15/02/2013
Ce mardi...
05:00 Publié dans SIGNATURES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : joanna mico, maison de la poésie rhône-alpes
30/11/2012
A la volée...
Le week-end dernier, Festival International de Poésie à Grenoble & Saint-Martin d'Hères...
... organisé par la Maison de la Poésie Rhône-Alpes...
... également éditrice de la revue "Bacchanales" (vous pourrez retrouver l'un de mes textes dans son dernier numéro).
Merci à toute l'équipe présente sur le pont pendant ces deux jours, et des remerciements tout particuliers à l'adresse de Delphine et de Thérèse, mes interprètes et mes traductrices.
06:37 Publié dans a.2) MES TEXTES, planches | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : grenoble, saint-martin d'hères, maison de la poésie rhône-alpes, delphine labes
09/11/2012
Vrac de vrac # 2
Le prochain Cabaret Poétique, le dix-huitième du nom, c'est là, dans pas longtemps... et c'est (à nouveau) gratuit !
Après ? Je suis invité au Festival International de Poésie organisé par la Maison de la Poésie Rhône-Alpes. Deux lectures prévues : le samedi 24 novembre à 18h15 (en compagnie de Mazen Maarouf, de Levent Beskardes, d'Ariane Dreyfus et d'Edith Azam) et le dimanche à 17h15 (avec Luisa Campanile, Danielle Fournier et Maram Al-Masri).
Autrement ? Dans le dernier numéro de l'excellente revue "L'indic", vous pourrez lire un article de votre serviteur consacré à la non moins excellente série "Deadwood".
Ensuite ? Des cartons à faire et à défaire... mais je crois l'avoir déjà dit.
22:15 Publié dans a.5) ANIMATEUR DU CABARET POETIQUE, planches, SIGNATURES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : le périscope, l'indic, maison de la poésie rhône-alpes, deadwood, mazen maarouf, levent beskardes, ariane dreyfus, edith azam, luisa campanile, danielle fournier, maram al-masri, cabaret poétique
24/08/2012
Le vendeur
Big J.Franck s’avança
pesamment vers la porte
portant quatre poupées
fabriquées avec des tubes de papier toilette
de la laine bleue bourrée
au sommet en guise de cheveux
et des yeux au rouge à lèvres
pendant comme les siens.
La femme dit :
« Qu’est-ce que t’as là, J.Franck ? »
Les mots s’engluaient dans sa mâchoire pendante.
Il se lécha les lèvres.
« J’ai essayé de vendre mes poupées
toute la matinée.
T’en veux une ? »
« Enfin, J.Franck. Tu vois pas pourquoi
personne t’en a acheté ? »
« Muettes » dit-il.
Marilou Bonham-Thompson
(trad. Manuel Van Thienen, in « Anthologie de la poésie amérindienne », Bacchanales n°42, revue de la Maison de la Poésie Rhône-Alpes)
06:13 Publié dans C’est quoi, la poésie ? C’est ÇA, Ducon ! | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : van thienen, anthologie de la poésie amérindienne, bacchanales, maison de la poésie rhône-alpes
11/08/2012
Coyote, Coyote s’il te plaît dis-moi
Qu’est-ce qu’un shaman ?
Je ne sais rien
du shaman.
Je suis moi-même docteur.
Quand je pratique la médecine,
c’est une affaire entre moi,
le malade,
et la Création.
Coyote, Coyote s’il te plaît dis-moi
ce qu’est le pouvoir ?
On dit que le pouvoir
c’est l’habileté à démarrer
sa tronçonneuse
du premier coup.
Coyote, Coyote s’il te plaît dis-moi
qu’est-ce que la magie ?
La magie c’est la première saveur
des fraises mures, c’est aussi
un enfant qui danse
dans une pluie d’été.
Coyote, Coyote s’il te plaît dis-moi
pourquoi la Création existe ?
La création existe parce que je
suis allé me coucher hier soir
avec le ventre plein,
et quand je me suis réveillé
ce matin
tout était là.
Coyote, Coyote s’il te plaît dis-moi
à qui appartiens-tu ?
Si je me réfère aux toutes dernières
études, il y a certaines
personnes qui, sous couvert de poésie
ou de science,
me revendiquent
comme objet de conquête.
Laisse-moi dire rien
qu’une fois et pour toujours,
pour que cela soit clair :
Coyotte
n’appartient à personne.
Peter Blue Cloud
(trad. Manuel Van Thienen, in « Anthologie de la poésie amérindienne », Bacchanales n°42, revue de la Maison de la Poésie Rhône-Alpes)
29/06/2012
Pépite trouvée dans "Anthologie de la Poésie Amérindienne", revue Bacchanale n°42
"Parce que vous nous avez donné le cheval,
nous pourrions presque vous pardonner
de nous avoir donné le whisky."
Lame Deer
A moins qu'il ne s'agisse de l'inverse, comme me le soufflait Michel Thion ?
Autrement ? Après l'article de Ludovic Maubreuil, une nouvelle critique intéressante de mon dernier livre.
04:44 Publié dans carottages littéraires | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : maison de la poésie rhône-alpes, poésie amérindienne, bacchanales, lame deer, thion, recours au poème, engeances, marie stoltz