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03/09/2020

Petit coup d'oeil dans le rétroviseur...

... avant la parution de "ANGES PROFANES"... Dans le plus grand des désordres chronologiques.

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"ARMAGUEDON STRIP", roman, éditions Le Dilettante

"L'IDIOT N°2", roman, éd. Le Serpent à plumes

"LA GRANDE EROSION", roman, éd. La Passe du vent

"NUIT GRAVE", poésie, éd. La Boucherie Littéraire

"POURQUOI JE LIS LES AMOURS JAUNES DE TRISTAN CORBIERE", essai, éd. Le Feu Sacré

"ANGIOMES", poésie, éd. La Passe du vent

"ENGELURES", poésie, éd. Oktonovo

"ENGEANCES", poésie, éd. La Passe du vent

"NO PARKING NO BUSINESS", poésie, éd. Gros Textes

"PARDON MY FRENCH", poésie, éd. Les Carnets du Dessert de Lune

"FIRE NOTICE", poésie, éd. Le Pont du Change

"CINEMA INFERNO" (avec J.M. Flahaut), poésie, Ed. Le Pédalo Ivre

 

Si vous peinez à vous procurer les plus anciens de ces titres, vous pouvez toujours m'écrire à frederick.houdaer@laposte.net

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29/11/2016

Une nouvelle lecture de "PARDON MY FRENCH"

jean azarel,pardon my french

 

Commençons par un aveu nécessaire en ces temps où la repentance est inéluctable pour exister : je n’ai jamais jusque là été emballé (sic) par les œuvres poétiques de Frédérick Houdaer. « Pardon my french » est pourtant le 4è livre de l’intéressé que je possède (alors que si ça se trouve il n’en a aucun de moi, sauf que maintenant que j’ai écrit cette chronique plus dithyrambe que bique, je vais pouvoir lui demander de répondre à cette lancinante question), mais soit je les ai mal lus, ça m’arrive, soit ils étaient moins bons, c’est envisageable. Toujours est-il qu’à la fin de « Pardon my french » j’ai éprouvé le besoin d’en parler en bien. C’est que, (bonne) mine de rien, nous partageons (le savions nous ? je prends le risque du nous) avec Frédérick le postulat d’une écriture pince sans rire, affirmativement provinciale, délicatement désabusée, voire roublarde, capable de sublimer sans tambours ni trompettes la chiennerie de la vie dont s’offusquent en catimini nos cœurs d’artichaut. A la bonne adresse « Chez Fred » le lecteur attentif verra jouir à répétition un moteur de rolls dans une carrosserie de deux chevaux. Sans chichis ni effets de style (il y en a suffisamment comme ça dans une certaine poésie), sans oxymores psychodrameux ou chiantes allégories, le stylo magique d’Houdaer rend la banalité de l’existence aussi légère qu’un nuage de lait dans un biberon de pétrole. Chapeau (le sien) ! Chaque poème est tout autant un instantané doux-amer sous préservatif d’humour parfois vache, une chronique faussement minimaliste des situations dans lesquelles s’est fourré, ou se trouve embarqué, l’auteur. Diantre, il y a du Buster Keaton, que dis-je, du Jean Carmet, du Gary Cooper aussi, dans cet homme là ! « Pardon my french », ce titre à la mords moi le nœud a le bon goût velouté (bien que mâtiné d’un fond de pierre à fusil), de se contenter d’agréables suçons sur la bête. O joie, ils conduisent sans crampe au mollet et avec justesse au même résultat de la dénonciation des petites et grandes faiblesses, les nôtres comprises, de ce foutu monde.

« Que fait Jean-Pierre Siméon ?

sur le site de you porn

on ne trouve pas de catégorie poetry

moi

je dis cela

c’est pour faire avancer les choses ».

Mieux que la ringarde méthode Assimil « Pardon my french », est le cadeau de Noël idéal pour apprendre la langue française à moindres frais.

Jean Azarel, le 24 novembre 2016

 

Commander l'ouvrage? ICI

 

 

18/09/2016

"Pardon my french", encore...

Mince, mon dernier recueil de poèmes fait encore causer. Cette fois, sur deux sites assez inattendus :

- sur Poezibao, une formidable critique de Jean-Pascal Dubost.

