UA-136760349-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

25/09/2021

"Décharge" & "Anges profanes"

3606857776.jpeg

« Il s’agit d’un triptyque qui réunit des recueils déjà publiés entre 2005 et 2012 : ANGIOMES, ENGELURES, ENGEANCES. On voit bien que les trois mots à la première syllabe identique n’ont strictement rien à voir, à ce détail près. Et le titre général joue encore sur le même son… C’est un peu l’esprit de l’ensemble, un peu ludique. Frédéric Houdaer est avant tout un narrateur, quelqu’un qui raconte des histoires, des anecdotes, des petits faits, des instantanés qui prennent sous sa plume une certaine importance, mais qui conservent cependant une certaine dose de superficialité, comme une façon de garder les choses à distance quelles qu’elles soient et de ne surtout jamais se prendre un tant soit peu au sérieux. L’auteur raconte son quotidien, de menus faits. Il émaille ses micro-récits de notations amères, sordides, féroces, souvent drôles. Les thèmes de prédilection restent l’écriture, l’écrivain parle de ce qu’il fait et de ce qui le fait. Et de tout ce qui tourne autour de l’écriture. Le fait même d’écrire, avec ses « making-off » par exemple, comme en abyme. Également, un peu plus leste, le domaine érotique en général qui ne le laisse pas indifférent. Avec des incises plutôt audacieuses ou salées. La poésie de Frédérick Houdaer est avant tout narrative. Très peu de comparaisons, quasiment aucune image. Tout est dans le clin d’œil, cette complicité qu’il établit aussitôt avec son lecteur. Une façon d’être sur le même terrain de jeu où les anges ont ôté ailes et auréole pour saluer leur compère, ce cavalier cambré en arrière sur son cheval à pic.
Frédérick Houdaer, ANGES PROFANES (éd. La Passe du Vent) »
 
Jacques Morin, Revue "DECHARGE" n°191

E_PXzK8XEBEu8zS.jpg

 

 

23/12/2020

"Anges profanes", deux critiques

La première, signée Georges Cathalo dans le dernier numéro de la revue "Décharge"

« démarche ferme mais fragile… poésie audacieuse ne craignant pas de se coltiner avec les affres domestiques… livre remarquablement édité inscrit dans un solide catalogue... »

numerisation0698-67b82.jpg

« En reprenant trois de ses recueils, Frédérick Houdaer a voulu donner une plus grande visibilité à ses écrits. La préface de son ami Jean Marc Flahaut apporte une vision nette de la démarche du poète, démarche ferme mais fragile, slalomant entre les pièges engendrés par la fréquentation des auteurs U.S. tels que Brautigan et Carver. Le reproche généralement fait à cette comète de la poésie dite du quotidien tient dans la trivialité ; mais lorsqu’un auteur comme Houdaer s’y aventure, on n’a aucun mal à le suivre. Poésie audacieuse ne craignant pas de se coltiner avec les affres domestiques : courses au supermarché, faits divers sordides, courriels envahissants, repas au McDo… Alors que d’autres affichent des posters de vedettes, lui s’en tient à des photos d’écrivain / fixées au mur et reconnaît qu’avec le temps, ça ne lui a pas encore passé.
Ce livre remarquablement édité s’inscrit dans un solide catalogue où l’on peut croiser une cinquantaine d’auteurs tels que Roland Tixier, Yvon Le Men ou Jean-Pierre Spilmont. Non, Houdaer ne fait pas preuve de compassion à l’égard de ses lecteurs (cf page 184), il tente plutôt de résister à l’hameçon Google , et constate même que son ordinateur fait de plus en plus de bruit , mais pas ses livres. »

 

La seconde critique est signée Patrice Maltaverne. Elle est lisible ici.

 

19/12/2018

"Cinéma Inferno", nouvelle critique...

