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26/08/2010

Foulées (suite)

Non... D'avoir baladé un couple d'amis dans Lyon pendant trois jours ne m'a pas incité à mettre mes jambes en "pause".

 

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Disons que je cesse de courir quand j'entends mes toxines commencer à parler.

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01/07/2010

HELIOTROPISME

Alors que les retombées de mon Cabaret poétique se font encore ressentir (la seule bonne raison de dire "vivement la rentrée de septembre" pour retrouver ce rendez-vous mensuel ?), je résiste à l'envie d'envoyer quelques piques (plus que cela même) à x ou à y... Et bien non, je ne le ferai pas, la lumière qui vient surchauffer mon lino ne me pousse pas dans cette direction.

 

Intéressons-nous plutôt à quelques personnes-valeurs sûres.

Ô joie, ô fierté, je trouve deux textes inédits de moi (extraits d'un recueil à paraître début 2011) sur le blog de Thierry Marignac.

Je signale aussi la parution du nouveau numéro de "L'indic", modèle de revue basée sur... l'intelligence et le désir.

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A signaler, une bonne critique de "Shopping Bang Bang !" dans ce numéro ! Pour le commander, c'est ICI.

Pour finir ? Pour commencer plutôt... je souhaite la "Welcome" à ALBAN BULLE, né il y a quelques jours à Hokinawa.

05/09/2009

"FASCISTE" de Thierry Marignac

“ La perfection d’une histoire consiste à déplaire à toutes les parties et toutes les nations, car c’est une preuve que l’auteur n’en flatte ni n’en épargne aucun et qu’il doit à tous ce qui est la vérité. ”

Bayle

fasciste2.jpg(photo de C. de Benedetti)

 

« FASCISTE » est le premier roman de Thierry Marignac. Il a été publié aux Editions Payot en… 1988 (je relis plusieurs fois la date avant de la noter, j’ai peine à en croire mes yeux tant ce livre fout un coup de vieux à bien des parutions récentes). Si les choses étaient bien faites, ce livre serait mentionné dans les divers panoramas du polar censés signaler les titres phares du polar des vingt dernières années. « Marignac Thierry » figurerait dans les « dicos du noir » en tout genre. Mais que-pouic. Tiens, tiens, et pourquoi donc ?

Si les choses étaient bien faites… Les choses sont très bien faites, d’une certaine façon. Et le talent d’un Marignac (confirmé par d’autres romans) est remarquablement passé sous silence.

« Fasciste » a été publié en 1988 aux Editions Payot (ça va mieux en le ré-écrivant). Combien de temps faut-il pour rendre justice à un livre ? À un auteur ? À un auteur qui n’est pas l’auteur d’un seul livre ?

Si ce premier roman n’a pas pris une ride, son action est datée. Commence en mars 78. On y parle du « Front », un mouvement politique tenu par « L’Ogre ». Il y est aussi question du GUD,  de boxe thaïe (Marignac écrit de belles pages sur ce sujet dix ans avant qu’il ne soit à la mode)...

Par paresse, je copie-colle la quatrième de couv’ du livre : «  Comment peut-on aimer à la fois l’ordre et les concerts de hard-rock, Primo de Rivera et Lénine, l’alcool et les arts martiaux ? Rémi Fontevrault ne se pose pas de questions : il agit. Par  désœuvrement, il adhère au Front, un parti autoritaire et raciste dont il assure le service d’ordre. Il se bat dans la rue, pose des bombes avec ses frères d’armes de l’IRA, tombe amoureux d’une jeune fille BCBG et quelque peu perverse. Et finit par être liquidé par les politiciens du Front, soucieux de respectabilité à l’approche des élections. »

Voilà pour « l’histoire ». Voilà pour une quatrième de couv’ exemplaire (de la pure « prose d’éditeur »). Vingt ans plus tard, il est intéressant d’apprendre la genèse du roman par l’auteur himself en personne :

L’idée de départ correspondait effectivement à l’époque. La montée de l’extrême-droite en France au cours des années 80 était un fait d’actualité brûlante. Comme j’ai commencé à écrire en faisant du journalisme, je m’intéresse à l’actualité, et j’ai toujours voulu écrire des romans en prise avec l’histoire immédiate. Je considère le roman historique, par exemple, comme un hobby de rats de bibliothèque, pas comme un genre. Selon moi, un romancier digne de ce nom se confronte à son époque, prend le risque de se tromper dans sa vision. Sachant qu’il se publie en France des centaines de premiers romans, il s’agissait de se distinguer par une provo. Les années 80 étaient le triomphe des soixante-huitards, le zénith de leur pouvoir, et ils laissaient bien peu de place à quoi que ce soit d’autre. Il s’agissait donc, à la façon punk, d’enfoncer un coin dans la machine ronronnante, de préférence dans le bruit et la fureur. Enfin, personne ne s’attendait à ce que je fasse ça, puisque je venais de « l’underground ». J’ai toujours eu l’esprit de contradiction. Non, très peu de choses ont changé au cours de son écriture par rapport au rêve que j’en avais. La beauté de cette idée, c’était qu’elle donnait tout dès le départ : style, action, esthétique, l’emballant dans un bloc compact, à prendre ou à laisser. Le raffinement de cette idée, c’est qu’elle offrait des possibilités infinies d’ironie vis-à-vis de son propre lyrisme.

 

Ce livre n’est pas à mettre entre toutes les mains. Il n’a été écrit que pour quelques uns. Autrement dit, déconseillons-le à de nombreuses personnes : aussi bien aux émules de Maxime Brunerie (j’imagine mal un « z’identitaire » apprécier un ouvrage aussi fin et cruel… il n’est que de parcourir les blogs de cette mouvance… à chaque fois qu’un Drieu ou un Nietzsche y est cité, c’est au prix d’une lecture singulièrement pauvre, tout est vu-déformé par le plus petit bout de la lorgnette possible)… qu’aux émules de Didier Daeninkx (dois-je copier-coller l’essentiel de la parenthèse précédente, en me contentant de changer quelques termes ?).

Bref, l’écriture de « Fasciste » a coûté cher à Thierry Marignac… qui a quand même trouvé le moyen d’écrire d’autres livres (il en sera question plus tard sur mon blog).

Je ne sais plus qui a écrit qu’on mesurait la valeur d’un livre  au nombre d’ouvrages que celui-ci annulait, rendait caduque, etc. Nous y sommes. « Fasciste » annule nombre de romans écrits sur le sujet (jusqu’aux récentes « Bienveillantes », oserais-je rajouter). Les confrères de Thierry Marignac ne lui en seront pas reconnaissants. 

 

P.S: Une autre critique sur "Fasciste".

18/03/2009

"AUX VENTS !", enfin...

Après "LES RUINES DE LA FUTURE MAISON" et "CURTIS", voici le troisième ouvrage publié dans la collection dont je m'occupe... collection privilégiant les courts romans, sauf exception. Et "AUX VENTS !" est l'exception. Qui confirme la règle. 452 pages inouïes. Une (grosse) pépite découverte grâce à Renaud Marhic.
On le trouvera au salon du livre de Paris, sur le stand des éditions "A plus d'un titre". Vous pouvez le commander sur Internet ICI, ou le commander à votre libraire préféré. 
Deux extraits à lire: ICI et ICI ! Deux critiques à lire : et .
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05/09/2008

Sur la toile...

... Caroline de Benedetti et Stéphane Prat parlent très bien des premiers titres de la collection "A charge": ici et ici.