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01/05/2009

MICROBE n°53

a) Une nouvelle fois, l'un de mes textes est publié dans la meilleure revue poétique du monde, elle est belge (forcément) et elle s'appelle "MICROBE" (on en est au 53ème numéro). Le responsable (très coupable) en est Eric Dejaeger. Rien que du beau linge au sommaire: Pierre Autin-Grenier (le PAG qui laisse parfois des commentaires sur mon blog, superbe écrivain et voisin de plateau Croix-Roussien que je n'ai guère eu le temps de harceler), Thomas Vinau, un texte inédit de Richard Brautigan, etc...

Pour s'y abonner, faites un chèque de 22 € à l'ordre de Servranx et envoyez-le à E.Dejaeger, Launoy 4, (B-)6230 Pont-à-Celles (Belgique).

b) Pour ceusses qui souhaiteraient que j'anime plus régulièrement ce blog... rejoindez mon fesse-bouc, faites zamis-amis with me, et vous aurez de mes nouvelles plus régulièrement.

c) Une chanson de circonstance, rapport à la date du jour :

23/04/2009

un article sur "AUX VENTS !"

C'est dans KIBLIND, cette belle revue -et gratuite en plus de cela- que l'on trouve partout à Lyon.

AUX VENTS !

par A.Demousson

 

Il fallait oser : publier le gros roman d’un parfait inconnu ! C’est le nouveau pari de la collection « À charge » des éditions À plus d’un titre, avec la sortie du troisième titre de son catalogue. Mais quel roman… Imaginez « L’étranger » de Camus raconté/redécouvert dans la langue de Céline ! Bien plus, bien mieux qu’un roman noir !

« Aux vents ! » de Marc Pellacoeur, c’est l’histoire d’un homme qui laisse (par lâcheté) son ami Mustapha se faire tuer par un autre ami, le terrible Plantu. S’ensuit une descente aux enfers de 450 pages qui jamais ne sortira du territoire de Saint-Amand (ville dont le maire s’appelait… Maurice Papon !). Pour être encore plus précis : l’essentiel de l’histoire se déroule entre les murs de la (seule) discothèque de Saint-Amand.

Pas d’erreur possible : dans ce roman censé se passer dans les années 70, c’est le portrait de la société française d’aujourd’hui que Pellacoeur nous trace avec force et sensibilité. Il y a bien quelque chose de pourri dans notre royaume hexagonal, mais Pellacoeur, avec le verbe qui est le sien, parvient à faire (sur)vivre au milieu de ce chaos quelques personnages émouvants (dont Michelle, figure inoubliable pour le lecteur, aussi passionnée de cinéma et de livres que de… cul). Signalons aussi, entre autres morceaux de bravoure, un match de football narré sur de nombreuses pages et qui réconciliera les amoureux et les détracteurs du ballon rond (un tour de force que seul un grand écrivain peut réussir).

 

« Aux vents ! »

de Marc Pellacoeur

Editions A plus d’un titre, collection « A charge »

454 pages / 19euros

 

Pour commander ce livre par Internet, cliquez sur ce lien. Mais vous pouvez AUSSI le trouver (ou le commander) chez votre libraire préféré!

Un premier, puis un second extrait à lire.

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13/04/2009

Fuck l'OTAN (2)

Dédicace aux ami(e)s présent(e)s à Strasbourg voilà peu, et qui ont couru... vite.

"  - C’est là, dit Roudelort, écartant le rideau.

Il montra une salle, assez petite, plongée dans l’obscurité.

- Là quoi ? demanda Jérôme.

- C’est là qu’il parlait !

- Qui ?

- C’est là qu’à une dizaine de reprises au moins il a remis en question L’ORDRE DU MONDE.

- Mais qui, quoi ?

- Le Général !

- Le général ?

