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30/11/2008

POLARS&GRIMOIRES (le retour)

On pourrait même parler de résurrection, concernant cette collection dirigée par Renaud Marhic. Donc, bref, en résumé, mon livre « ANKOU, LÈVE-TOI » a droit à une seconde vie, après l’affaire Kerlidou. Il ressort, mais grâce à une autre maison : les Éditions du Barbu.

Ce qu'on disait du livre dans sa précédente vie.

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16/11/2007

ANKOU, LEVE-TOI

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ANKOU, LEVE-TOI  
Roman   Editions A.K, collection « Polar Grimoire »  
9,50 €, ISBN 978 2 916 184 09 8

 

 

" En Bretagne, la "bataille des ports" est engagée. Le VIIIe Corps d’armée américain marche sur Brest, détruite par quatre années de bombardements. Tout le pays de Léon est sillonné par les GI. Sur les routes défoncées, les accidents se multiplient… Une nuit, une jeep US percute la charrette d’un paysan. Drôle de paysan… Voulant secourir leur victime, les soldats découvrent un être squelettique portant chapeau, agrippé à sa faux… Confiée à la hiérarchie militaire, la « dépouille » est mise à l’isolement, sous bonne garde. Deux cameramen sont bientôt détachés à son chevet… 2007. Éric Jaillet, journaliste lyonnais, essaye de retrouver d’étranges images : celles de l’Ankou – « l’ouvrier de la mort » – filmé par les Américains ! L’enquête commence en Bretagne et se poursuit aux États-Unis. Mais la traversée de l’Atlantique n’est rien à côté de celle qui attend Jaillet… Du personnage le plus emblématique du légendaire breton aux Sorcières de Salem américaines, c’est à un grand télescopage des mythes que nous invite ce malicieux polar féerique. "

Le commander? C'est ici.

 

Ce qu'en dit la presse et la toile :

« ANKOU, ES-TU LÀ ?

Quel curieux roman que ce livre de Frédérick Houdaer ? « Ankou, lève-toi » est une variation fantastico-policière sur le thème de l’Ankou, personnage mythique des contes bretons. L’histoire de cette quête oscille entre deux époques, la nôtre et la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Le roman débute dans un bistrot lyonnais, où un dialogue se noue entre une vieille alcoolique et un journaliste. « Où il est question d’une mystérieuse collision entre un chariot et une jeep », « Où il est question de Roswell et des sorcières de Salem »… L’écrivain s’amuse à tisser une trame effilochée de toutes parts – un bel imbroglio-, émaillant son écriture très imagée de clins d’œil en tous genres. Ce style fait naître une ambiance brumeuse propice à cette histoire de faucheuse, de brouillards bretons et de désert blanc, avec des phrases qui oscillent entre une poésie légère et des descriptions dramatiques, une pointe d’humour en sus. Bref, cet « Ankou, lève-toi » est fort réjouissant, mi-roman noir mi récit fantastique, et, toutes proportions gardées, fait penser à certaines nouvelles du grand Edgar Allan Poe. »

Gallia Valette-Pilenko

« LIVRE & LIRE », juin 2007

« (…) Frédérick Houdaer est un petit lutin facétieux qui a concocté une intrigue au ficelage éhontément provocateur. Le voyage en montgolfière rappelle évidemment Jules Verne. Les cinq semaines ne dépassent pas cinq heures. Le crash est retentissant et aussitôt on est plongé sous terre dans un voyage vers son centre, au milieu d’une gigantesque coulée de lave pour un ultime affrontement avec « l’ouvrier de la mort »

Julien Vedrenne sur "lelitteraire.com"

"Ombre familière, symbole de la fatalité plutôt que de la mort pure et simple, “l’homme à la faux” porte un nom en Bretagne : l’Ankou. Sinistre, mais pas si terrifiant, sa légende n’admet que des aventures d’exception. C’est dans cet esprit que l’auteur relate le voyage en Amérique de l’Ankou. Sur ses traces, le journaliste navigue entre mystères, dangers et hypothèses véridiques. L’imagination poétique de Frédérick Houdaer mêle avec astuce “le cavalier sans tête de Sleepy Hollow”, les sorcières de Salem, les secrets de l’armée états-unienne, et les mythes celtiques. Morbide ? Sûrement pas ! Le récit est plein d’inventivité, évoquant l’éternelle dualité entre vie et mort, tel un jeu complice. Un captivant roman insolite."

