23/03/2017
Vous trouverez...
... le texte que j'ai écrit à quatre mains avec Jérôme Leroy à Nantes ("Nos poètes sont tous des héros de roman noir") dans le dernier numéro de "L'Indic" !
13:30 Publié dans a.2) MES TEXTES, polar | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jérôme leroy, l'indic, poésie et polar
16/02/2013
Est-ce ainsi que les hommes meurent ?
- Ça te dirait que je te prête les trois saisons de " Deadwood " ?
- Je sais pas. Ma copine…
- T’as raison. C’est une série HBO qu’on ne déguste pas avec n’importe qui. Vaut peut-être mieux être seul pour l’apprécier.
- Ma copine en a entendu parler comme d’un western très sale. Mais sale… sur tous les plans.
- Réputation méritée. Les images, les personnages sont crades, même les plus illustres : les Calamity Jane, les Wild Bill Hickok, et les autres. On les voit tous s’éclabousser dans ce trou du cul du monde qu’est Deadwood en 1870.
- Un western sale et bavard…
- Sûr. Les cow-boys n’arrêtent pas de s’insulter, de se menacer en buvant. Un record de « cocksucker » à la minute. Et quand ils s’arrêtent, c’est pour tuer. S’ils sont encore en état. S’ils ne roulent pas direct sous la table. Le verbe… c’est quelque chose, dans « Deadwood ». Parfois, c’est tout ce qui leur reste. Dans « Deadwood », t’as même un personnage qui soliloque dans un saloon pendant qu’une pute le suce …
- Là, tu parles du fabuleux acteur…
- Ian Mac Shane.
- On m’a conseillé de voir la série rien que pour lui.
- Pas ça qui convaincra ta copine. Pas un exposé sur « le logos & les colts dans Deadwood ». Et puis… sache qu’il y a pire dans Deadwood...
- C’est… politique ?
- Vous avez vu « Gangs of New-York » ?
- Ma copine a détesté, malgré Di Caprio.
- « Deadwood », c’est le film de Scorcese sur une trentaine d’heure, mais dans une version bien plus radicale et bouseuse, dans une version plus vulgaire… et moins pute.
- Tu parles de quoi, là ?
- Je te parle de boue et de naissance de l’Amérique. Je te parle d’une putain de genèse filmée sans chichi. Avec les plus longues agonies jamais montrées dans une série. Je te parle du capitalisme filmé à poil dès ses premiers cris.
- C’est avec ce genre d’arguments que je vais convaincre ma copine ?
- On est bien d’accord, là ? On parle d’une série « faite pour quelques uns » ?
- T’as réponse à tout sur « Deadwood », c’est chiant.
- Non. Par exemple, j’ignore comment une série pareille a pu voir le jour. C’est comme un sale miracle.
- Et ?
- Et embrasse ta copine de ma part.
F.Houdaer
Texte publié dans l’avant-dernier numéro de « L’Indic ». D’autres critiques sur d’autres séries ? Ici. Celles-ci sont signées Nicolas Le Breton.
21:59 Publié dans a.2) MES TEXTES, où je zieute des images qui bougent | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : deadwood, l'indic, série, western, nicolas le breton, ian mac shane, h.b.o
09/11/2012
Vrac de vrac # 2
Le prochain Cabaret Poétique, le dix-huitième du nom, c'est là, dans pas longtemps... et c'est (à nouveau) gratuit !
Après ? Je suis invité au Festival International de Poésie organisé par la Maison de la Poésie Rhône-Alpes. Deux lectures prévues : le samedi 24 novembre à 18h15 (en compagnie de Mazen Maarouf, de Levent Beskardes, d'Ariane Dreyfus et d'Edith Azam) et le dimanche à 17h15 (avec Luisa Campanile, Danielle Fournier et Maram Al-Masri).
Autrement ? Dans le dernier numéro de l'excellente revue "L'indic", vous pourrez lire un article de votre serviteur consacré à la non moins excellente série "Deadwood".
Ensuite ? Des cartons à faire et à défaire... mais je crois l'avoir déjà dit.
22:15 Publié dans a.5) ANIMATEUR DU CABARET POETIQUE, planches, SIGNATURES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : le périscope, l'indic, maison de la poésie rhône-alpes, deadwood, mazen maarouf, levent beskardes, ariane dreyfus, edith azam, luisa campanile, danielle fournier, maram al-masri, cabaret poétique
01/07/2010
HELIOTROPISME
Alors que les retombées de mon Cabaret poétique se font encore ressentir (la seule bonne raison de dire "vivement la rentrée de septembre" pour retrouver ce rendez-vous mensuel ?), je résiste à l'envie d'envoyer quelques piques (plus que cela même) à x ou à y... Et bien non, je ne le ferai pas, la lumière qui vient surchauffer mon lino ne me pousse pas dans cette direction.
Intéressons-nous plutôt à quelques personnes-valeurs sûres.
Ô joie, ô fierté, je trouve deux textes inédits de moi (extraits d'un recueil à paraître début 2011) sur le blog de Thierry Marignac.
Je signale aussi la parution du nouveau numéro de "L'indic", modèle de revue basée sur... l'intelligence et le désir.
A signaler, une bonne critique de "Shopping Bang Bang !" dans ce numéro ! Pour le commander, c'est ICI.
Pour finir ? Pour commencer plutôt... je souhaite la "Welcome" à ALBAN BULLE, né il y a quelques jours à Hokinawa.
08:41 Publié dans a.4) EDITEUR, oreillettes, où je youtube, tu dailymentionnes..., polar | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : cabaret poétique, keren ann, lay your head down, marignac, l'indic, cloche, de benedetti, shopping bang bang, bulle
02/03/2009
en vrac (bis)
Sortie du deuxième numéro de "L'INDIC"... très réussi (à signaler, un article assez gonflé de Clément Bulle sur A.D.G).
07:15 Publié dans a.4) EDITEUR, LyonnÈseries, où je lis | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : l'indic, bulle, a.d.g, delaume, caro, mabanckou, fête du livre de bron, dassavray, merzeau, chapelain, pellacoeur, beautiful losers, sautière
31/05/2008
L'INDIC n°1
Une revue belle, intelligente... ambitieuse et pas prétentieuse! Chapeau à Caroline, Emeric, Clément et les autres...
Vous pouvez commander le premier numéro en mettant un chèque de 4 Euros (deviendront jamais riches ceux qui s'occupent de cette revue, finiront pas rédac' chef du Figaro Magazine comme moi) à l’ordre de Fondu Au Noir, dans une enveloppe à destination du 27 rue Anatole Le Braz - 44000 NANTES. Contact : fan@nantes.fr
06:41 Publié dans où je lis | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : cloche, bulle, l'indic, nantes, fondu au noir