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25/09/2021

"Décharge" & "Anges profanes"

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« Il s’agit d’un triptyque qui réunit des recueils déjà publiés entre 2005 et 2012 : ANGIOMES, ENGELURES, ENGEANCES. On voit bien que les trois mots à la première syllabe identique n’ont strictement rien à voir, à ce détail près. Et le titre général joue encore sur le même son… C’est un peu l’esprit de l’ensemble, un peu ludique. Frédéric Houdaer est avant tout un narrateur, quelqu’un qui raconte des histoires, des anecdotes, des petits faits, des instantanés qui prennent sous sa plume une certaine importance, mais qui conservent cependant une certaine dose de superficialité, comme une façon de garder les choses à distance quelles qu’elles soient et de ne surtout jamais se prendre un tant soit peu au sérieux. L’auteur raconte son quotidien, de menus faits. Il émaille ses micro-récits de notations amères, sordides, féroces, souvent drôles. Les thèmes de prédilection restent l’écriture, l’écrivain parle de ce qu’il fait et de ce qui le fait. Et de tout ce qui tourne autour de l’écriture. Le fait même d’écrire, avec ses « making-off » par exemple, comme en abyme. Également, un peu plus leste, le domaine érotique en général qui ne le laisse pas indifférent. Avec des incises plutôt audacieuses ou salées. La poésie de Frédérick Houdaer est avant tout narrative. Très peu de comparaisons, quasiment aucune image. Tout est dans le clin d’œil, cette complicité qu’il établit aussitôt avec son lecteur. Une façon d’être sur le même terrain de jeu où les anges ont ôté ailes et auréole pour saluer leur compère, ce cavalier cambré en arrière sur son cheval à pic.
Frédérick Houdaer, ANGES PROFANES (éd. La Passe du Vent) »
 
Jacques Morin, Revue "DECHARGE" n°191

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19/12/2018

"Cinéma Inferno", nouvelle critique...

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... signée Jacques Morin dans le numéro de décembre de la revue "Décharge" :

" La poésie appliquée au cinéma. Le cinéma détourné par la poésie. Dès le titre. Les deux larrons s'accordent comme Taviani ou Cohen. On ne les distingue pas bien d'ailleurs l'un de l'autre. L'un plus lyonnais peut-être... Mais sinon, c'est le même esprit d'humour et de dérision qui l'emporte. Chacun remonte sa filmographie personnelle depuis l'enfance. Je suis toujours frappé dans la découpe des vers du prosaïsme bon teint qui émane, tout un aspect narratif qui entre dans la page et qui fait mouche chaque fois. Le côté image inventive laisse la place à la perception pointue de la réalité, dans un réalisme réactivé et critique qui débouche souvent sur une clôture comique. "

 

Commander "Cinéma Inferno" ? Ici

 

22/11/2016

"Carnet d'un petit revuiste de poche"

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Le revuiste se vit revue. Il ne marche pas à l'année, avec une date bien précise d'anniversaire. Il marche au trimestre et au quantième. Il vieillit à chaque livraison et il fait bien son nombre de numéro.

Jacques Morin

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12/05/2016

« PARDON MY FRENCH » : présentation & premières critiques.

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Que trouvons-nous derrière ce vilain titre en anglais ? Des histoires de pigeons (humains & animaux). Un solstice d’hiver. Une télé sans le son. Plein de scènes de café. Paul Gégauff et Bertrand Cantat. Des rêves érotiques qui font à peine bander. Dan Fante et Ezra Pound. Playmobils & Legos. Un tueur professionnel qui s’essaye au dessin. Une terrasse en Saône-et-Loire. Un magicien « vu à la tévé » incapable de réussir le moindre tour de passe-passe. Des femmes & des lectures (nombreuses). Des souvenirs de prison, de stade & de ferry. Un méchant petit poème sur Jean-Pierre Siméon. N’en jetez plus…

 

Quelques critiques :

« Un niveau d’anglais très pauvre. Un français guère meilleur. »

Renaud Camus

 

« Niveau lyrisme : zéro. Ni souffle, ni écharpe. »

André Velter

 

« (…) J’aime les losers, mais il y a des limites. »

Marc Lambron (académicien rock)

 

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Il est également commandable sur le site de la Fnac

 

Du côté des véritables critiques, lire

- celle signée Jacques Morin

- celle signée Michel Thion

- celle signée Patrice Maltaverne

31/03/2016

Dans le dernier numéro de la revue "DéCHARGE"...

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... mille et une pistes à remonter, comme d'habitude.

Des textes inédits signés Grégoire Damon, une critique d'un recueil de ce même Damon chez Gros Textes...

Une autre critique, des "Poèmes géographiques" de Thierry Radière au Pédalo Ivre...