Claude Le Nocher sur "Rayon Polar"

 

Ce qu'en dit Nicolas Montard sur "Sortir Grand Lyon" :

« Croiser la légende de l’Ankou, l’extraterrestre de Roswell et l’immigration brestoise à Lyon, voilà le pari difficile dans lequel s’est lancé le Lyonnais Frédérick Houdaer. Dans "Ankou, lève-toi", la recette fonctionne à merveille.  

Les souvenirs d’enfance peuvent être tenaces. Pour Frédérick Houdaer, auteur lyonnais, les albums de Spirou en sont un. Notamment celui qui s’intéressait à l’Ankou, cette drôle de créature fantastique bretonne dont on dit qu’elle était le serviteur de la Mort.
C’est en partant de cette légende qu’est né le dernier roman de l’habitant de la Croix-Rousse. Mais Ankou, lève-toi, 173 pages publiées dans la nouvelle collection Polar Grimoire, ne se contente pas d’explorer le folklore breton. C’est aussi le point de départ d’une trame bien menée entre Lyon, Brest et le Nouveau-Mexique.
Une trame qui débute par la rencontre d’un journaliste avec Maryvonne, une Brestoise devenue Lyonnaise pendant la Seconde guerre mondiale. Celle-ci lui dévoile la légende de l’Ankou qui aurait été capturé par l’armée américaine. La créature aurait ensuite été ramenée au Nouveau-Mexique pour y pratiquer des expériences, donnant ainsi naissance à l’extraterrestre de Roswell. Débute ainsi une enquête et une errance du narrateur entre ces différents lieux, les pièces du puzzle s’emboîtant peu à peu.
 
 
CHAPITRES COURTS ET ÉCRITURE ALERTE
Compliqué et un peu trop tiré par les cheveux ? A la lecture du roman de Frédérick Houdaer, on ne le ressent pas. L’auteur, par des chapitres courts et une écriture alerte, nous tient constamment en éveil et tisse des liens qui au final n’apparaissent pas si incongrus que cela. En ajoutant une nouvelle version à l’extraterrestre de Roswell. « Mais je me sers d’archives, de ce qui existe ou a été dit, précise-t-il. J’y rajoute juste l’Ankou. » De belle manière.


N.M.
TROIS QUESTIONS À FRÉDÉRICK HOUDAER
Sortir Grand Lyon : Frédérick Houdaer, comment vous est venue l'idée d'écrire Ankou, lève-toi ?

Frédérick Houdaer : Enfant, j'étais passionné par Spirou. Lorsque j'avais 7 ou 8 ans, j'ai lu un des albums où était évoquée la figure de l'Ankou. Puis, il y a quelque temps, au fil des rencontres, je me suis lié à Renaud Marhic. Il voulait créer une nouvelle collection, Polar Grimoire, un croisement de plusieurs « mauvais » genres littéraires. C'est comme cela que je me suis lancé dans l'écriture d'Ankou, lève-toi. C'est d'ailleurs l'un des deux premiers livres de la collection avec Terminus Brocéliande de Renaud Marhic, justement.

Sortir Grand Lyon : L'écriture du roman a dû être plaisante...

F. H. : Oui, j'y ai pris énormément de plaisir. ça m'a notamment permis de tirer mon chapeau à Jules Verne et Hugo Pratt ! En plus de croiser le thème de l'Ankou et de Roswell, j'ai également ajouté les origines de toute ma famille à ce roman.  Et malgré les recherches, je n'ai jamais eu l'impression de devenir un rat de bibliothèque. J'ai découvert les liens entre Lyon et Brest (beaucoup de Brestois sont venus à Lyon pendant la guerre), ainsi que l'histoire du Nouveau-Mexique au milieu du siècle dernier avec Roswell.


Sortir Grand Lyon : Être dans les premiers auteurs d'une nouvelle collection est gratifiant ?

