13/11/2010
à venir
Comme toujours, cliquez l'image pour l'agrandir, etc.
Je serai aussi au salon "SANG D'ENCRE" à Vienne le week-end du 20-21 novembre. Je n'y signerai pas que mes polars mais aussi, mais surtout, mes "ENGELURES".
Pour le reste... je sais reconnaître un grand pédagogue quand j'en vois un :
22:48 Publié dans LyonnÈseries, où je trouve à rire, où je youtube, tu dailymentionnes..., planches, SIGNATURES | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : (h)auteurs, agend'arts, sang d'encre, choron
04/11/2010
Bilan de début novembre
Le festival Parole Ambulante s'est aussi bien fini qu'il a commencé.
La joie de retrouver Ahmed Kelouaz et de parler sérieusement d'armes à feu avec un éditeur de poésie.
Autrement? Lors d'un déménagement hier, j'ai fait une fausse manip' avec mon portable et effacé les cinq messages qu'il contenait. Bref, n'hésitez pas à rappeler si je fais le mort et que cela concerne les affaires en cours.
Et le chantier qui progresse.
Et pour m'excusez d'avoir déserté ce blog pendant une quinzaine de jours, j'en appelle à Serge et à Charles !
21:30 | Lien permanent | Commentaires (3)
18/10/2010
Lundi... jour de Tribunal d'Instance sur le mode Michaux
La seconde édition du Cabaret Poétique a tenu toutes ses promesses, hier. Difficile d'analyser un tel cadeau. Je glisse donc un lien vers un premier retour. Le troisième épisode aura lieu le dimanche 5 décembre, toujours à 17h, toujours au Périscope. Qu'on se le dise !
Rendez-vous dimanche prochain (24 octobre) au Centre Edouard Brenot, à Grigny, dans le cadre du festival Parole Ambulante. J'y croiserai le fer avec Alexandre Dumal et Mouloud Akkouche.
« Je demande la suppression des classes dirigeantes, de ce ramassis de beaux messieurs stupides qui batifolent dans les jupes de cette vieille traînée dévote et bête qu’on appelle la bonne société. Ils fourrent le doigt dans son vieux cul en murmurant que la Société est en péril, que la liberté de la presse les menace ! Eh bien, je tr...ouve maintenant que 93 a été doux ; que les septembriseurs ont été cléments ; que Marat est un agneau, Danton un lapin blanc et Robespierre un tourtereau.
Puisque les classes dirigeantes sont aussi inintelligentes aujourd’hui qu’alors ; aussi viles, trompeuses et gênantes aujourd’hui qu’alors, il faut supprimer les classes dirigeantes aujourd’hui comme alors, et noyer les beaux messieurs crétins avec les belles dames catins."
"Je ne comprends plus qu’un mot de la langue française, parce qu’il exprime le changement, la transformation éternelle des meilleures choses et la désillusion avec énergie : c’est merde."
Guy de Maupassant Lettres à Gustave Flaubert, 10 décembre 1877
et 3 août 1878.
08:16 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cabaret poétique, périscope, maupassant, flaubert, parole ambulante, michaux, dumal, akkouche, grigny
16/10/2010
Le coup de grâce au "Coup de grâce" ?
Non pas à la revue et à ceux qui l'ont faite, mais à son rédac-petit-chef qui, depuis une dizaine de mois, refuse de me régler la flopée d'articles que j'ai écrit pour son canard. Au-delà du jeu de mots à deux sous, j'invite les autres auteurs-photographes-journalistes spoliés par cet individu (ceux qui ne l'ont pas encore fait) à entrer en contact avec moi (frederick.houdaer@laposte.net, 06 43 09 15 10).
Sans transition (les choses sont liées), dans le dernier numéro de L'INDIC, un long entretien vérité (comme on disait dans les années 80) avec votre serviteur où il est question du monde merveilleux de l'édition (la collection de romans dont je m'occupe, mes expériences passées en tant qu'auteur, etc.). C'est raide, mais il est tout de même question d'un bébé à ne pas jeter avec l'eau du bain.
08:31 Publié dans LyonnÈseries, où mon taux d'adrénaline augmente | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : le coup de grâce, guillaume tanhia
13/10/2010
Roman en cours
10:57 Publié dans a.1) MES LIVRES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : houdaer, tran
01/10/2010
LE COW-BOY QUI TIRE LA GUEULE PLUS VITE QUE SON OMBRE
Il était une fois l’une de mes B.D favorites (au milieu de la surproduction de ces dernières années). L’une des plus intelligentes et des plus jouissives.
