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21/09/2022

"Angiomes" (coup de rétro)

il est historien de formation

si l’on en croit la légende qui figure

sous sa photo

dans le journal

il se fait fort de nous expliquer

le pourquoi de certaines superstitions

son analyse est censée mettre à mal

des légendes populaires

qui se perdent

dans la nuit des temps

à mieux regarder son portrait

on lit dans son regard une tristesse

incommensurable

sa veste rouge n’y peut rien changer

historien

 

14/11/2020

Les "ANGES PROFANES" sont là !

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Et cela ne fera pas plaisir à tout le monde !

Si vous comptez des lecteurs/trices de ce blog, cela peut vous concerner. Dans la période actuelle, il n'y a pas à mégoter : 300 pages de poésie, une préface signée Jean Marc Flahaut, aux Editions La Passe du Vent. Un collector en devenir (investissez dans la poésie dans l'intérêt de votre progéniture !).

Vu le contexte, les librairies fermées, les rayons "livres" des grandes surfaces transformés en scènes de crime... Pour vous le procurer, envoyez-moi un mail (frederick.houdaer@laposte.net). 

Deux critiques du recueil à lire ici.

 

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05/10/2020

Dans un mois...

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Parution novembre 2020.

Editions La Passe du Vent, 300 pages.

Préface de Jean Marc Flahaut.

Cliquez sur l'image pour voir le canasson en plus gros.

 

03/09/2020

Petit coup d'oeil dans le rétroviseur...

... avant la parution de "ANGES PROFANES"... Dans le plus grand des désordres chronologiques.

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"ARMAGUEDON STRIP", roman, éditions Le Dilettante

"L'IDIOT N°2", roman, éd. Le Serpent à plumes

"LA GRANDE EROSION", roman, éd. La Passe du vent

"NUIT GRAVE", poésie, éd. La Boucherie Littéraire

"POURQUOI JE LIS LES AMOURS JAUNES DE TRISTAN CORBIERE", essai, éd. Le Feu Sacré

"ANGIOMES", poésie, éd. La Passe du vent

"ENGELURES", poésie, éd. Oktonovo

"ENGEANCES", poésie, éd. La Passe du vent

"NO PARKING NO BUSINESS", poésie, éd. Gros Textes

"PARDON MY FRENCH", poésie, éd. Les Carnets du Dessert de Lune

"FIRE NOTICE", poésie, éd. Le Pont du Change

"CINEMA INFERNO" (avec J.M. Flahaut), poésie, Ed. Le Pédalo Ivre

 

Si vous peinez à vous procurer les plus anciens de ces titres, vous pouvez toujours m'écrire à frederick.houdaer@laposte.net

armaguédon strip,angiomes,engelures,engeances,no parking no business,pardon my french,fire notice,pourquoi je lis les amours jaunes de tristan corbière,nuit grave,la grande érosion

 

 

16/06/2020

Poésie non périmable

Quand Yves Artufel se fend d'une critique toute fraîche consacrée à un mien recueil vieux de quinze ans (mon premier) !

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11/12/2019

Dans quelques mois...

mes trois premiers recueils de poèmes (« ANGIOMES » 2005, « ENGELURES » 2011 et « ENGEANCES » 2012) reparaîtront EN UN SEUL VOLUME aux éditions « La Passe du vent », sous le titre « ANGES PROFANES » et avec une préface de Jean Marc Flahaut.

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Merci à ceux qui ont cru en moi.

 

03/05/2015

POÈME DATÉ

 

la librairie ferme ses portes

définitivement

elle baisse le rideau

juste avant le passage à l’euro

la lettre que j’ai reçue

l’annonce

et m’invite

ainsi que tous les amis de la librairie

à un pot d’adieu

j’y vais

je tire une gueule de six pieds de long

il se passe des choses plus graves

dans le monde

qu’une librairie qui ferme

me dit-on

des choses plus graves

où ça ?

je demande

dans le monde

en Afghanistan ou à New-York

me dit-on

et il est vrai que les décombres du World Trade Center

n’ont pas fini d’être déblayés

 

New-York justement

le bar où je me réfugie s’appelle Le New-York

il jouxte la librairie

je commande un café

avec de nombreux sucres

pour me plâtrer le ventre

 

à la table d’à côté

rêve à voix haute

un autre ami de la librairie

il me parle du trésor qui s’y cache

il me parle des milliers de livres enfouis dans les soutes du magasin

quand le libraire a commencé son métier

il y a quarante ans

il ne faisait aucun retour

il ne connaissait pas cette pratique

il a tout conservé

le gars a lui-même du mal à croire en ce qu’il me dit

tu imagines le stock ?

le dépôt ?

la braderie qui va avoir lieu ?

la liquidation totale ?