F.H. : Bien sûr. Mais vraiment, je tiens à souligner le travail avec Renaud Marhic. J'ai plusieurs années d'expérience dans le monde de l'édition (Frédérick Houdaer a déjà publié sept romans, Ndlr).  Pour Ankou, lève-toi, il y a vraiment eu une collaboration avec l'éditeur. Il a été très pertinent, très juste, il a vraiment participé à la création du livre.

Nicolas Montard » 

Ce qu'on en dit sur la "13ème Rue":

 «  (...) Sur une histoire très originale qui se déroule en Bretagne et qui retrace le parcours des légendes bretonnes, un journaliste lyonnais du nom de Eric Jaillet va enquêter sur une affaire étrange.
Cela se passe en 1944. Des GI auraient percuté avec leur jeep un paysan étrange et squelettique portant une faux et un chapeau noir. Il semblerait qu'il s'agisse de l'Ankou, le personnage emblématique des légendes bretonnes. Confiée à la hiérarchie militaire, la "dépouille" est mise à l’isolement, sous bonne garde. Deux cameramen sont bientôt détachés à son chevet...

L’histoire se poursuit aux Etats-Unis lorsque Eric Jaillet, essaye de retrouver d’étranges images : celles de l’Ankou, filmé par les américains...

Un bon suspense, de l’action et de la féerie.
 »


Si votre libraire ne dispose pas du livre, n'hésitez pas à le lui commander.

A Lyon, vous êtes certains de le trouver à "A plus d'un titre" (quai de la pêcherie) et "Au bonheur des ogres" (Grande Rue de Vaise).

02/06/2002

ILS VEILLENT

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ILS VEILLENT

Comédie noire. Un huit-clos dans une résidence de personnes âgées, ou « les Pieds-Nickelés à Mamiland ». D'un côté, une bande de sauvageons. De l'autre, d'increvables nonagénaires. Faites vos jeux… Éditions Vauvenargues, collection Faits Divers,

5,45 euros, ISBN 2-74430-7653

 

Revue de presse:

« FRÉDÉRICK HOUDAER LE JOUEUR Il y a ceux qui, gardant plusieurs portes ouvertes, ne savent pas vraiment quoi faire de leur vie. Lui, il n’a eu qu’une porte d’entrée dans l’existence : être écrivain. La maladie de l’écriture l’a pris tout petiot : à huit ans et demi, mesdames, messieurs, Frédérick Houdaer écrit ces deux premières nouvelles. Deux histoires très tristes sur un faucon au Moyen-Âge. Il faut dire que dès l’âge de six ans son père le laissait dans la bibliothèque pour adultes de Reims où ils habitaient à l’époque. Pratique : elle est ouverte même le dimanche. Reclus, le petit Frédérick s’invente un monde dans les livres. Ce sera sa vie. À sept ans il raconte le soir des histoires à son petit frère pour l’endormir. La vision d’un documentaire sur Jules Verne à la télé sonne le glas : il sera écrivain. Quand il revoit La Nuit du Chasseur aujourd’hui, il se dit que ce n’est rien d’autre que le plus grand documentaire jamais réalisé sur son enfance. Un père absent, une atmosphère où la religion est omniprésente : sa mère, scientifique pure et dure, finit par devenir Témoin de Jéhovah. En cachette de son père, il fait du porte à porte mystique jusqu’à l’âge de quatorze ans. Autodidacte complet, il se sépare du lycée en terminale et se glisse définitivement dans l’écriture. Un premier livre qu’il ne finit pas à dix huit ans et six mois plus tard, un vrai roman aussi achevé que son titre : Jérémie Bonnevay ou la conscience défigurée des derniers enfants terribles ! Il rit encore de sa naïveté, mais passe sous silence l’aplomb qu’il lui fallait pour aligner 450 pages. « Je me suis dit si je n’ai pas 180 pages, ce ne sera pas un roman ». Il l’envoie partout, personne ne répond. « Je crois vraiment avoir cumulé tous les défauts d’un premier manuscrit. J’ai le sentiment d’avoir été très loin dans la lourdeur ! » Par réaction à ce flot d’humour involontaire, il écrit ensuite des nouvelles. Le genre lui convient mieux, il se sent plus capable d’être rigoureux. Frédéric Dard a un coup de cœur pour l’un de ses recueils. Il a 22 ans. Le temps de la publication n’est pas encore là, mais ça ne va plus tarder. À l’aise dans le genre noir, il perd sept kilos en écrivant comme un fou furieux « L’idiot n°2 » pour le Serpent à Plumes. Bouquin archi-violent sur la prison, il triture son écriture dans un style haché et baroque mâtiné d’humour très noir. « Je ne lisais que du Michaux à l’époque. Ça mettait la barre un peu haut mais au moins ça m’obligeait à la concision. ». S’il n’est pas autobiographique, L’idiot n°2 reste pour lui son livre le plus personnel, fier de la justesse avec laquelle il a réussi à parler de l’univers carcéral. La Grande Érosion sera moins bien reçue. Dommage, l’idée ne manquait pas de piment : « Je voulais faire un Twin Peaks provincial, franchouillard. J’imaginais Twin Peaks filmé par Chabrol, ce qui change tout ». Le mélange, la fantaisie, l’humour, Frédérick Houdaer n’en manque pas, et l’idée de changer de genre comme de lectorat l’amuse. « Le genre noir est suffisamment ouvert pour que je ne m’y sente pas trop à l’étroit. Mais il n’y a rien de pire pour moi que les gens qui écrivent du noir et qui ne lisent que du noir. Ce serait suicidaire pour moi. » Il poursuit sa route, écrit de la poésie, « du mauvais théâtre aussi », trois pièces dont il ne retient qu’une à la lourdeur assumée « Un sécateur pour Raspoutine », du « sous Alfred Jarry très efficace ». Lyonnais depuis l’âge de onze ans, c’est finalement une conférence à la Villa Gillet sur « la duplicité du romancier » qui va lui procurer de la façon la plus inattendue son nouveau rôle littéraire. Une connaissance lui propose de participer à la collection « Faits Divers » de… Gérard de Villiers ! Il a trois mois pour exécuter la commande. En un mois il écrit l’histoire de Sébastien Poligozzi, sorte de Vautrin de province qui joue au curé malfaiteur pour pallier aux inconvénients de son divorce ! Autobiographie déguisée, Je viendrai comme un voleur, s’il reste pour lui le plus faible de ses trois bouquins du point de vue de l’écriture, est aussi son livre le plus ludique, le plus lisible, auquel il reste pour cela très attaché. « C’est mon premier bouquin que ma mère finit de lire ! ». Il se plaît à conquérir un public complètement différent. « C’est un bouquin que tu trouves dans les relais H, dans les gares, mais vraiment dans les coins qui craignent le plus, juste à côté des bouquins pornos. C’est le vrai bouquin de gare ». Si la légèreté est un art auquel il accède aujourd’hui, il n’en reste pas moins lui-même : il se refuse à prendre un pseudo et a l’intelligence de ne surtout pas jouer à l’anticlérical primaire. Bourré d’humour, Je viendrai comme un voleur s’amuse à être une métaphore parfaite du romancier, rempli de private jokes et d’observations sur la vie de province. Il se fait un devoir d’apporter une noblesse à une collection qui en manquait sérieusement et a déjà écrit le suivant qui se déroule entièrement dans une résidence pour personnes âgées. « Gérard de Villiers m’a fait un gros chèque pour un bouquin où des mamies parlent de paquets de papillotes périmées pendant tout un chapitre ! Je trouve ça magnifique. » Luc Hernandez, LE PETIT BULLETIN, janvier 02

   COMMANDER CE LIVRE, C'EST ICI.