- sur Remue.net

On fête ça avec une belle chanson ?

 

15/09/2016

Remerciements à Cathy Garcia-Canalès

 

 

19/07/2016

"PARDON MY FRENCH" lu par Michel Thion

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Houdaer nous attend au tournant



Lu cet après-midi, en vitesse, " Pardon my french " (éd : Carnets du dessert de Lune), le dernier ouvrage de Frédérick Houdaer. Parenthèse, Houdaer ça se lit toujours en vitesse, je ne sais pas pourquoi, ça ne lui enlève rien, mais peut-être lui le sait-il ? 
Poésie. " Pardon my french " c'est de la poésie. De plus en plus, pas de doute. On s'éloigne de ces " short short " qu'il aime tant, à la Fredric Brown, où seule la chute importait.

Mais pourtant, c'est bien du Houdaer, comme d'hab, par certains côtés. L'impression de marcher pieds nus dans du gravier, au lieu d'être en ballerines sur un plancher ciré, comme chez les bons poètes qui font bêtement ricaner Houdaer. Très agréable les grands planchers cirés, un peu glissants, on y danse une valse viennoise à chaque fois qu'on dit " file-moi le sel ! "

Chez Houdaer, c'est plutôt une espèce de " frrrrtt, frrrrtt ! " que l'on soulève en marchant avec ses croquenots, dans ses racontars étranges qui trainent un peu des pieds.

Mais là, il y a un tournant, au coin du bois, là ou Houdaer nous attend. (Noter la jolie assonance " là où Houdaer " pour un peu on le chanterait…). Le tournant, c'est que Houdaer, dans ce nouveau livre, sans qu'il y paraisse vraiment, change radicalement de point de vue, sans prévenir : Il vit ce qu'il raconte au lieu de raconter ce qu'il vit, comme le Houdaer d'avant (ou bien doit-on dire l'Houdaer d'avant ?).

Le tournant, c'est que Houdaer passe ici du transfert situationnel au transfert personnel comme diraient les locuteurs de langues signées. Le texte devient performatif, le texte agit directement sur le lecteur/auditeur, le lecteur devient le poète, le texte devient poème, le texte n'agit pas sur le lecteur, le texte agit le lecteur.

Sans transition et sous les apparences de ces petits récits, plus ou moins anodins, ce qu'il nomme faute de mieux la "poésie du quotidien", on est entré en profondeur dans la poésie. C'est un choc. Vous vous baladez en pédalo le long d'une plage peinarde, vous regardez vaguement le fond de la mer à quelques mètres, et vous vous retrouvez à pédaler comme une buse au-dessus de la grande fosse du pacifique.

On n'en est encore qu'à l'orée du virage, au début de l'entrée, mais de ces virages on ne fait pas demi-tour, pas de retour en arrière.

Bref, il va mal le prendre, mais il aura tort, je dirais qu'ici et maintenant, Houdaer devient poète pour de bon.

Et ce n'est pas à cause du côté " trash " de sa langue. S'il n'y avait que ça ce serait du dumping poétique, une facilité bien peu rentable. C'est seulement une marque de justesse, d'exactitude de l'expression. En fait c'est une politesse faite au lecteur, de ne pas le prendre pour une petite chose fragile. Il est capable de vivre la vie, le lecteur d'Houdaer, et de marcher pieds nus dans le gravier. 

La preuve de ce que j'élucubre ici, s'il en faut une : le titre. L'expression utilisée par les anglais qui viennent de dire un gros mot comme on lâche une caisse est " pardon the french ". Houdaer, dans un joli lapsus, intitule " pardon my french ". Et le " french " d'Houdaer nous ouvre la porte de cette poésie activiste émergente à lire comme un premier livre. 

Michel Thion



" Pardon my French " de Frédérik Houdaer aux éditions Les Carnets du Dessert de Lune - 80p. 12 €

Le commander, ICI

 

 

16/06/2016

Vrac de vrac # 37

Jérôme Leroy parle de mon livre "PARDON MY FRENCH" du côté de chez "Causeur", et c'est pour me mettre dans le même sac que Jean-Claude Pirotte et Jean-Pierre Andrevon ! ça fait longtemps que je n'avais pas été aussi bien traité !