- 80% sur tous les ouvrages parus chez Bourgois

- 90% sur les Cahiers de l’Herne

- 100% sur les Céline dans la Pléiade

pour un tome acheté

cinquante Folio ou 10/18 d’offerts

 

je vois des personnalités locales

entrer et sortir de la librairie

en nombre

j’en vois des que je ne porte pas dans mon cœur

des que je n’imaginais pas aimer les livres

 

me prend tout à coup

l’envie d’aller à la piscine

 

Frédérick Houdaer, in "ANGIOMES"

 

17:17 Publié dans a.2) MES TEXTES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : angiomes

11/06/2011

Un recueil qui vous veut (fait) du bien

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Enfin ! Loin de mes romans, jaillit "ENGELURES". Ma récidive poétique après "Angiomes" !

Publié par les éditions Oniva. Petit tirage, forcément. Tant mieux. Un collector recommandé par certains mais pas à tous. C'est rien que pour les initiés qui, s'ils veulent le découvrir, doivent :

a) avoir lu tout Brautigan

b) avoir lu tout Fante pour oublier Brautigan

c) avoir lu tout Cendrars pour oublier Fante

etc.

y) oublier les lignes précédentes

z) envoyer un chèque de 12 € (10€ le bouquin + 2 € de frais de port) à l'ordre de F.Houdaer (adresse : 105 rue Hénon 69004 Lyon). Précisez bien le titre du livre demandé.

Que dire d'ENGELURES, sinon que j'y délivre 69 portraits de femmes… 69 poèmes dé(sen)chaînés, (dés)enchantés, (dés)envoûtés... et sans parenthèse. Ni point de suspension.

Quelques échantillons représentatifs de ce recueil… distillés par Eric DejaegerHélène Dassavray et Katia Jaeger (ou par mes soins). Et les avis d'Etienne Faye, du Dj Duclock et de Sébastien Fritsch.

Vous voilà prévenu !

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02/03/2005

ANGIOMES

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Recueil de poèmes. Éditions La Passe du Vent,

9 euros, ISBN 2845620756

Comment vous le procurer ? Vous pouvez essayer de le trouver chez votre libraire préféré (bon courage).

Solution plus SÛRE : le commander (9 € + 3 € de frais d'envoi = 12 €) à F.Houdaer 105 rue Hénon 69004 Lyon. Précisez bien le titre du livre.

 

 

Revue de presse:

ANGIOMES     

« FREDERICK HOUDAER : ECRIRE SIMPLEMENT, SIMPLEMENT ECRIRE Du polar au poème, du noir au réseau, de l’écrit à la voix, l’urgence de l’écriture La seule fois où il s’est arrêté d’écrire, Frédérick Houdaer a vu un kyste se former sur son poignet droit. Il a été question de chirurgie. L’écrivain a repris l’écriture. Le corps menaçant s’est résorbé en deux jours. Frédérick Houdaer raconte l’anecdote avec un effroi secrètement amusé. Car il y a peu de chances qu’il cesse jamais d’écrire, et pas seulement pour raison de santé. Mais parce qu’il n’a jamais cessé d’écrire. « À 8 ans et demie, j’ai vu une émission à la télé. J’ai dit à ma mère : « Je veux être écrivain ». L’émission parlait de Jules Verne. On ne peut pas dire que dans sa quête d’une écriture toujours plus proche du réel, d’elle-même, de celui qu’elle exprime, il ait renié ce patronage.

Ainsi dans « Angiomes », ces textes au ras de l’émotion, au plus intime du ressenti, au plus précis du quotidien : « Quelque chose de très simple, de très accessible – éviter la littérature » pour dire sans artifice, et avec d’autant plus de force, la vie d’un écrivain établi sur le plateau de la Croix-Rousse, et surtout pas retranché du monde qui l’entoure.

