29/08/2025
Ursula Le Guin
Si c'est vers le futur que vous vous tournez, alors je vous dis qu'il faut aller vers lui les mains vides. Vous devez y aller seul, et nu, comme l'enfant qui vient au monde, qui entre dans son propre futur, sans aucun passé, sans rien posséder, dont la vie dépend entièrement des autres gens. Vous ne pouvez pas prendre ce que vous n'avez pas donné, et c'est vous-même que vous devez donner. Vous ne pouvez pas acheter la Révolution. Vous ne pouvez pas faire la Révolution. Vous pouvez simplement être la Révolution. Elle est dans votre esprit, ou bien elle n'est nulle part.
Ursula Le Guin, Les Dépossédés
16:18 Publié dans carottages littéraires | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ursula le guin, les dépossédés, futur
22/08/2025
Goélands et cie
03:39 | Lien permanent | Commentaires (2)
20/08/2025
Poésie actuelle ?
03:29 Publié dans C’est quoi, la poésie ? C’est ÇA, Ducon ! | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : perros, georges perros
18/08/2025
Dans la cour du Musée Dubocage de Bléville...
05:01 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chez elle, le havre, musée dubocage de bléville, michel goulet, murièle camac
17/08/2025
Soluto
06:06 Publié dans où je lis | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : soluto, dites-moi des choses tendres, editions du rocher, le dilettante, éditions le dilettante, chéri-bibi, gurdjieff
16/08/2025
Charles Bukowski...
17:18 Publié dans Ephéméride | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bukowski, charles bukowski, anniversaire
15/08/2025
"mon coeur se serrait"
La houle de l'océan balançait l'Hispaniola en un roulis continuel. Les bômes tiraient sur les poulies, le gouvernail battait à droite et à gauche, et le vaisseau tout entier craquait, gémissait et tressautait comme un atelier plein de machines. Je devais m'agripper aux haubans, car tout tournoyait et me donnait le vertige. Je n'étais pas un mauvais marin tant que le bateau avançait, mais quand il restait sur place, ballotté comme une bouteille, j'échappais mal à la nausée, surtout le matin sur un estomac vide.
Peut-être pour cette raison - ou peut-être était-ce l'apparence de l'île, avec ses forêts grises et mélancoliques, ses farouches clochers de pierre, le ressac que nous pouvions voir et entendre, jetant son écume en grondant sur les rives escarpées -, toujours est-il que le soleil avait beau briller clair et chaud, les oiseaux marins pêcher et crier autour de nous, et on aurait pensé que n'importe qui se serait réjoui de toucher terre après une si longue traversée, mon coeur se serrait ; et dès ce premier coup d'oeil, j'ai détesté l'idée même de l'Île au Trésor.
Stevenson, L'île au trésor (trad. de Jean-Jacques Greif)
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14/08/2025
Recyclage
18:05 Publié dans où je trouve à rire | Lien permanent | Commentaires (0)