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24/01/2021

Traduit

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Cette année me verra traduit en deux langues étrangères. C'est Dainius Gintalas (ici photographié lors d'un Cabaret Poétique, il y a cinq ans presque jour pour jour) qui s'y colle le premier et translatera en lituanien plusieurs textes de "Fire Notice".

Dans la foulée, me voilà invité à "l'International Poetry Spring Festival" qui se tient à Vilnius fin mai. Je croise les doigts.

 

03/09/2020

Petit coup d'oeil dans le rétroviseur...

... avant la parution de "ANGES PROFANES"... Dans le plus grand des désordres chronologiques.

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"ARMAGUEDON STRIP", roman, éditions Le Dilettante

"L'IDIOT N°2", roman, éd. Le Serpent à plumes

"LA GRANDE EROSION", roman, éd. La Passe du vent

"NUIT GRAVE", poésie, éd. La Boucherie Littéraire

"POURQUOI JE LIS LES AMOURS JAUNES DE TRISTAN CORBIERE", essai, éd. Le Feu Sacré

"ANGIOMES", poésie, éd. La Passe du vent

"ENGELURES", poésie, éd. Oktonovo

"ENGEANCES", poésie, éd. La Passe du vent

"NO PARKING NO BUSINESS", poésie, éd. Gros Textes

"PARDON MY FRENCH", poésie, éd. Les Carnets du Dessert de Lune

"FIRE NOTICE", poésie, éd. Le Pont du Change

"CINEMA INFERNO" (avec J.M. Flahaut), poésie, Ed. Le Pédalo Ivre

 

Si vous peinez à vous procurer les plus anciens de ces titres, vous pouvez toujours m'écrire à frederick.houdaer@laposte.net

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08/07/2015

JUBILÉ

il est historien de formation

si l’on en croit la légende qui figure sous sa photo

dans le journal

il se fait fort de nous expliquer

le pourquoi de certaines superstitions

son analyse est censée mettre à mal

des légendes populaires qui se perdent dans la nuit des temps

à mieux regarder son portrait

on lit dans son regard une tristesse incommensurable

et sa veste rouge n’y peut rien changer

 

extrait de "FIRE NOTICE"

 

10/05/2015

Remise à niveau (anglais) # 23

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FIRE NOTICE

09/11/2014

C’EST CELUI QUI DIT QUI

 

je demande peu de choses à mes frères

je leur demande beaucoup

je leur demande tout

mais pas ce qu’ils s’imaginent

de l’imagination de toute façon

ils en ont peu

et le peu qu’ils ont

ils ne savent s’en servir

que pour réduire leur monde

je demande peu de choses à mes frères

mais je connais le rôle infiniment précieux

infiniment terrible

qui est le leur

dans ma vie

une fois qu’ils l’ont rempli

sans  même s’en être rendus compte

je n’ai plus qu’à aller courir dans mon quartier

de façon à dessiner de drôles de figures au milieu des immeubles

à tenter des trajectoires capables de changer la ville

le monde

et le fond de mon cœur

et ce qui le ronge trop facilement


 

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Extrait de "FIRE NOTICE".

Le commander ? ICI (commande papier) ou (commande par internet)

En savoir plus ? Cette notule...

18/12/2013

Où l'on continue de parler de "FIRE NOTICE"

" Quand y a-t-il poésie ?

Dès qu'il y a langage ? Dès qu'il y a écoute ? Dès qu'on le décide ?

Dès qu'il y a un peu de tout cela sans doute, et dans des proportions que je ne m'aviserai pas de démêler, la tâche étant au-dessus de mes capacités.

Par contre, j'affirme que dans Fire Notice de Frédérick Houdaer il y a poésie. Sans rime, sans ponctuation presque, sans lyre, sans vers ou alors en ombres, poésie quasi nue, mais poésie. Pourquoi ? Parce qu'il y reste le langage, et que cela suffit pour être au cœur d'où ça pulse.

Mais langage avec quelle façon ? Eh bien, en surface à la façon moderne, c'est-à-dire sans manières, j'ai envie de dire sans chichis, langage offert un peu comme un apéritif à des amis qui passent, pour parler de tout et de rien, de la vie comme elle va, de la magie, de la souris de l'ordinateur, de tatouages, du catalogue de La Redoute, de forains aux portes de la ville, en vrac tout ça, en coq-à-l'âne assumé aussi parfois, avec, quand les sujets, les références, deviennent plus graves, mille pudeurs, délicatesses, je le répète, exactement comme avec des amis. Et en profondeur ? Ah, là, du classique ! Car c'est rien de moins qu'un recueillement qui nous est proposé, comme depuis toujours et jusqu'à récemment encore avec les vrais poètes. Le langage comme naissance du monde et de soi. Départ et fin, terminé, tout est dit. Mais attention ! Là encore sans appuyer ! Comme si de rien n'était. À vous de voir, vous êtes du voyage ou vous restez à quai, vous avez le droit de mourir sans avoir vécu.

