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21/06/2024

"il y eut un morceau de mon enfance..."

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Si j’anticipe c’est qu’en écrivant j’ai senti brutalement qu’il y eut un morceau de mon enfance où, tout en sachant que dans un certain temps je serais "grand", le souhaitant avec impatience, je croyais que j’irais toujours au cirque et que toujours je jouerais. 
 
Jacques Laurent, Histoire égoïste
 

18/06/2024

Marché de la Poésie...

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Je serai présent au Marché de la Poésie (place Saint-Sulpice) CE JEUDI, signerai sur le stand (n°513) de La Boucherie Littéraire de 17h à 18h.
Au plaisir de vous y retrouver...

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17/06/2024

Quelques photos...

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... prises vendredi, lors de la lecture-rencontre au Bal des Ardents autour de la nouvelle collection de poésie des Editions Le Feu Sacré.

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fond vert,fabien thévenot,le feu sacré,librairie le bal des ardents

Merci à Josette Vial de les avoir prise ainsi qu'aux nombreuses personnes qui avaient fait le déplacement.

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16/06/2024

PARUTION (et première critique)

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j’ai quitté la grosse ville
après avoir refusé un poste culturel
inratable
et inacceptable
les détails de cet épisode
n’ont pas leur place dans ce poème
toujours est-il que j’ai atterri
dans un trou
sans la moindre activité artistique
mon seul regret
avoir oublié de dater mon hégire
comment feront mes disciples
pour fêter cet événement dans quinze générations ? 
 
Fond vert est un trou de verdure où ne chante pas une rivière. La seule femme jolie du village est morte, la tondeuse est en panne, la cheminée enfume la pièce,
la nouvelle veine poétique du poète flirte dangereusement avec le genre néo-rural, l’ennui y est aussi profond qu’une fosse septique inexistante.
 
les arbres ont plus compté
que les femmes 
ce week-end
 
Le dernier recueil de Frédérick Houdaer est un trip tragi-comique travaillé de long en large par la sorcellerie du vert. Une fiction poétique immersive aux allures d’un Chiens de paille de Saône-et-Loire. Une contre-ode. Jubilatoire. 
 
Judith Wiart
 

11/06/2024

Rendez-vous le 14 juin

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09/06/2024

Droit dans ses bottes

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05:11 Publié dans politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : élections

07/06/2024

Facebook... et après ?

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J’attends le jour où une I.A. quelconque me proposera le résumé de mes milliers de statuts facebooquiens en une seule et même image… Que verra-t-on sur celle-ci ? Un livre ? Tenu par une femme ou un enfant ? Au bord de la mer ? Avec la présence d’un animal, pas loin ?
Des mots apparaîtront-ils sur l’image ? Ce ne sera peut-être même pas la peine.
 

03/06/2024

Les dangers du rail

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Le chemin de fer inspirait encore de la peur. On n’était pas si loin de la grande peur du XIXe que le guide Chaix combattait alors avec des arguments sublimes, non pas en essayant de rassurer le voyageur comme on aurait fait au XXe mais en jouant sur son goût du risque et sur son mépris de la mort. Ce vieux guide qui figurait dans les arrière-fonds de la bibliothèque de mon père proclamait : « C’est une grande erreur de chercher un préservatif contre la crainte de la mort dans l’éloignement de l’idée d’une catastrophe dont rien ne peut nous préserver. C’est un préjugé de croire que l’on souffre beaucoup en mourant. Les convulsions, les angoisses, les gémissements de quelques personnes mourantes ne doivent pas nous en imposer. Ces signes, ces accidents ne font souffrir que le spectateur et non le mourant qui ne ressent rien. Pensons souvent à ceux qui nous ont précédés, à ces êtres si chers à notre cœur qui semblent nous inviter à aller les rejoindre dans des régions que la faiblesse de notre vue ne nous permet pas d’apercevoir. Si vous êtes profondément pénétrés de ces préceptes sages, moraux et vrais, vous pouvez entrer dans un wagon sans éprouver la crainte d’une de ces rares catastrophes dont les chemins de fer ont été le théâtre. »
Le rail inquiétait donc assez mon père pour qu’il nous remît au départ une case écrite de sa main qui portait « bien arrivés, baisers ». Elle était timbrée ; il suffisait de la glisser dans une fente postale, au terminus. 
 
Jacques Laurent, Histoire égoïste