Et une critique de mon essai consacré à Corbière aux éditions Le Feu Sacré ! Je recopie celle-ci :

« Ce qui intrigue au début, c’est le format. Plus petit que Polder (9,5 X 12,5), avec une tranche épaisse. Egalement l’objectif de la collection (les Feux Follets) qui demande à un auteur de défendre à sa façon, son livre, le livre qui a été majeur dans ses lectures. Donc le titre récapitule l’ensemble de la chose. Il n’est pas simple de parler d’un livre qui parle d’un livre… Tristan Corbière, auteur d’un seul livre (500 exemplaires, à compte d’auteur), fait partie de ses poètes singuliers, voire énigmatiques du XIXe siècle. Sa vie fut particulièrement courte. Il vit et meurt à Morlaix. Frédérick Houdaer évite, et comment, le pensum qu’un universitaire aurait pu écrire. Il déroule, mine de rien, la bio du poète. Récit jalonné par un dialogue savoureux avec Cindy-Jennifer. Donc éloge décontracté, avec le style d’un auteur de polar, ou tombeau souriant. L’auteur arrive avec brio à son but : donner envie à son lecteur de replonger dans ce recueil atypique : les amours jaunes, dont le titre baroque coiffait une œuvre insolite. »    Jacmo

Site de la revue "DECHARGE"

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07/04/2015

Jacques Morin récidive...

... dans le dernier numéro de l'excellente revue "Décharge", le voilà qui cède à nouveau aux sirènes de la multinationale "Pédalo Ivre" ! (cliquez sur les n'images pour les agrandir)

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Autrement, un article de Cécile Guivarch sur le site "Terre à Ciel" consacré au Pédalo Ivre.

Commander "La vie est trop vraie" de Simon Allonneau ? ICI.

"D'origine" de Grégoire Damon ? .

 

09/08/2014

Dans le dernier numéro de la revue "Décharge"...

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... deux critiques de livres récemment sortis au PÉDALO IVRE !

revue décharge,jacques morin

 

« C’EST GENTIL D’ÊTRE PASSÉ » de Hélène DASSAVRAY

Hélène Dassavray donne des poèmes qui ressemblent à des paroles de chanson. Son sujet principal, unique, c’est l’amour. Elle en parle sur tous les tons. Désespéré, ironique, tendre, passionné. Elle rassemble les morceaux d’elle / Dispersés par ses boiteux émois. Elle parle d’elle, elle s’adresse à lui, l’homme drapé dans sa virilité. La parole est simple, directe, voire crue. On met le cœur  et les fesses au même niveau. On dérouille côté sentiment. On dit ce qu’il en est versant sexe. Version théâtre, ce serait la tragédienne, version chanson, ce serait la chanteuse réaliste, goualante ou gouailleuse : Je ne sais jusqu’à quelle profondeur / De mon épiderme / Tu m’as colonisé

Jacques Morin

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revue décharge,jacques morin

 

 

« LE COW-BOY DE MALAKOFF » de Thierry ROQUET

Le titre annonce remarquablement bien la tonalité de ce recueil. Une vie de banlieusard, à la fois heureuse ou grise, transcendée par tout un imaginaire littéraire et hollywoodien. En même temps Bukowski et John Wayne. La métamorphose des cités urbaines en grandes plaines vaut son pesant d’inventivité et de jeu. … la rivière poissonneuse / qui coule / dans le couloir du bus / 191… Le cow-boy devenu grand garde ses rêves intacts sous son Stetson. La réalité, pas toujours bonne à vivre, offre ses compensations comme l’amour, la tendresse et l’humour. Le ripolinage américain apporte son technicolor et les grands espaces s’ouvrent au pied de l’escalier. Thierry Roquet propose un livre original et touchant. Il n’y aura pas de règlement de compte / final / cette fois-ci / (l’adversaire est dans le miroir) / (on va faire ex-aequo)…

Jacques Morin

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04/07/2014

Où mes chevilles gonflent...

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" Frédérick Houdaer fait partie de tout un mouvement qui se cale actuellement dans la poésie française, dont il serait l’une des figures majeures. On raconte des micro-histoires, des anecdotes minuscules, de courtes péripéties, des pensées fulgurantes, où il ne se passe presque rien, mais c’est ce presque rien qui est savoureux. On emploie la plupart du temps une langue parlée, sans recherche ni affèterie, c’est dire qu’on ne sacralise pas le mot, ni dans son étymologie, ni dans son emploi. On cultiverait peut-être même le sens d’un certain négligé de la parole qui l’authentifierait quelque part. Le fait d’écrire en vers, ce qui se révèle au final pas vraiment nécessaire, donne de la vitesse et du rythme au texte. L’objectif le plus constant de cette poésie est de viser le rire. Le rire en général, ou différentes nuances du rire, parfois plus vachard, parfois plus salace. On passe facilement de l’absurde à la malice, au grinçant, à l’humour noir. Une autre chose qui frappe reste la place particulière accordée au titre du poème. Il peut alternativement présenter, renforcer, résumer, expliquer, compléter le texte qui suit… Suivant une tradition d’auteurs américains auxquels le titre général offre comme un clin d’œil, (de même la photo de couv’ fait penser à un Buster Keaton en varappe), l’école à laquelle appartient l’auteur prône une écriture du quotidien d’aujourd’hui estampillé au décontracté, au saugrenu, loufoque ou grotesque. Le poète à la piscine, le poète au Marché de la Poésie, le poète chez le dentiste, le poète à la poste, le poète à Lyon… La narration vire au comique, mayonnaise qui prend chaque fois. "

Jacques Morin, revue DÉCHARGE n°162

 

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Paparazzié par le Non Photographe, chez Hélène Dassavray.