Frédérick Houdaer n’a jamais fait qu’écrire. Plus quelques-uns de ces autres métiers auxquels doit se plier celui qui veut vivre en écrivant. Trieur de verre, vendeur au porte à porte, veilleur de nuit… et agent d’accueil dans un foyer de nuit pour s.d.f. « J’y ai perdu mes idées de gauche ». Les idées de droite ne sont pas plus de mise dans une écriture qui pourtant, est profondément, viscéralement politique. Parce qu’elle donne une vraie vision du monde, nette et sans bavure. Et montre la société sans fard – mais non sans tendresse ni sensibilité, et encore moins sans humour. « On m’a traité de pornographe et de puritain, de fasciste et de gauchiste. J’avoue que si le choix est entre Georges Bush et Michael Moore, je suis mal ! »

L’écriture de Frédérick Houdaer est d’énergie pure. Le même choc dans ce recueil de poèmes que dans les cinq romans ressortissant du genre « noir ». Mais « Angiomes » n’est pas plus de la simple poésie que « L’idiot n°2 » ou « Je viendrai comme un voleur » ne sont du polar classique. C’est l’expression d’un même engagement, assumé aussi bien dans les ateliers d’écriture qu’il anime, dans le site Internet où il intervient presque quotidiennement, « pour donner un petit signal ». Et dans l’écriture, en chair et en os, du théâtre : « Je vais aller de plus en plus vers l’oralité. Vers quelque chose qui n’est pas virtuel, vers le corps des comédiens ». Dans l’urgence d’écrire, l’urgence d’être. »

Jean-Philippe Mestre, LE PROGRÈS, jeudi 31 mars 2005

 

« Notre coup de cœur va à un recueil de poèmes que nous avions gardé à la manière d’une jarre d’eau bien fraîche pour atténuer les violences livresques comme un retour à de la west-coast après les outrances d’une soirée free jazz. C’est le contraire qui nous assaille. Angiomes de Frédérick Houdaer aux éditions la passe du vent nous cueille à l’estomac avec un hommage à Bukowski et ses vers nous mettent dans un état de doute et d’angoisse amère. A lire sur un rocher désert face à des vagues de fin d’été. »        François JOLY, www.sangdencre.org

 

« On le connaît depuis quelques années cet écrivain très doué qui navigue allègrement du roman policier à la critique littéraire, en passant par des animations scolaires. Il est resté poète et « La Passe du Vent » publie ses « Angiomes ». Un extrait :

elle continue de me regarder au dessus de la table / et tout ce qu’elle voit / c’est un type à l’air absent / qui s’appuie sur une tartine avec ses dents / pour ne pas mordre le plancher »

André Mure, LE PROGRÈS, 17 01 05

 

