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25/05/2010

WHAT'S UP, DOC ?

Et ? On signale la sortie d'un nouveau livre dans la collection dont je m'occupe. .

Et ? Après "ANGIOMES" et "ENGELURES", un extrait de "ENGEANCES" (mon prochain recueil, plus politique que les précédents) à lire ici.

Et ? S'arrêter là. Ne pas laisser sortir l'oiseau bleu. 

16/05/2010

LE GRAND ÔTEUR

Avoir connu Pascal Garnier, qu'est-ce que cela signifie ? Avoir lu ses livres. Goûté sa cuisine. Touché sa peinture. Avoir rencontré un artiste complet et rempli de failles.

Garnier n'avait rien d'un donneur de leçons (trop bon écrivain pour cela). Reste que chacun de ses amis qui a pu apprécier sa cuisine a forcément fait des parallèles entre l'écriture du bonhomme et sa façon de se mettre aux fourneaux. Pas le genre à charger un plat de trop d'ingrédients. Toujours les justes proportions.

Il aimait à parler du "nécessaire syndrome de Robinson Crusoé". "T'es échoué, t'as plus rien, sinon quoi… un canif, deux coquillages, un bâton et une vieille boite d'allumettes trempée… et c'est avec ça que tu vas faire quelque chose. Pas besoin de plus".

C'est ainsi que ses meilleurs livres ont été écrits avec un vocabulaire de 5000 mots.

Dupe de rien, Garnier. Imperméable aux querelles de chapelles si fréquentes dans le milieu du polar… Un milieu dont il a toujours tenu à se démarquer même si il y comptait de solides amitiés (lui qui avait commencé à publier chez P.O.L avant de passer au Fleuve Noir pour finir chez Zulma, ne cessait d'affirmer qu'il écrivait des "romans, non pas noirs, mais gris").

Il savait appuyer là où cela fait mal. Ou rire parfois. C’est à cela que l’on reconnaît une page de Garnier, à sa façon de nous placer devant cette alternative : doit-on en rire ou en pleurer ?

Héritier de Calet et de Simenon (tout autant que de James Ensor et de Otto Dix), cet auteur prolifique de livres maigres savait camper des personnages riches d’une force proportionnelle à leurs meurtrissures, bien qu'englués dans un quotidien navrant.

Pascal Garnier est mort. On a pas fini de parler de ses livres. Heureux ceux qui vont découvrir son œuvre. Heureux ceux qui vont la relire.

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02/05/2010

Actualités lyonno-lyonnaises

Sur Facebook, j'ai récemment rappelé que je me voulais le Brautigan français... avant d'avouer que j'étais devenu le Jean-Michel Aulas de la poésie lyonnaise (ce titre-là, ils ne se battront pas pour me l'arracher). Je ne croyais pas si bien dire puisque d'ici peu, je vous entretiendrai du "CABARET POETIQUE" que je vais ouvrir...

Autrement ? Dans une vie antérieure, j'ai habité la Croix-Rousse. Il en reste quelques traces, ici ou . A présent, je vis à la Guillotière. Au bout de ma rue, ce superbe tag (cliquez sur l'image pour l'agrandir):

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Sans compter que vendredi prochain, je suis au générique avec le collectif des (h)auteurs (re-cliquez sur l'image, etc.):

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19/04/2010

SHOPPING ! BANG BANG !

Le cinquième roman paru dans la collection "A charge", aux éditions "A PLUS D'UN TITRE". Les auteurs : Jean-Marc Flahaut et Daniel Labedan.

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Martin Osplakh eut son bac à onze ans
élabora un moteur à hydrogène à treize
et sortit diplômé de Berkeley six ans plus tard

malgré les conditions avantageuses
il refusa toutes les propositions de poste
et créa une structure de conseil personnalisé
dans la galerie commerciale du ShamSupercenter
juste à côté de son domicile

le siège social de l'entreprise était un banc
dans le hall central
les prestations étaient gratuites
mais les dons acceptés

son premier client se présenta
avec un masque de Woody Woodpecker
et dit
je préfère ne pas révéler mon identité
appelez-moi Mosley

d'accord Mosley répondit Martin Osplakh
détendez-vous
je vous sens sous pression

17/04/2010

Lettre de Dubuffet à Asger Jorn

"Je m'aperçois chaque jour (et je ne cesse de m'en étonner) qu'il y a extrêmement peu de gens, et notamment parmi les écrivains et les artistes, qui aient comme vous et moi conscience du caractère spécieux et frelaté de l'art culturel… La culture tend à remplacer ce qu'a été l'église catholique au Moyen Âge comme moyen pour les castes dirigeantes de fortifier leur position et de conditionner les esprits à leur gré et à leur profit. D'où résulte que la vraie création d'art n'existe pratiquement presque plus, tandis que lui est substituée une mascarade tapageusement publicitaire où elle n'a guère de part."

 
 
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30/03/2010

Quelques découvertes...

a) je ne savais pas que j'étais marathonien, mais je dois me rendre à l'évidence après que mon toubib m'ait diagnostiqué une "fracture de fatigue" (sic et re-sic !) au pied gauche.

b) je découvre avec retard que l'une de mes nouvelles noires a été publiée dans le dernier numéro de Mag2lyon (celui de mars, avec plein de cocaïne en couverture:)

c) autrement ? Pour le plaisir :


poeme d'amour etc n°12 par armand le poete
envoyé par Armandlepoete. - Films courts et animations.

24/03/2010

Mercredi 24 mars (où je n'invente rien)

Pour commencer, un petit résumé en images de la lecture poétique d'hier soir qui a tenu toutes ses promesses... La salle était (presque) comble, et les retours aussi peu complaisants que positifs.

 

... En préparant ce duel poétique, j'ai relu mon premier recueil et y ai trouvé... de quoi me trouver très mal : deux textes consacrés à des amis auteurs, Pascal GarnierCécile Philippe !

Une annonce pour finir : j'animerai la rencontre entre François Beaune ("Un homme louche", éd.Verticales) et David Boratav ("Murmures à Beyoglu", éd. Gallimard) vendredi 26 mars, à 19h30, à la bibliothèque du 1ier arrondissement de Lyon. Où il sera question de Londres, de Paris, d'Istanbul... et même du Jura (merci F.Beaune) !

08/03/2010

DUEL POÉTIQUE

Alain Fisette vs Frédérick Houdaer !

Les deux auteurs s'affronteront lors d'une lecture poétique strictement interdite aux moins de 18 ans (il ne sera question que des rapports homme-femme) le MARDI 23 mars à 19h, à la librairie À plus d'un titre (4 quai de la Pêcherie 69002 Lyon, métro Hôtel de ville).

Entrée libre.

 
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P.S: la veille, le lundi 22 mars, de 18h à 21h, je dédicacerai mon dernier recueil dans les locaux d'Aleph-Ecritures (12 bis rue Aymé Collomb, Lyon 3ème).

Un cauchemar

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C'est ça, avoir 40 ans ? Apprendre la mort de deux amis en l'espace de 48 heures ?
Il y a ce que vous lirez dans les articles consacrés à ces auteurs décédés.
Il y a tout ce que vous ne lirez jamais.
Je n'ai rien oublié. Rien oublié de ce que m'a raconté Cécile, par exemple, sur les humiliations qui jalonnent le parcours d'un(e) auteur(e)
A
bon entendeur...
Quelques unes de mes critiques sur les livres de Pascal.
Je vais retrouver mes textes sur Cécile. Laissez-moi le temps de.cécile.jpg