UA-136760349-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

09/10/2013

"Fire Notice" (nouvelle critique)

 

houdaer_c1.jpg


Après Paola Pigani, Patrice Maltaverne & DJ Duclock, c'est au tour de Jack Chaboud de parler de mon nouveau recueil :

"  Le poète ne prend plus son luth ou son revolver, il prend la vie à bras le corps, avec douceur et violence,  avec élégance et vulgarité, mais sa tache est bien plus difficile que celle des aèdes qui l’ont précédé, car le monde est plein de trop d’usage et trop de raison, alors que lui tente de l’enchanter. C’est ainsi que Frédérick Houdaer, âme d’un cabaret poétique lyonnais, directeur de collection sur un Pédalo Ivre, nous dit une de ces poésies contemporaines à la langue crue, à la langue rude, à la langue belle. Qu’il murmure quand  « il relit les noms qui s’effacent de son carnet d’adresse », qu’il sourit quand il tente  « je dis, j’aime l’argent, sans convaincre quiconque, à commencer par moi, mais j’essaye », qu’il rit, quand il constate que « certains esclaves posent leurs pieds sur des bureaux de ministre » ou qu’il crie « cette journaleuse avec sa bouche en cœur et son sex toy de micro à la main », Frédérick Houdaer, poète urbain se saisit des mots qu’il apprivoise pour nous rendre compte de la seule ironie dont il peut disposer, quand le diable ne veut même pas faire un pacte avec lui : car ceux qui pourrissent notre monde sont les protégés de Satan, et ce ne sont pas des poètes. "

Jack Chaboud

Les commentaires sont fermés.