02/12/2001

JE VIENDRAI COMME UN VOLEUR

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JE VIENDRAI COMME UN VOLEUR

Suite à un divorce ruineux, Sébastien Poligozzi devient le Père Cocciante pour vider de nombreuses églises de leurs trésors, de Lourdes à Nevers. Il n'est pas certain que ses victimes gardent un mauvais souvenir de lui. Éditions Vauvenargues, collection Faits Divers,

5,45 euros, ISBN 2-74430-629 0

 

 

Revue de presse :

JE VIENDRAI COMME UN VOLEUR  « UN DRÔLE DE CURÉ  Question scénario, il y a du Jean-Pierre Mocky dans cette histoire-là, signée Frédérick Houdaer, un jeune auteur lyonnais auquel on doit déjà deux romans noirs. Quelque chose du Drôle de paroissien et du Miraculé. (…) Quand on fait connaissance avec Sébastien Poligozzi, il est dans de sales draps. C’est Daniel dans la fosse aux lions. Sa femme, celle-là même qui l’a détourné du séminaire de Saint-Just et de sa vocation religieuse, décoche ses traits venimeux devant un juge et des jurés. Cloué au pilori, qu’il s’en trouve, notre Sébastien. L’entrée en matière d’une procédure de divorce traitée comme une marche au martyre donne le ton à un roman policier écrit dans la légèreté et l’humour. La suite ne déçoit pas, toute de drôlerie et d’esprit d’à propos. L’on s’y amuse du picaresque récit de l’imposture du père Cocciante, dévaliseur de porte-feuilles et pilleur d’églises. Un modèle du genre, cette imposture, dans laquelle Sébastien Poligozzi s’épanouit retrouvant les gestes, les mots, la tournure d’esprit d’un ministère dont l’ont privé la convoitise féminine et sa coupable faiblesse masculine. Frédérick Houdaer a la distance amusée et l’humour pince-sans-rire. Il sait placer ses effets, même gros, sans trop d’insistance, fureter à l’aise dans le paradigme du religieux, filer la métaphore avec constance, trouver la comparaison inattendue, jouer du sens propre et figuré des mots, ou encore émailler son texte de quelques plaisanteries privées (Bretin et Bonzon, Garnier, Chambre 12, Frédéric de Boncour, en clair et en crypté, ce sont là quelques signes amicaux à d’autres jeune sromanciers lyonnais), ou à stigmatiser les méfaits de la télévision, une invention qui sûrement a à voir avec le Malin. Bref, cocasse, léger, savoureux, et agréablement écrit, Je viendrai comme un voleur est un polar comme on les apprécie. » Nelly Gabriel, LYON-FIGARO, 15 octobre 01   « (…) L’auteur s’amuse, jubile à l’idée d’un faux prêtre voleur, blasé, cynique, déglingué. Un petit blasphème ici, juste une petite provocation facile, on ne se refuse rien, ou pas grand chose. Frédérick Houdaer ne s’encombre pas d’esbroufe, dans la noble lignée du polar de gare de banlieue (Laurent Bonnevay ou Vénissieux, dans le genre), il habille son héros d’une panoplie de curé et lui allume les neurones avec les ors et l’argent des églises de « Catholand » (…). » Étienne Faye, 491, novembre 2001                                              LE COMMANDER? C'EST ICI.

02/06/2000

LA GRANDE EROSION

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LA GRANDE ÉROSION (black sotie) Au commencement était un nouveau club des cinq. Vincent, Juan, Héraclès, Le Maestro et Caféine. Ils tenaient entre leurs mains de nombreux pouvoirs, au sein de la ville de Charmy. Et voilà qu'ils perdent tout... Éditions La Passe du Vent,

17,53 euros, ISBN 2-84562-011X

 

 

Ce qu'en pense la presse :

LA GRANDE ÉROSION (black sotie)            

