20/01/2009
Pas de lien de cause à effet
Tandis que l'A.P se montre égale à elle-même, que le prochain livre de la collection "A charge" prend un léger retard chez l'imprimeur (sortie en février), on trouve des pépites jusque dans les lieux les plus improbables.
22:18 Publié dans où je youtube, tu dailymentionnes... | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : a charge, prison, dard, brassens, fallet, administration pénitentiaire, cultural gang bang, samouraï
15/01/2009
"AUX VENTS !" de Marc Pellacoeur (2)
Un nouvel extrait du prochain livre de la collection "A charge" (parution fin janvier):
« De nos jours, pour les voleurs à l’étalage, les supermarchés ne sont plus très accueillants, les caméras ont mis un coup à la vocation. Avec leurs regards synthétiques infiniment scrutateurs qui surveillent le moindre saucisson, minuscules, fouilleuses, reliées par de l’électronique à toutes les polices, elles mettent le chapardage au-dessus de l’attaque de banque. On n’a pas sitôt franchi la caisse que déjà le juge enfile sa robe et prépare son discours.
À l’époque il y avait encore un respect du voleur, on lui laissait sa chance. Aujourd’hui c’est de la triche.
J’en ai connu qui se sont nourris dans les grandes surfaces pendant des années. Et au caviar, au saumon ! Et au champagne dans les cabines d’essayage ! Même habillés à l’œil. Ils entraient comme des clochards et sortaient comme des mannequins, et pour le prix d’un pot de moutarde. Au fil du temps bien sûr il leur fallait un peu se déplacer dans les régions, voyager, mais ce n’était pas un problème: le ticket du train ils ne le payaient pas non plus. »
Marc Pellacoeur
Un autre extrait de ce roman? C'est ici.
06:24 Publié dans a.4) EDITEUR | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pellacoeur, à charge, à plus d'un titre, polar, vol, supermarché, caméra de surveillance, banque, justice
10/01/2009
Au fait... failli oublier...
... rapport à la nouvelle année, tout ça... les mêmes voeux que l'année dernière ? "La ruine, pour avoir de l'air et de la lumière" (Strinberg) ? En attendant, sur la droite de l'écran, j'ai ouvert deux nouveaux albums (leur contenu ne surprendra pas les initiés). Et une vidéo prophétique pour vous montrer à quoi vous finirez par ressembler si vous perdez trop de temps à lire les blogs.
23:34 Publié dans où je trouve à rire | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : strinberg, voeux, 2009, ruine, air, lumière, geek, the final countdown, europe
08/01/2009
SOLDES
« Même en l’absence de problèmes de sécurité, certains règlements intérieurs limitent également la quantité d’habits qui peuvent être conservés en cellule : une veste ou un blouson, un manteau ou un imperméable, 4 pantalons ou jupes, 4 chemises ou chemisiers, 6 tee-shirts, 7 slips, une paire de gants, 7 paires de chaussettes, etc. »
Article D.273 du Code de procédure pénale, circulaire DAP JUSE9640025C du 2 avril 2006
09:45 Publié dans où mon taux d'adrénaline augmente | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : prison, vêtements, soldes, code pénal
20/12/2008
Une fin d'année vigilante...
08:06 Publié dans où je trouve à rire | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : père-noël, ankou, police, ankou lève-toi, éditions du barbu, polars&grimoires, peuples féeriques
15/12/2008
Texte et polémique intéressantes
Quelques heures après avoir animé un atelier d'écriture en prison, je découvre le texte que Clément Bulle et Julien Bielka ont consacré aux "Chroniques carcérales" de Rouillan, et la polémique qu'il a suscitée.
Bravo à Bulle & à Bielka pour la justesse de leur regard (lire les commentaires croisés qui suivent l'article, avec un Christian Prigent qui n'est pas homme à rater l'essentiel).
J'aurai l'occasion de reparler de Clément Bulle dans ce blog (un futur auteur de la collection "A charge", du moins je l'espère).
21:07 Publié dans où mon taux d'adrénaline augmente | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : bulle, bielka, prigent, rouillan, chroniques carcérales, éditions agone
30/11/2008
POLARS&GRIMOIRES (le retour)
On pourrait même parler de résurrection, concernant cette collection dirigée par Renaud Marhic. Donc, bref, en résumé, mon livre « ANKOU, LÈVE-TOI » a droit à une seconde vie, après l’affaire Kerlidou. Il ressort, mais grâce à une autre maison : les Éditions du Barbu.
19:36 Publié dans a.1) MES LIVRES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : polars&grimoires, marhic, éditions du barbu, ankou, lève-toi, kerlidou, résurrection, mes romans
19/11/2008
En vrac...
... Je serai au salon du livre de Colmar ce week-end du 22-23 novembre, sur le stand des éditions "A plus d'un titre" (Hélène Dassavray y signera ses "Ruines de la future maison").
... Le week-end dernier, j'étais au salon de Grigny où l'on a décerné le prix Léo Ferré au dernier et remarquable livre de Serge Rivron, "La chair".
... Après la lecture du dernier Todd...
... un article de Libé m'oriente vers un autre texte.
Allez, un peu de zique pour se changer les idées (quoique...):
20:49 Publié dans politique | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : salon du livre de colmar, colmar, todd, lyon, l'insurrection qui vient, iamx
10/11/2008
"AUX VENTS !" de Marc Pellacoeur (1)
Un extrait du prochain livre de la collection "A charge" (parution prévue en janvier). On en reparlera !
« C’est bien le cinéma, on y vit en deux heures des aventures pour lesquelles il nous faudrait dix vies autrement, et le monde qu’on nous offre ne nous concerne en rien, il est bien pris, on peut le regarder sans craindre un retour de vice. La moitié du temps on y voit des bandits assez nerveux de la détente dans des embrouilles tarabiscotées au possible. Ils envoient des balles qui ne tirent pas vraiment à conséquences, les cadavres s’alignent plus pour faire avancer les choses que pour les résoudre. Les gens qui font le cinéma ne côtoient pas beaucoup les bandits, ça se voit, ils manquent de stages, ce qui fait que leurs personnages sont plutôt des garnements qui dans le mal pèsent poids plume. Ce n’est pas bien grave : ceux qui vont voir les films dans le fond sont comme ceux qui les tournent, c’est une affaire de famille, entre gens sans véritable imagination. Mais un jour, pour rire, en faisant bien attention à la caisse, aux chargements des pistolets, aux problèmes de susceptibilité aussi, il faudrait confier dans un environnement très protégé, sans salle de torture, ou alors avec des tenailles en plastique et des chalumeaux sans oxygène, la réalisation d’un film à un vrai bandit qui raconterait bonnement une de ses aventures. Les gens à coup sûr jugeraient d’un renouvellement du genre, et pour ce petit peu du monde qu’est le truand ils comprendraient. Mais comprendre, les gens, ça ne les intéresse pas ; ce qu’ils veulent, c’est jouir dans des rêves sur lesquels ils se sont mis d’accord. »
Marc Pellacoeur, "AUX VENTS !"
20:48 Publié dans a.4) EDITEUR | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : pellacoeur, a charge, a plus d'un titre