n’as jamais gravi le moindre échelon. Tu n’es même pas formateur, alors que ça fait un bail que tu formes des nouveaux. Pourquoi ?
- Ça ne m’intéresse pas.
- Ça, je m’en doute. Mais alors, qu’est-ce que tu comptes faire ? C’est quoi, ton projet ?
- Rien. Vivre.
- Je ne suis pas sûr que ça corresponde à la politique de l’entreprise.
« FAST-FOOD » de Grégoire Damon,
éd. Buchet-Chastel (collection « Qui Vive)
15:27 Publié dans où je lis | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : grégoire damon, fast-food, buchet-chastel, qui vive
Retour d'Italie...
09:16 Publié dans où je lis | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : neurologie, leonard cohen, venise, a broken hallelujah