Un petit moment entre amis pour sans façon prier, le café du village transformé en église, voilà la poésie de Frédérick Houdaer.

On en a bien besoin. "

Marc PELLACOEUR

 

Tout savoir (et commander) "FIRE NOTICE"

 

 

 

 

07/12/2013

Une nouvelle critique de "FIRE NOTICE"

 

" Si l'on excepte quelques points d'interrogation clairsemés, aucune ponctuation ne vient ralentir le rythme de ces poèmes alertes et nerveux. Tous ces fragments de vie volés au quotidien sont le reflet fidèle d'une époque improbable où l'imagination et la réalité flirtent sans pudeur. Oui, « la fin du monde / a bel et bien eu lieu / une fois / deux fois / dix fois / on a fini par ne plus y prêter attention ».  Mais non, voyons, pas d'affolement, inutile de lire les consignes d'incendie car « libre à nous... / de redevenir des anges/ aucune justification ne nous sera demandée ». On suit l'auteur au fil de quelques projets saugrenus comme celui de se faire tatouer les titres de ses recueils sur l'épaule droite ou d'explorer internet pour tout savoir sur la déesse Athéna. « Pas de quoi m'empêcher d'écrire » dit-il, même avec un voisin encombrant et bruyant. Houdaer écrit une poésie qui passe très bien à l'épreuve du gueuloir flaubertien : il y a un rythme interne et un tonus contagieux. Signalons enfin la belle et sobre réalisation de l'ouvrage ce qui complète agréablement le bonheur de lecture. "

Georges Cathalo

 

 

Tout savoir sur "Fire Notice" (lire les critiques, le commander...) ?

 

18/10/2013

DEUX nouvelles critiques de "Fire Notice" !

" FIRE NOTICE

Frédérick Houdaer écrit des poèmes comme on écrit des réflexions, des pensées, des anecdotes, des souvenirs, des constats… Ainsi tout fait encre, du comportement de ses enfants, très présents dans ses textes, à ses propres attitudes, à toute heure de la journée. Autant dire que l’autobiographie est le principal moteur de cette poésie directe et qui ne cherche nullement à affadir son franc-parler. Comme souvent dans cette problématique d’écriture, la vivacité de la langue tourne à l’humour, voire l’autodérision je n’ai pas fini / de me prendre ma propre paille / dans l’œil Je pense dans un autre genre à un Roger Lahu. De même la recherche permanente verbale permet de sublimer la parole : je me passe l’épée caféine au travers du corps. L’auteur laisse éclore son penchant récurrent pour le spiritisme ; de même aime-t-il affirmer une certaine fibre mâle ou masculine. Ce recueil de Frédérick Houdaer se lit d’un seul coup d’œil ; à la fois grave et léger, tour à tour : il fait montre surtout d’une réelle et salubre fantaisie. "

 

J'étais déjà fort heureux de découvrir cette critique signée Jacques Morin (pour la revue Décharge)... quand je suis tombé sur cet article tout frais de François-Xavier Farine !

 

daniel morin,fire notice,revue décharge,françois-xavier farine

 

 

09/10/2013

"Fire Notice" (nouvelle critique)

 

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Après Paola Pigani, Patrice Maltaverne & DJ Duclock, c'est au tour de Jack Chaboud de parler de mon nouveau recueil :

"  Le poète ne prend plus son luth ou son revolver, il prend la vie à bras le corps, avec douceur et violence,  avec élégance et vulgarité, mais sa tache est bien plus difficile que celle des aèdes qui l’ont précédé, car le monde est plein de trop d’usage et trop de raison, alors que lui tente de l’enchanter. C’est ainsi que Frédérick Houdaer, âme d’un cabaret poétique lyonnais, directeur de collection sur un Pédalo Ivre, nous dit une de ces poésies contemporaines à la langue crue, à la langue rude, à la langue belle. Qu’il murmure quand  « il relit les noms qui s’effacent de son carnet d’adresse », qu’il sourit quand il tente  « je dis, j’aime l’argent, sans convaincre quiconque, à commencer par moi, mais j’essaye », qu’il rit, quand il constate que « certains esclaves posent leurs pieds sur des bureaux de ministre » ou qu’il crie « cette journaleuse avec sa bouche en cœur et son sex toy de micro à la main », Frédérick Houdaer, poète urbain se saisit des mots qu’il apprivoise pour nous rendre compte de la seule ironie dont il peut disposer, quand le diable ne veut même pas faire un pacte avec lui : car ceux qui pourrissent notre monde sont les protégés de Satan, et ce ne sont pas des poètes. "

Jack Chaboud