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07/06/2022

Terre à Ciel X 2

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Deux critiques de mon dernier recueil (très) perso dans la revue "Terre à Ciel".
 
La première signée de Georges Cathalo :
 
Dans la riche constellation poétique de la région lyonnaise, Frédérick Houdaer occupe une place à part comme l’occupa naguère Pierre Autin-Grenier dont on croise ici le « fantôme de l’ami trop parti », rencontre inattendue lors d’une soirée-hommage particulièrement ratée…. Avec Houdaer, les moments personnels vécus, dans la banalité apparente de l’existence, prennent une dimension inattendue : rencontres imprévues, rendez-vous chez le dentiste, film du dimanche soir,… Il parvient à esquiver le danger de la trivialité grâce à l’art subtil des titres à l’emporte-pièces, tirés au cordeau comme des portes qui s’ouvrent ou qui claquent. Anecdotes et souvenirs sont les moteurs de cette poésie nerveuse et fringante ou les passages en italiques correspondent à des propos oraux. On y retrouve ce qui peut s’entendre lors de rencontres « poétiques » où se pavanent des assis dont on devine les carrières et où « chacun poursuit sa route / vers les promotions découennées ». 
 
La seconde critique est signée Valérie Canat de Chizy.
 
Commander le livre ? ICI.
 

23/12/2020

"Anges profanes", deux critiques

La première, signée Georges Cathalo dans le dernier numéro de la revue "Décharge"

« démarche ferme mais fragile… poésie audacieuse ne craignant pas de se coltiner avec les affres domestiques… livre remarquablement édité inscrit dans un solide catalogue... »

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« En reprenant trois de ses recueils, Frédérick Houdaer a voulu donner une plus grande visibilité à ses écrits. La préface de son ami Jean Marc Flahaut apporte une vision nette de la démarche du poète, démarche ferme mais fragile, slalomant entre les pièges engendrés par la fréquentation des auteurs U.S. tels que Brautigan et Carver. Le reproche généralement fait à cette comète de la poésie dite du quotidien tient dans la trivialité ; mais lorsqu’un auteur comme Houdaer s’y aventure, on n’a aucun mal à le suivre. Poésie audacieuse ne craignant pas de se coltiner avec les affres domestiques : courses au supermarché, faits divers sordides, courriels envahissants, repas au McDo… Alors que d’autres affichent des posters de vedettes, lui s’en tient à des photos d’écrivain / fixées au mur et reconnaît qu’avec le temps, ça ne lui a pas encore passé.
Ce livre remarquablement édité s’inscrit dans un solide catalogue où l’on peut croiser une cinquantaine d’auteurs tels que Roland Tixier, Yvon Le Men ou Jean-Pierre Spilmont. Non, Houdaer ne fait pas preuve de compassion à l’égard de ses lecteurs (cf page 184), il tente plutôt de résister à l’hameçon Google , et constate même que son ordinateur fait de plus en plus de bruit , mais pas ses livres. »

 

La seconde critique est signée Patrice Maltaverne. Elle est lisible ici.