« N’était ce ro au lieu de va, le titre ne manque pas d’évoquer illico le film où les acolytes de Mc Queen, Bronson & co tentent par tous les moyens de trouver une issue aux camps de la mort. Le deuxième roman de Frédérick Houdaer n’en est d’ailleurs pas si éloigné puisqu’il retrace, depuis la pas-si-tranquille-que-ça bourgade de Charmy, le parcours d’une sorte de Club des Cinq –version bibliothèque noire – qui, de faiseur de cité, va peu à peu s’entortiller dans ses manigances, ses relations, et finalement se trouver contraint à l’exode, loin des repères favorisant l’exercice de ses pouvoirs habituels. À savoir : Vincent tient le bar branché de la ville ; les truands, tel Juan l’homme de main, et les artistes, tel Caféine le scribouilleur, y fricotent allègrement, gérant leurs affaires à même le zinc, à la barbe des journalistes qui pour seuls scoops récupèrent les résidus de la mise en scène ; à l’entrée, le videur Héraclès, un doux colosse overbuildé qui adore la déesse Athéna ; en face du bar enfin, le théâtre, temple du Maestro, flamboyant metteur en scène qui se joue de l’actualité et possède un bras long jusqu’au maire. Au milieu des Cinq, dans le rôle de la semeuse de zizanie, la belle Agnès, une comédienne aussi volage qu’indiscrète, qui entraîne l’irruption d’un gourou. « L’agente trouble » disparaît et les cinq virent paranos. Ils se mettent en quête du charlatan, direction un ashram breton. Mais de la quête à la cavale, il n’y a qu’un pas, celui d’une grande illusion qui avait besoin de sortir de son microcosme pour se déclarer… « Black sotie », c’est à dire farce noire -un genre d’humour sorti tout droit d’un effet de Manche-, la Grande Erosion est une jolie miniature de quartier qui joue des codes du polar comme du vaudeville. Houdaer esquisse une tectonique de dépendances relationnelles typiques, une glissade en pente douce qui conduit inéluctablement ses personnages vers leur destination. De là le recul scénographique, l’effet de manipulation qui fait d’eux des pantins, si risibles, si humains. »

 

            Marc Jéru, LIVRE ET LIRE, juin 2000

 

30/05/1999

L'IDIOT N°2

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Dosto, vingt ans, est incarcéré à Shitland. Dans sa cellule, Abdel-Sammy, un sage, et Richard Sebasteni, "le nouveau Dreyfus".

Rapide, déjanté, nerveux, un texte dérangeant et atypique dans la lignée du meilleur néo-polar à la Fajardie.

Éditions Serpent à plumes, collection Serpent Noir,

9 euros, ISBN 2-84261-114-4

 

Vu par la presse :