35812495_962603157247864_8469942216591147008_n.jpg

... signée Jacques Morin dans le numéro de décembre de la revue "Décharge" :

" La poésie appliquée au cinéma. Le cinéma détourné par la poésie. Dès le titre. Les deux larrons s'accordent comme Taviani ou Cohen. On ne les distingue pas bien d'ailleurs l'un de l'autre. L'un plus lyonnais peut-être... Mais sinon, c'est le même esprit d'humour et de dérision qui l'emporte. Chacun remonte sa filmographie personnelle depuis l'enfance. Je suis toujours frappé dans la découpe des vers du prosaïsme bon teint qui émane, tout un aspect narratif qui entre dans la page et qui fait mouche chaque fois. Le côté image inventive laisse la place à la perception pointue de la réalité, dans un réalisme réactivé et critique qui débouche souvent sur une clôture comique. "

 

Commander "Cinéma Inferno" ? Ici

 

31/03/2016

Dans le dernier numéro de la revue "DéCHARGE"...

décharge,revue décharge,corbière,editions le feu sacré

... mille et une pistes à remonter, comme d'habitude.

Des textes inédits signés Grégoire Damon, une critique d'un recueil de ce même Damon chez Gros Textes...

Une autre critique, des "Poèmes géographiques" de Thierry Radière au Pédalo Ivre...

Et une critique de mon essai consacré à Corbière aux éditions Le Feu Sacré ! Je recopie celle-ci :

« Ce qui intrigue au début, c’est le format. Plus petit que Polder (9,5 X 12,5), avec une tranche épaisse. Egalement l’objectif de la collection (les Feux Follets) qui demande à un auteur de défendre à sa façon, son livre, le livre qui a été majeur dans ses lectures. Donc le titre récapitule l’ensemble de la chose. Il n’est pas simple de parler d’un livre qui parle d’un livre… Tristan Corbière, auteur d’un seul livre (500 exemplaires, à compte d’auteur), fait partie de ses poètes singuliers, voire énigmatiques du XIXe siècle. Sa vie fut particulièrement courte. Il vit et meurt à Morlaix. Frédérick Houdaer évite, et comment, le pensum qu’un universitaire aurait pu écrire. Il déroule, mine de rien, la bio du poète. Récit jalonné par un dialogue savoureux avec Cindy-Jennifer. Donc éloge décontracté, avec le style d’un auteur de polar, ou tombeau souriant. L’auteur arrive avec brio à son but : donner envie à son lecteur de replonger dans ce recueil atypique : les amours jaunes, dont le titre baroque coiffait une œuvre insolite. »    Jacmo

Site de la revue "DECHARGE"

décharge,revue décharge,corbière,editions le feu sacré,jacques morin,claude vercey

 

04/07/2014

Où mes chevilles gonflent...

couv162.jpg

" Frédérick Houdaer fait partie de tout un mouvement qui se cale actuellement dans la poésie française, dont il serait l’une des figures majeures. On raconte des micro-histoires, des anecdotes minuscules, de courtes péripéties, des pensées fulgurantes, où il ne se passe presque rien, mais c’est ce presque rien qui est savoureux. On emploie la plupart du temps une langue parlée, sans recherche ni affèterie, c’est dire qu’on ne sacralise pas le mot, ni dans son étymologie, ni dans son emploi. On cultiverait peut-être même le sens d’un certain négligé de la parole qui l’authentifierait quelque part. Le fait d’écrire en vers, ce qui se révèle au final pas vraiment nécessaire, donne de la vitesse et du rythme au texte. L’objectif le plus constant de cette poésie est de viser le rire. Le rire en général, ou différentes nuances du rire, parfois plus vachard, parfois plus salace. On passe facilement de l’absurde à la malice, au grinçant, à l’humour noir. Une autre chose qui frappe reste la place particulière accordée au titre du poème. Il peut alternativement présenter, renforcer, résumer, expliquer, compléter le texte qui suit… Suivant une tradition d’auteurs américains auxquels le titre général offre comme un clin d’œil, (de même la photo de couv’ fait penser à un Buster Keaton en varappe), l’école à laquelle appartient l’auteur prône une écriture du quotidien d’aujourd’hui estampillé au décontracté, au saugrenu, loufoque ou grotesque. Le poète à la piscine, le poète au Marché de la Poésie, le poète chez le dentiste, le poète à la poste, le poète à Lyon… La narration vire au comique, mayonnaise qui prend chaque fois. "

Jacques Morin, revue DÉCHARGE n°162

 

Acheter le recueil « NO PARKING NO BUSINESS » ?

Lire d’autres critiques ou des extraits de ce recueil ?

 

Antoine-LnP_F.Houdaer.JPG

Paparazzié par le Non Photographe, chez Hélène Dassavray.