PORTRAIT

 « FRÉDÉRICK HOUDAER LE JOUEUR Il y a ceux qui, gardant plusieurs portes ouvertes, ne savent pas vraiment quoi faire de leur vie. Lui, il n’a eu qu’une porte d’entrée dans l’existence : être écrivain. La maladie de l’écriture l’a pris tout petiot : à huit ans et demi, mesdames, messieurs, Frédérick Houdaer écrit ces deux premières nouvelles. Deux histoires très tristes sur un faucon au Moyen-Âge. Il faut dire que dès l’âge de six ans son père le laissait dans la bibliothèque pour adultes de Reims où ils habitaient à l’époque. Pratique : elle est ouverte même le dimanche. Reclus, le petit Frédérick s’invente un monde dans les livres. Ce sera sa vie. À sept ans il raconte le soir des histoires à son petit frère pour l’endormir. La vision d’un documentaire sur Jules Verne à la télé sonne le glas : il sera écrivain. Quand il revoit La Nuit du Chasseur aujourd’hui, il se dit que ce n’est rien d’autre que le plus grand documentaire jamais réalisé sur son enfance. Un père absent, une atmosphère où la religion est omniprésente : sa mère, scientifique pure et dure, finit par devenir Témoin de Jéhovah. En cachette de son père, il fait du porte à porte mystique jusqu’à l’âge de quatorze ans. Autodidacte complet, il se sépare du lycée en terminale et se glisse définitivement dans l’écriture. Un premier livre qu’il ne finit pas à dix huit ans et six mois plus tard, un vrai roman aussi achevé que son titre : Jérémie Bonnevay ou la conscience défigurée des derniers enfants terribles ! Il rit encore de sa naïveté, mais passe sous silence l’aplomb qu’il lui fallait pour aligner 450 pages. « Je me suis dit si je n’ai pas 180 pages, ce ne sera pas un roman ». Il l’envoie partout, personne ne répond. « Je crois vraiment avoir cumulé tous les défauts d’un premier manuscrit. J’ai le sentiment d’avoir été très loin dans la lourdeur ! » Par réaction à ce flot d’humour involontaire, il écrit ensuite des nouvelles. Le genre lui convient mieux, il se sent plus capable d’être rigoureux. Frédéric Dard a un coup de cœur pour l’un de ses recueils. Il a 22 ans. Le temps de la publication n’est pas encore là, mais ça ne va plus tarder. À l’aise dans le genre noir, il perd sept kilos en écrivant comme un fou furieux « L’idiot n°2 » pour le Serpent à Plumes. Bouquin archi-violent sur la prison, il triture son écriture dans un style haché et baroque mâtiné d’humour très noir. « Je ne lisais que du Michaux à l’époque. Ça mettait la barre un peu haut mais au moins ça m’obligeait à la concision. ». S’il n’est pas autobiographique, L’idiot n°2 reste pour lui son livre le plus personnel, fier de la justesse avec laquelle il a réussi à parler de l’univers carcéral. La Grande Érosion sera moins bien reçue. Dommage, l’idée ne manquait pas de piment : « Je voulais faire un Twin Peaks provincial, franchouillard. J’imaginais Twin Peaks filmé par Chabrol, ce qui change tout ». Le mélange, la fantaisie, l’humour, Frédérick Houdaer n’en manque pas, et l’idée de changer de genre comme de lectorat l’amuse. « Le genre noir est suffisamment ouvert pour que je ne m’y sente pas trop à l’étroit. Mais il n’y a rien de pire pour moi que les gens qui écrivent du noir et qui ne lisent que du noir. Ce serait suicidaire pour moi. » Il poursuit sa route, écrit de la poésie, « du mauvais théâtre aussi », trois pièces dont il ne retient qu’une à la lourdeur assumée « Un sécateur pour Raspoutine », du « sous Alfred Jarry très efficace ». Lyonnais depuis l’âge de onze ans, c’est finalement une conférence à la Villa Gillet sur « la duplicité du romancier » qui va lui procurer de la façon la plus inattendue son nouveau rôle littéraire. Une connaissance lui propose de participer à la collection « Faits Divers » de… Gérard de Villiers ! Il a trois mois pour exécuter la commande. En un mois il écrit l’histoire de Sébastien Poligozzi, sorte de Vautrin de province qui joue au curé malfaiteur pour pallier aux inconvénients de son divorce ! Autobiographie déguisée, Je viendrai comme un voleur, s’il reste pour lui le plus faible de ses trois bouquins du point de vue de l’écriture, est aussi son livre le plus ludique, le plus lisible, auquel il reste pour cela très attaché. « C’est mon premier bouquin que ma mère finit de lire ! ». Il se plaît à conquérir un public complètement différent. « C’est un bouquin que tu trouves dans les relais H, dans les gares, mais vraiment dans les coins qui craignent le plus, juste à côté des bouquins pornos. C’est le vrai bouquin de gare ». Si la légèreté est un art auquel il accède aujourd’hui, il n’en reste pas moins lui-même : il se refuse à prendre un pseudo et a l’intelligence de ne surtout pas jouer à l’anticlérical primaire. Bourré d’humour, Je viendrai comme un voleur s’amuse à être une métaphore parfaite du romancier, rempli de private jokes et d’observations sur la vie de province. Il se fait un devoir d’apporter une noblesse à une collection qui en manquait sérieusement et a déjà écrit le suivant qui se déroule entièrement dans une résidence pour personnes âgées. « Gérard de Villiers m’a fait un gros chèque pour un bouquin où des mamies parlent de paquets de papillotes périmées pendant tout un chapitre ! Je trouve ça magnifique. »

Luc Hernandez, LE PETIT BULLETIN, janvier 02