Il était une fois « Lincoln » (« C’est pas mon vrai nom d’ailleurs, car je l’ai jamais su, on m’a toujours appelé Crâne de bois ! Si j’ai choisi Lincoln c’est parce que celui-là quand ils l’ouvraient, ils devaient tous la fermer autour de lui ! »)
Pour saluer la naissance du héros, « pas de signe merveilleux ou prémonitoire dans le ciel, pas de bagage héréditaire particulièrement encourageant ». Au contraire même, « un jour sans ciel et sans histoire » (d’après la première planche du premier tome) !
Sauf que… ce n’est pas vrai. Etre fils d’une pute, grandir dans un bordel du Far-West, ça vous garantit peut-être un karma de « poor lonesome cow-boy », mais loin des piste fréquentées par Lucky Luke. D’ailleurs, Lincoln n’est pas du genre à troquer sa clope contre un brin d’herbe ! Il « ouaipe » comme le cow-boy de Morris, mais ses (més)aventures sont plutôt celles d’un Unlucky Luke.
Lincoln, rendu à sa liberté malgré lui, apprend très vite à se débrouiller tout en récitant le chapelet d’injures qu’il annone depuis l’enfance. Il se comporte avec une remarquable cohérence tel le fumier nihiliste qu’il est. Un bon client pour la rédemption ? Sa rencontre avec Dieu est décevante à souhait (le cow-boy est dérangé par le vieux barbu alors qu’il pêchait à la dynamite). Pourtant, il s’agit bien du fil rouge qui parcourt les différents albums.
Page 28 du premier tome, Lincoln est pendu sans autre forme de procès, et on ne peut guère parler d’injustice. Las… Dieu lui a fait un drôle de cadeau empoisonné juste avant. Voilà notre héros immortel. De quoi encaisser plus de coups que la moyenne. De quoi ne pas dire « merci ».
Lincoln vire justicier « par défaut », flanqué de disciples qui plus est, et on ne peut pas dire que cela l’enchante. Cela durera ce que cela durera.
Les indiens, c’est pour le deuxième tome où il rencontre Wakiza Ohanko (« Guerrier déterminé mais un peu nerveux »).
Les scènes de bagarre qui s’y trouvent sont à la B.D ce que celles du « Seigneur des porcheries » sont à la littérature (O.K, je place la barre haut).
Manichéenne, cette B.D ? Même pas. L’histoire, à cheval (forcément) sur le XIX et le XXème siècle, enregistre des changements brusques. Les immeubles surgissent dans le troisième tome où notre héros découvre la grAUsse ville (New-York 1900) en compagnie de Satan himself en personne. Sacré tandem (rappel de ce petit mot sympathique de Dieu sur le Diable : « C’est un vieux pote à qui je refile du boulot de temps à autre »). Un album qui donne à voir la version de « Gangs of New-York » qu’aurait pu tourner le Arthur Penn de « Little big man ». Au milieu des rues sordides, le cow-boy le plus teigneux de l’histoire de la B.D trouvera pire que lui, en la personne d’un gamin qui devrait lui rappeler quelqu’un… s’il n’était pas occupé à défourrailler à tout va.
Quatrième tome (Jarmush et les Daltons)
Lincoln a pris « sa place » au sein de la société New-Yorkaise, ainsi que pas mal de kilos supplémentaires. Devenu flic (ripoux, cela va sans dire) dans la cité, il commet l’arrangement de trop. Un petit passage par la case « prison » (une condamnation à 200 ans de travaux forcés) permettra à Lincoln de retrouver la ligne dans son pyjama rayé, entre deux cavales façon « O’Brother ». Le danger le plus terrible qui le menace étant celui de finir… canonisé (il faut le lire pour le croire !).
Cinquième et sixième tome
Il est grand temps pour notre héros (non, anti-héros… non, héros… non, anti-héros…) de s’offrir une virée mexicaine. Et qui dit Mexique, dit filature au milieu des cactus, soldats moustachus se faisant botter le train dans leur caserne poussiéreuse, jeux de cache-cache dangereux… L’aventure se poursuit sur deux tomes, pour cause d’amour révolutionnaire sur le feu. Le cynisme de Lincoln en sortira-t-il indemne ?