« DOSTO LE SIMPLE Dosto est incarcéré à Shitland pour un braquage foireux. Il a laissé dehors Fanny Charpentois, son aimée, fille d’un politicien véreux qui la viole depuis le début de son adolescence. Un matin, lors d’une messe retransmise en direct, Fanny dénonce son père. Elle s’enfuit chez une amie artiste. Si Dosto est un « simple », un différent, tendance zen, l’ensemble du livre relate une violence inouïe dans les rapports humains. On se parle mal dans L’idiot n°2 et le seul moyen de gagner la paix est de s’isoler, se retirer du monde. Étrange roman noir, qui a du style à l’évidence et qui fait froid dans le dos. » Cathy Bouvard, LYON-CAPITALE, 21 04 99   « RASPOUTINE EST MORT, DOSTO L’A TUÉ Dosto, c’est le nom du héros, un nom d’emprunt qui rime avec le titre. N°2, tout de même. Un héros absent, retiré du monde, non par nécessité mais par fatalité. Un braquage foireux. La prison comme asile moderne des simples d’aujourd’hui. C’est là que séjourne Dosto tout au long du premier roman de ce jeune auteur, et après, sans doute. C’est là qu’il se redécouvre, morceau par morceau, détail par détail (« une chose à la fois, connard », première phrase de son Evangile), jusqu’à reconstituer ce qu’il est, contre la violence du monde et celle de la télévision, qu’il abhorre. « Pendant ce temps », serait-on tenté de dire, une jeune femme, sa fiancée, ruine la carrière de son père (…). Tout le monde aux abris, il (le monde) est devenu fou ! Un polar néo, mais néo quoi ? Si le sérieux se prend parfois un peu trop au jeu, les scènes sont montées au couteau, jusqu’à une impressionnante mutinerie de prison qui gagne peu à peu d’autres établissements pénitentiaires d’une France qui ressemble parfois à celle, post 68, de Pouy dans Spinoza encule Hegel. Moins politique toutefois. Nous sommes en 1999, les héros subversifs tournent au zen, même en prison. » M.Begah-Faure, LIVRE ET LIRE   « Lentement, la collection de poche du Serpent à Plumes prend ses quartiers pour nous coffrer des romans noirs plutôt spéciaux. Par son écriture rapide, ses séquences serrées, le Lyonnais Frédérick Houdaer, veilleur de nuit professionnel, décontenance. L’histoire de ce mec appelé Dosto (surnom d’un malfrat, Daniel Liège pour l’état civil, curieux non ?) s’articule autour de son enfermement et de la télé qui retransmet en direct les confidences d’une fille qui saisit la divine occasion pour révéler en public les actes de son père à son égard. Gros scandale puisque son père est un notable plutôt trafiquant d’armes. (…) Grosse bagarre, poursuite, déraillement à un tel degré que la fille réussit à se retrouver en prison, à quelques pas de notre Dosto qui avec ses potes se trouvait en pleine mutinerie. En gros, voilà le topo d’un roman dont la bizarrerie égale l’intérêt. L’auteur est inconnu et pourtant il mérite une attention future. Un veilleur de nuit a du temps pour écrire des romans noirs. » G.Delhasse, LE MATIN, quotidien belge du 31 05 99   « Le jeune lyonnais Frédérick Houdaer a écrit plusieurs textes littéraires. Soutenu par Frédéric Dard, il entretient une véritable passion pour la littérature. Avec ce roman, il nous fait découvrir le monde carcéral et le milieu mondain. Dosto, vingt ans, est incarcéré pour une attaque à main armée. Sa fiancée Fanny Charpentois ne l’a pas laissé seul. Cette jeune femme violée depuis son enfance par son père, entretient une haine qui se transformera en vengeance. Dosto, enfermé entre quatre murs avec ses copains de cellule, observe, lit des œuvres zen et tente de comprendre le moindre fait, le moindre geste, le moindre souffle sur sa vie, il ne veut pas sombrer dans l’habitude. Grâce à ses lectures, à ses réflexions, aucun jour ne se ressemble, aucune minute n’est égale à la précédente. Le lecteur suit ses pensées, ses pas dans cette prison. Il ne veut pas de prison intérieure et s’échappe par la philosophie. Tout va vite, les scènes sont dignes d’un scénario. Le va et vient entre l’intérieur et l’extérieur s’emboîtent. On veut savoir si chacun parviendra à réaliser son destin. Ce polar est remarquable par les scènes. Chaque personnage étudié avec soin nous donne un regard visionnaire sur la liberté. La mutinerie de la prison, le massacre, chacun sera libéré de sa prison. À garder dans sa bibliothèque pour le relire. »

Pascale Vannereux, NOTA BENE, mai 99

  « Action. Noires les horreurs dans une ville où une marionnette a pris l’habitude de bastonner un gendarme pour la plus grande joie des enfants. (…) Au final, on reste assez éloigné de Fedor D. mais l’écriture de ce jeune auteur transpire une envie corrosive de vitrioler les rapports de pouvoir qui régissent sa belle ville de province. La nôtre ? » Zine, 491, avril 99   « Un roman plutôt étrange, pas vraiment un polar. Le récit fragmenté, le dialogue presque théâtral, le jargon décapant, tout contribue à décrire un monde de violence et de désespoir, celui de la prison. (…) Ce qui frappe, c’est le style direct et immédiatement agissant qui se fait jugement du monde et déclaration de guerre. Cela donne du charme et légitime l’écriture de Frédérick Houdaer. » Andrea Genovese, LE BELVEDERE, juin 99   « Frédérick Houdaer s’essaye ici avec bonheur à l’art du roman noir. (…) » L’AMOUR DES LIVRES, guide magazine Poches & Policiers 99   «  (…) Grinçant et dérangeant, le premier roman de Frédérick Houdaer s’articule à merveille. »  

LIRE MAGAZINE

  Critiques sur la toile :   http://ileconte.free.fr/houdaer.htm

http://97938.aceboard.fr/97938-1131-23116-0-quot-idiot-qu...

 

Premières pages du roman :   http://lepapyrus.free.fr/rencarts/fhoudaer1.htm

LE MAKING-OFF DE "L'IDIOT N°2" 

 

Le commander? C'est ici.