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17/08/2025

Soluto

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Cela fait longtemps que je n’avais pas lu un roman de plus de 500 pages aussi rapidement.
Fluidité de la narration, précision de la phrase (j’allais écrire “du trait”). Car les qualités de l’auteur Soluto sont celles du dessinateur et du peintre du même nom (voir son blog) : d’abord et avant tout un oeil, une capacité à rendre au plus juste, à restituer l’essentiel d’une situation, deux-trois personnages à l’instant T dans un lieu donné, sans surcharge psychologisante… Tout étant dans le détail.
Mais dans ce premier roman, Soluto va plus loin que de croquer des scènes, il les prolonge, il les fait résonner, il les fait s’articuler ensemble au point d’obtenir une machinerie infernale. Il raconte. Quoi ? La désintégration d’une famille. Puisque dans toute bonne narration, chaque acte a des conséquences, parfois inattendues. Souvent cruelles.
Soluto ne porte jamais de jugement moral sur ses personnages. Leurs fautes ne sont pas si gigantesques que cela, et pourtant… Chéri-Bibi prononcerait sa fameuse formule Fatalitas, Gurdjieff évoquerait l’horreur de la situation. Soluto, lui, jamais n’appuie sa narration. Simplement, il va jusqu’au bout de chacun de ses personnages. Personne n’en sort évidemment indemne.
Le style (le jeu) de Soluto ? Son refus des lourdeurs le rapproche d’un Simenon ou, plus proche de nous, d’un Pascal Garnier, m’a-t-il semblé.
Hâte de lire les nouvelles de ce même Soluto, publiées aux Editions Le Dilettante.
 
Soluto, Redites-moi des choses tendres, Editions du Rocher.
 

23/05/2024

Signé Chéri-Bibi !

La Républiqu’ nous emberluche !

Du bois de Boulogne à Pantruche, qui qui fait sauter tout l’fourbi ?

C’est Chéri-Bibi !!

C’est Chéri-Bibi !

 

11/05/2024

"Madelen"

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J’ai suivi (avec retard) le conseil que m’a donné Jérôme Leroy l’an passé : je me suis abonné à Madelen, la plateforme de streaming de l’I.N.A.
J’ai commencé par revoir (avec délectation) l’une des séries qui a marqué mon enfance, Chéri-Bibi, avec ses dialogues si savoureux signés ADG, ses numéros d’acteurs étourdissants et son festival de postiches et de fausses moustaches.
J'ai enchaîné avec Claude Jade sur L'île aux trente cercueils.
Mais c’est quand je me suis penché sur les docs et les émissions de débats (littéraires ou non) que j’ai halluciné : Jacques Sternberg vs Louis Pauwels, Gérard de Villiers (que j’ai connu au début des années 2000… ce qui nourrit quelques souvenirs pas partageables sur Fb) questionné par Gérard Guégan, des docs sur Auroville ou sur Leonard Cohen, Roger Vaillant & Pierre Gripari…
Un bonheur. Croyez-le ou non, ça n’a rien à voir avec la nostalgie.
 

20/07/2014

En "Pacabavière"...

L'année dernière, je lisais les Carnets d'Albert Camus sur la plage. Aujourd'hui, ensablé, je lit (tout) "Chéri-Bibi" de Gaston Leroux. C'est ce qu'on appelle un parcours philosophique.

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Premières lignes du premier roman estampillé "Chéri-Bibi" :

" - Mon rêve à moi a toujours été d'être un honnête homme ! fit Petit-Bon-Dieu en jetant un coup d'oeil du côté des garde-chiourme qui, révolver au poing, se promenaient entre les cages.

- Pourquoi faire ? demanda Gueule-de-Bois. "

07/03/2009

feuilleton des feuilletons

Mon feuilleton préféré à l'âge de 9 ans :

... quoique le générique qui me faisait chialer tout gone était celui-ci.

Et mon feuilleton préféré, à 39 ans :