31/01/2024
Le gadget de Pif
02:20 Publié dans où je trouve à rire | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : pif gadget, pif le chien, nathalie quintane, quintane
30/01/2024
Bande d'idiots
On ne sait rien jusqu’à présent de ce qu’est au vrai la poésie, une expression, une connaissance ou simplement un jeu de mots. Mais le peu que l’on sache, et ceci empiriquement, du poète, même du plus inspiré, du plus inspiré surtout, c’est qu’il semble devoir être un peu bête, assez bête pour faire en sorte que sa raison brille par son absence devant la création, et que cette bêtise est une condition sine qua non, de son rendement.
Pouchkine fut un des premiers à faire cette observation paradoxale : « que Dieu me pardonne, écrivait-il, mais la poésie doit être toujours un peu bête. » Au sujet de William Blake, Chesterton écrivit de même : « Ce fut un idiot inspiré ; idiot parce qu’inspiré ! » Byron lui-même ; grand poète tout comme Pouchkine, affirmait que Wordsworth n’était qu’un « idiot dans sa gloire » ; Hugo trouvait que Barbey d’Aurevilly était un « formidable imbécile » et Leconte de Lisle que Hugo était bête comme l’Himalaya ! Ajoutons, si vous voulez, ce que Sophocle disait d’Eschyle : « Ce que celui-ci faisait était très bien, bien qu’il le fit inconsciemment ».
Benjamin Fondane, Rimbaud le voyou (1936)
10:19 Publié dans C’est quoi, la poésie ? C’est ÇA, Ducon ! | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : fondane, rimbaud, poésie, pouchkine, blake, chesterton, idiot
Pédanterie # 1
Description de la mode sous le Directoire par L’Encyclopédie populaire (1899) :
Ce ne furent que tuniques grecques, cothurnes classiques, dolmans turcs, coiffures à la Caracalla…. Il y eut le bal partout. Mais le plus caractéristique fut celui sous le nom de « Bal des victimes » qui se tint à l’hôtel Richelieu. On n’y admit que les jeunes gens qui pouvaient citer le nom d’un père, d’un frère, d’une sœur ou d’un oncle immolés sur la place de la Révolution. En entrant à ce bal, les danseurs saluaient « à la victime » d’une inclinaison sèche, imitant le mouvement d’une tête que l’on coupe. De cyniques « merveilleux » imaginèrent même de se faire raser la nuque à la façon dont Samson accommodait ses victimes, et il y eut des « merveilleuses » qui osèrent serrer autour de leur cou un mince collier rouge imitant à ravir la section de la lame… Puis on chantait en chœur :
Quand Robespierre reviendra
Tous les jours deviendront des fêtes,
La terreur alors renaîtra
Et nous verrons tomber des têtes ! »
06:48 Publié dans carottages littéraires | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : encyclopédie populaire, robespierre
29/01/2024
Une nouvelle critique de "DURES COMME LE BOIS"
09:06 Publié dans a.1) MES LIVRES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : dures comme le bois, sous le sceau du tabellion, éditions sous le sceau du tabellion, laetitia de guiche
28/01/2024
Exclusif
09:00 Publié dans où je trouve à rire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : printemps des poètes, pétition, tribune, teesson, sylvain tesson, lucet, élise lucet, cash investigation, adjani, possession, zulawski
25/01/2024
Mon blog est de salubrité publique
04:40 Publié dans où je trouve à rire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : lecture, santé, salubrité publique
24/01/2024
Beaumarchais, né un 24 janvier
09:39 Publié dans Ephéméride | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : beaumarchais, calomnie, rumeur, le barbier de séville
23/01/2024
Le livre que tous encensaient
05:31 Publié dans où je trouve à rire | Lien permanent | Commentaires (0)
22/01/2024
L'actualité ?
04:03 Publié dans carottages littéraires | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : saint-sylvestre, napoléon, vialatte, alexandre vialatte, actualités