Autrement ? Une photo de ce qui aura été ma dernière lecture avec "Le syndicat des poètes qui vont mourir un jour" (c'était à la Mjc de Chaponost).

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(de g. à d. : Michel Thion, Chéri-Bibi, Paola Pigani, Bernard Deglet, Samantha Barendson, Yve Bressande)

J’ai quitté ce collectif voilà peu, et la qualité des membres qui le composent (du temps où j'en faisais partie) n’est pas en cause. C’est juste que la vie blabla, la tectonique des plaques blablabla, les phéromones blablablabla… sans compter l’influence de la lune sur les 70% (80%?) de flotte qui nous compose, les « forces secrètes de la poésie » comme disait Tonton Cocteau, et tout le toutim.

La suite ? 

 

02/06/2016

« PARDON MY FRENCH » (présentation en n’images qui bougent)

Je ne sais pas pourquoi, c’est toujours quand il pleut (matez la qualité de la lumière dans cette vidéo, on dirait un film polonais de Zulawski datant du début des années 70) et après une nuit presque blanche (matez mes cernes) que j’enregistre mes p’tiotes vidéi.

À venir, d’autres vidéi consacrées aux « 76 clochards célestes » de Thomas Vinau , au dernier recueil de Natyot et/ou au poète Roger Lahu. 

Commander l'ouvrage ? ICI.

 

28/05/2016

Vrac de vrac # 36

Les critiques éclosent (c'est le printemps) autour de "PARDON MY FRENCH", mon dernier livre Après celles de Patrice Maltaverne et celle de Jacques Morin, voici celles signées Michel Thion, Thierry Radière et Marie-Pierre Soriano.

Je vais l'écrire très simplement : ça me fait un bien fou. J'en ai besoin en ce moment.

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(Photos de Jean-Christophe Belleveaux) 

Autrement, pour élargir le cirque cercle, du côté de REALPOETIK, ils ont remis ça pour un cinquième numéro. Je vous conseille tout particulièrement la causerie édifiante de Grégoire Damon autour du dernier opus signé... Gégé Depardiou.

Autrement ? Je retrouve dans mes archives perso (1) cette note qui remonte à quatre ans jour pour jour :

"Propos tenus par Guillaume Musso dans le Journal Inattendu de RTL le 28 mai 2012 : Je suis curieux de tout, j'ai le goût des autres, je mets un point d'honneur à ne pas être sectaire, à aborder les situations et les gens sans préjugé... Je ne suis jamais dans la séduction."

Et l'on se quitte avec fille et guitare (ça vaut mieux) :

 (1) : Quand je mourrirai, je donnerai mes archives à la Bibliothèque de ma ville... Ils seront atterrés !

 

12/05/2016

« PARDON MY FRENCH » : présentation & premières critiques.

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Que trouvons-nous derrière ce vilain titre en anglais ? Des histoires de pigeons (humains & animaux). Un solstice d’hiver. Une télé sans le son. Plein de scènes de café. Paul Gégauff et Bertrand Cantat. Des rêves érotiques qui font à peine bander. Dan Fante et Ezra Pound. Playmobils & Legos. Un tueur professionnel qui s’essaye au dessin. Une terrasse en Saône-et-Loire. Un magicien « vu à la tévé » incapable de réussir le moindre tour de passe-passe. Des femmes & des lectures (nombreuses). Des souvenirs de prison, de stade & de ferry. Un méchant petit poème sur Jean-Pierre Siméon. N’en jetez plus…

 

Quelques critiques :

« Un niveau d’anglais très pauvre. Un français guère meilleur. »

Renaud Camus

 

« Niveau lyrisme : zéro. Ni souffle, ni écharpe. »

André Velter

 

« (…) J’aime les losers, mais il y a des limites. »

Marc Lambron (académicien rock)

 

Le commander ? ICI ou

Il est également commandable sur le site de la Fnac

 

Du côté des véritables critiques, lire

- celle signée Jacques Morin

- celle signée Michel Thion

- celle signée Patrice Maltaverne