02/10/2025
Recevoir la réponse négative d'un éditeur...
03:06 Publié dans où mon taux d'adrénaline augmente | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ed wood, johnny deep, tim burton, éditeur
01/10/2025
"Il est arrivé devant ma porte une nuit..."
Il est arrivé devant ma porte une nuit, mouillé, maigre, blessé et terrifié : un chat blanc, louche, sans queue. Je l’ai fait entrer, je lui ai donné à manger… et il est resté.
Il a fini par me faire confiance, jusqu’au jour où un ami a monté la rampe du garage… et l’a renversé.
J’ai emmené ce qu’il restait de lui chez le vétérinaire, qui m’a dit : « Il n’a pas beaucoup de chances… donne-lui ces comprimés… sa colonne est brisée ; elle l’était déjà avant, mais d’une manière ou d’une autre, elle s’était ressoudée. S’il survit, il ne marchera Jamais. Regardez ces radios : on lui a tiré dessus, là, voyez ? Les plombs sont encore là… Et autrefois, il avait une queue, mais quelqu’un la lui a coupée… »
Je suis rentré avec le chat. C’était un été brûlant, l’un des plus chauds depuis des décennies. Je l’ai installé sur le carrelage frais de la salle de bain. Je lui donnais de l’eau et ses médicaments, il ne mangeait pas, ne touchait même pas à l’eau. Alors je trempais mon doigt dedans pour lui humidifier la bouche.
Et je lui parlais. Je ne le quittais pas. Je passais des heures dans la salle de bain à lui parler doucement, à le toucher avec délicatesse. Il me regardait de ses yeux clairs, bleus et louches. Et les jours ont passé.
Un jour, il a bougé : il s’est traîné en avant avec ses pattes avant, les arrière ne répondaient pas. Il a réussi à atteindre la litière, à s’y hisser tant bien que mal. C’était comme si une trompette sonnait la victoire, dans la salle de bain et dans toute la ville.
Je me suis vu en lui. Moi aussi, j’en avais bavé — pas autant, mais assez quand même.
Et puis, un matin, il s’est levé. Il a tenu debout, est retombé, m’a regardé.
« Tu peux le faire », je lui ai dit.
Il a continué, tombait, se relevait, jusqu’à ce qu’enfin, il fasse quelques pas. Il titubait comme un ivrogne ; ses pattes arrière refusaient d’obéir, il retombait, se reposait… puis recommençait.
Tu connais la suite : aujourd’hui il va mieux que jamais — toujours louche, presque édenté, mais il a retrouvé sa grâce. Et ce regard… ce regard n’a jamais disparu.
Et parfois, on m’invite à des interviews. On veut m’entendre parler de la vie, de la littérature. Alors je suis un peu ivre, je prends dans mes bras mon chat louche, criblé de plombs, écrasé et sans queue, et je leur dis :
« Regardez, regardez ça ! »
Mais ils ne comprennent pas. Ils disent des trucs comme :
04:40 Publié dans Boussole | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bukowski, charles bukowski, chat
29/09/2025
Toulet
05:46 Publié dans C’est quoi, la poésie ? C’est ÇA, Ducon ! | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : toulet, paul-jean toulet, coup de torchon, tavernier, noiret, jurançon, irène skobline, skobline
27/09/2025
Saumon

10:37 Publié dans a.2) MES TEXTES, où je trouve à rire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : saumon, terracota, le figaro
24/09/2025
"Pourquoi..."
09:22 Publié dans où je lis | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vas-deyres, lehman, ruaud, les moutons électriques, science-fiction
23/09/2025
Que sont...
09:03 Publié dans où je trouve à rire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : stand by me, facebook, mastodon, bluesky
19/09/2025
Extrait de
05:34 Publié dans a.2) MES TEXTES, LyonnÈseries | Lien permanent | Commentaires (0)
18/09/2025
"Le chien de guerre et la douleur du monde"
Nous pouvions sentir l’odeur de la chair morte ; des mains cadavériques cherchaient à nous saisir. Et d’autres encore approchaient derrière les premiers cavaliers : les choses qui couraient, mi-singes, mi-hommes, vêtus de bandelettes de cuir nouées, portant des épieux et des massues en bois, avec des dents comme des défenses. Et derrière eux venaient des guerriers au visage mince, au corps élancé, la chevelure grise flottant au vent, portant une livrée verte et blanche, sans cuirasse. Ceux-ci tenaient de grandes épées à deux mains et guidaient leurs chevaux avec leurs cuisses. Et à côté d’eux se trouvaient des démons, tout en cornes et en pustules, chevauchant des créatures monstrueuses, et il y avait des femmes aux dents limées en pointe, et des femmes avec des groins de porc, et des apparitions dont la chair semblait liquide, et des lézards géants portant des singes, et des autruches montées par des lépreux en armes, et des choses encapuchonnées qui croassaient - et nous galopions toujours, juste devant eux, tandis que Sedenko lançait un appel plaintif à Dieu, au tsar et à sainte sophie ; quant à Groot, exténué, il ne parvenait plus à conserver son allure élégante.
04:14 Publié dans où je lis | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : moorcock, michael moorcock, éditions l'atalante, le chien de guerre et la douleur du monde
17/09/2025
Remise à niveau (english) #194
04:41 Publié dans où je trouve à rire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : english, lecture
