- Le général de Gaulle : C’est là que devant un parterre de cent ou deux cents journalistes de toutes nations, il donnait ses conférences. Le rideau s’ouvrait, il apparaissait sur une estrade, assis à un bureau, se détachant sur cette tapisserie des Gobelins… regardez bien ce lieu, un peu désuet sans doute, avec ses ors, ses velours, ses tapisseries, ce rideau de théâtre à l’ancienne, eh bien c’est là que ce vieil anarchiste, ce vieux fouteur de merde – plus fouteur de merde que vous autres gauchistes inoffensifs, a annoncé que les troupes américaines, les troupes de l’OTAN, devaient déguerpir de France avec armes et bagages ; c’est là qu’il a annoncé la construction par la France d’une force nucléaire indépendante ; c’est là qu’il a fait allusion à une défense tous azimuts, c’est-à-dire que nos missiles seraient tournés aussi bien vers l’Est que vers l’Ouest ; c’est là qu’il a affirmé qu’il fallait en finir avec la division du monde de Yalta, avec la vision schizophrénique de rideau de fer ; c’est là qu’il a réclamé une Europe de l’Atlantique à l’Oural, une Europe européenne, puissante à forte identité, une Europe des nations, point une Europe du marché, point une grande surface, une poubelle, c’est là qu’il a appelé à la renaissance de la Chine communiste ; c’est là qu’il a dénoncé, après son discours de Phnom Penh, la guerre menée par les Etats-Unis au Vietnam ; c’est là qu’il a remis en question une politique israélienne fondée sur une croyance à une victoire purement militaire sur le monde arabe ; mais c’est là surtout, crime suprême, qu’il a remis en cause, depuis le début des années 60 et jusqu’à la veille de votre farce manipulée de mai 68, le système monétaire international fondé sur la dictature d’un dollar en papier (…) : c’est là que, comme Harpagon, de Gaulle a réclamé aux Américains : " Ma cassette, ma cassette, mon or, rendez-moi mon or ! ", oui, ce vieillard indigne, cet implacable anar (anar de droite si vous voulez !) a réclamé contre la monnaie de singe du dollar son équivalent en or. (…) Gaulle-finger ! C’était une bombe dans la gueule de l’Amérique, un Pearl Harbor : et ça, à mon humble avis, c’est ce qu’on ne lui a jamais pardonné, cette remise en cause du dollar (…). 

Roudelort tenait ce discours en serrant fermement le bras droit de Jérôme, lequel écoutait cette tirade sans presque rien y comprendre. Au fond, il avait lu tout Sartre, tout Althusser, il avait dénoncé avec eux le " fascisme gaulliste ", sans avoir jamais lu une ligne de De Gaulle, ni rien compris à sa politique. Mais Sartre –ou Michel Foucault !- avaient-ils jamais essayé de comprendre de Gaulle ? Ils avaient tartiné des milliers de pages sur le " Pouvoir ", sans semble-t-il, avoir commenté ses conférences de presse ou ses Mémoires. Sans avoir abordé les problèmes économiques, monétaires. En eussent-ils été capables d’ailleurs ? Ces penseurs des sixties-seventies n’étaient-ils pas au fond des… cancres, drapés dans les obscurs oripeaux de leur style souvent abscons ? Des cancres littérateurs qui n’impressionnèrent que des cancres : comme moi Jérôme ! "

 Extrait de " MAOS " de Morgan Sportès

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30/03/2009

Lecture publique vendredi

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(Cliquez sur l'image pour la voir dans sa totalité.)

19/03/2009

SEPARATION

 
Paroles (et traduction) ICI.

18/03/2009

"AUX VENTS !", enfin...

Après "LES RUINES DE LA FUTURE MAISON" et "CURTIS", voici le troisième ouvrage publié dans la collection dont je m'occupe... collection privilégiant les courts romans, sauf exception. Et "AUX VENTS !" est l'exception. Qui confirme la règle. 452 pages inouïes. Une (grosse) pépite découverte grâce à Renaud Marhic.
On le trouvera au salon du livre de Paris, sur le stand des éditions "A plus d'un titre". Vous pouvez le commander sur Internet ICI, ou le commander à votre libraire préféré. 
Deux extraits à lire: ICI et ICI ! Deux critiques à lire : et .
couv aux vents.jpg

17/03/2009

Fuck l'OTAN

et une vidéo...

07/03/2009

feuilleton des feuilletons

Mon feuilleton préféré à l'âge de 9 ans :

... quoique le générique qui me faisait chialer tout gone était celui-ci.

Et mon feuilleton préféré, à 39 ans :

 

02/03/2009

en vrac (bis)

Sortie du deuxième numéro de "L'INDIC"... très réussi (à signaler, un article assez gonflé de Clément Bulle sur A.D.G).

l'indic2.jpg
Vendredi 6 mars, lors de la journée professionnelle de la Fête du Livre de Bron, je co-animerai (avec Martine Laval) la journée consacrée aux blogs d'écrivains. Je rencontrerai pour l'occasion Chloé Delaume, Alain Mabanckou et Christophe Claro, ainsi que les universitaires Louise Merzeau et Brigitte Chapelain.
Enfin... enfin (!), "AUX VENTS !" de Marc Pellacoeur est sur le point d'être au bord de se trouver à deux doigts de sortir de chez l'imprimeur (promis-juré-craché sur l'exemplaire des "Beautiful losers" qui me sert de bible). Il sera sur le stand des éditions "A plus d'un titre" au Salon du Livre de Paris (qui n'a rien d'une "Fête", contrairement à ce qui se passe à Bron).
P.S: Hélène Dassavray sera présente à la Fête du Livre de Bron. Elle participera au débat "Un endroit pour vivre" samedi 6 mars, à 17h, salle des Balances (sic!), en compagnie de Marie Didier et Jane Sautière.