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15/12/2008

Texte et polémique intéressantes

Quelques heures après avoir animé un atelier d'écriture en prison, je découvre le texte que Clément Bulle et Julien Bielka ont consacré aux "Chroniques carcérales" de Rouillan, et la polémique qu'il a suscitée.

Bravo à Bulle & à Bielka pour la justesse de leur regard (lire les commentaires croisés qui suivent l'article, avec un Christian Prigent qui n'est pas homme à rater l'essentiel).

J'aurai l'occasion de reparler de Clément Bulle dans ce blog (un futur auteur de la collection "A charge", du moins je l'espère).

30/11/2008

POLARS&GRIMOIRES (le retour)

On pourrait même parler de résurrection, concernant cette collection dirigée par Renaud Marhic. Donc, bref, en résumé, mon livre « ANKOU, LÈVE-TOI » a droit à une seconde vie, après l’affaire Kerlidou. Il ressort, mais grâce à une autre maison : les Éditions du Barbu.

Ce qu'on disait du livre dans sa précédente vie.

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19/11/2008

En vrac...

... Je serai au salon du livre de Colmar ce week-end du 22-23 novembre, sur le stand des éditions "A plus d'un titre" (Hélène Dassavray y signera ses "Ruines de la future maison").

... Le week-end dernier, j'étais au salon de Grigny où l'on a décerné le prix Léo Ferré au dernier et remarquable livre de Serge Rivron, "La chair".

... Après la lecture du dernier Todd...

après démo.jpg

... un article de Libé m'oriente vers un autre texte.

Allez, un peu de zique pour se changer les idées (quoique...):

10/11/2008

"AUX VENTS !" de Marc Pellacoeur (1)

Un extrait du prochain livre de la collection "A charge" (parution prévue en janvier). On en reparlera !

« C’est bien le cinéma, on y vit en deux heures des aventures pour lesquelles il nous faudrait dix vies autrement, et le monde qu’on nous offre ne nous concerne en rien, il est bien pris, on peut le regarder sans craindre un retour de vice. La moitié du temps on y voit des bandits assez nerveux de la détente dans des embrouilles tarabiscotées au possible. Ils envoient des balles qui ne tirent pas vraiment à conséquences, les cadavres s’alignent plus pour faire avancer les choses que pour les résoudre. Les gens qui font le cinéma ne côtoient pas beaucoup les bandits, ça se voit, ils manquent de stages, ce qui fait que leurs personnages sont plutôt des garnements qui dans le mal pèsent poids plume. Ce n’est pas bien grave : ceux qui vont voir les films dans le fond sont comme ceux qui les tournent, c’est une affaire de famille, entre gens sans véritable imagination. Mais un jour, pour rire, en faisant bien attention à la caisse, aux chargements des pistolets, aux problèmes de susceptibilité aussi, il faudrait confier dans un environnement très protégé, sans salle de torture, ou alors avec des tenailles en plastique et des chalumeaux sans oxygène, la réalisation d’un film à un vrai bandit qui raconterait bonnement une de ses aventures. Les gens à coup sûr jugeraient d’un renouvellement du genre, et pour ce petit peu du monde qu’est le truand ils comprendraient. Mais comprendre, les gens, ça ne les intéresse pas ; ce qu’ils veulent, c’est jouir dans des rêves sur lesquels ils se sont mis d’accord. »

 

Marc Pellacoeur, "AUX VENTS !"

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05/11/2008

"CURTIS"

... de Dominique Salon, ou le nouveau livre de la collection « A charge ». 

couv Curtis.JPG

Extrait :

Je voyais bien, j’étais connu dans le quartier avec mon Stetson vissé sur la tête. Un signe… parce que larbin, jamais tu m’entends ? Dans la rue, les bars, les commerces, les gens du coin disaient « salut Curtis ». Jamais à poil. On me respectait du lundi au lundi. Curtis sur la route. Curtis sapé classe affaire. Curtis définitif. Un vrai black en somme. On me prenait pour un black. J’y croyais mon frère. C’était ça, la grande classe. Être black et faire péter le monde.

On parle de « CURTIS » : ici et ici.

Pour l’acheter sur Internet, c’est ici, mais vous pouvez très bien le commander à votre libraire préféré.

Pour tout savoir sur « LES RUINES DE LA FUTURE MAISON », ou le premier livre de la collection « À charge », c’est par là.

 

17/10/2008

Pour fêter...

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Pour fêter mon (double) passage aux urgences ces derniers jours (au moment de me remettre l'épaule en place, ils ont bien essayé de me rendre plus sociable avec du gaz hilarant, mais ça ne m'a pas fait rire), je glisse un nouveau lien musical.. d'un goût douteux ? Je ne crois pas.

01/10/2008

Lecture publique...

... à 20h, le jeudi 16 octobre, au café des Voraces, en compagnie du très fréquentable Philippe Puigserver.

Déplacements

Le week-end du 11-12 octobre, je serai à Saillans (dans la Drôme) pour participer à son (charmant) salon du livre.

Autrement, quelques jours de prévus à Paris, en octobre et en novembre. Vite passés. Déjà bien remplis. À l’avance. D’où le danger. Si tout est programmé, ce ne sera pas la peine de descendre du T.G.V.

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Au sujet d'Emil Nolde

16/09/2008

Mes livres de cette rentrée

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… Où il ne sera pas question de la seule « Oreille de Denys », mais également de celle de Renaud Marhic, de celle qu’il prête aux messages de notre époque (des plus flagrants aux plus insidueux).

Renaud Marhic, donc. Il écoute, décrypte, démine, retranscrit… en un verbe comme en cent : il écrit. Il ne se contente pas de sortir des livres, il en écrit. Et pas à des fins d’adaptation cinématographique (mais qui peut se dire à l’abri de ce genre de récupération ? « La mécanique des femmes » de Calaferte n’a-t-elle pas été transposée à l’écran ?).

Évoquer la prose de Marhic, c’est parler d’une littérature contemporaine et adulte (ce qui ne l’empêche nullement d’être hantée), montrer qu’un style des plus travaillé peut être le meilleur outil de discernement, et non une technique d’enfumage.

Marhic, s’il arrache de nombreux masques, ne théorieducomplote pas le moins du monde, il a trouvé quelque chose de plus pertinent à faire : établir un état des lieux le plus précis possible (faisant donc appel aux ressorts les plus poétiques de la langue) du théâtre des manipulations en cours.

Avec son narrateur, un « ex-psychologue d’entreprise fait libéral par l’ambition de sa femme », Marhic dispose du guide ad hoc pour conduire son lecteur au cœur des plus cauchemardesque guérisons.

S’il est exact que l’on mesure l’importance d’une œuvre littéraire par le nombre d’ouvrages qu’elle annule, s’il est vrai que l’on reconnaît un écrivain au nombre d’ennemis qu’il ne craint pas de se faire, le doute n’est plus permis concernant « L’oreille de Denys » et Renaud Marhic.

Lecteur, tu auras été averti.

Plus d'infos, ici.
Une critique de "L'oreille de Denys" par le Dj Duclock: ici.
Et aussi :
orwell anarchiste tory.jpg
Plus d'infos, ici.

23:30 Publié dans où je lis | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : marhic, michéa, orwell