Il est rare qu’une B.D emporte mon enthousiasme sur la durée (plusieurs tomes) tant dans le domaine du dessin que dans celui du scénario (et même de la couleur !). Mais là, faisons les comptes : découpage impressionnant de justesse, excellents dialogues (pas trop « malins » non plus… pas de mépris pour les personnages de la part des auteurs), ton remarquablement tenu (humour au rasoir, cruauté partiellement désamorcée, tendresse sans mièvrerie), record de coups de poings essuyés dans la tronche du héros (si Mel Gibson avait de l’humour… il adapterait la B.D au cinoche !).
Quand j’ai découvert « Lincoln », j’ignorais que ses auteurs étaient lyonnais. Quelle n’a pas été ma surprise quand j’ai appris qu’ils travaillaient tous au sein de l’Atelier K.C.S, un atelier qui se trouvait… à quarante mètres de chez moi !
Mon unique déception : Jouvray (le scénariste) est tellement bon que Jouvray (le dessinateur) n’a pas besoin d’un nouvel acolyte au scénario (et j’en fais quoi, moi, de ma super histoire travaillée depuis dix ans censée raconter le pourquoi et le comment d’une invasion extraterrestre déclenchée pile-poil au-dessus du Sacré-Cœur, et ses conséquences avec la conversion en masse des martiens qui finissent par catholiciser le reste de l’univers, le tout en quarante-douze tomes ?! M’en fous, vais la caser chez Marvel).
15:26 Publié dans où je lis | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : jouvray jérôme, jouvray olivier, jouvray anne-claire, lincoln, atelier k.c.s, éditions paquet, guillotière, jarmush, dalton, gibson, penn, gangs of new-york
30/09/2010
"Sida mental" de Lionel Tran
Quel est le dernier auteur rhônalpin à avoir commis un livre aussi féroce ? Doit-on remonter à Calaferte et à sa Mécanique des femmes ?
Sida mental. Le titre, référence au fameux éditorial de Pauwels épinglant les jeunes manifestants de 1986, signale un roman générationnel. Mais ce roman présente deux extrémités… comme un fusil. Le doigt sur la gâchette, on trouve un auteur trentenaire, également responsable des éditions Terrenoire ( Lyon). Les gens de sa génération ne diront pas tous merci à Lionel Tran, devant le miroir qu’il leur tend. Ceux de la génération soixante-huitarde encore moins, puisque c’est elle que vise ce récit largement autobiographique.
Réduire Sida mental à une auto-fiction trash serait une tentative vaine de désamorcer cette oeuvre. Parlerait-on de La Horde sauvage comme d’un simple western, de Last exit to Brooklyn comme du récit d’une grève, de Taxi driver comme d’une déambulation nocturne et urbaine ?
Plus que par le 11 septembre 2001, l’auteur a visiblement été marqué par les travaux du sociologue Chauvel (sur les guerres intergénérationnelles d’aujourd’hui) et il a trouvé en Richard Durn (trentenaire auteur d’un carnage dans un conseil municipal, après divers engagements écologiques et humanitaires!) un cas d’école.
Le style de Lionel Tran n’est pas aimable. Il est froid, le plus distancé possible. L’auteur laisse le lyrisme à la génération d’avant, mais c’est pour mieux lui réclamer des comptes. De la plus sèche des façons.
F.Houdaer (article publié dans "Livre & Lire)
05:31 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tran, sida mental, ego comme x
29/09/2010
Réponses au questionnaire...
... de Béatrice Brérot qu'elle a envoyé sans doute à une flopée de poètes.
Ca m'a pris au moins dix minutes pour remplir les blancs.
- Quand vous-étiez enfant, rêviez-vous d’être poète, pilote d’avion, facteur, aventurière… ?
Jules Verne + Walt Disney. Jules Verne capable d’écrire cinquante pages sur l’affrontement entre deux dirigeables surarmés. Disney dans ce qu’il avait de plus douteux. L’entrepreneur. Le patron. Celui qui a fait briser quelques grèves dans ses studios J
- Quel est votre état d’esprit, votre trait de caractère dominant ?
Un, deux, trois… soleil ! (rien à voir avec la météo)
- Quelle musique écoutez-vous ?
Peu de chanson française. A quelques (remarquables) exceptions près. Et puis des gens qui font des choses avec des guitares, des pianos et des micros… des choses dont je serais parfaitement incapable. Dans des langues que je ne maîtrise pas.
- Quels livres avez-vous dans votre bibliothèque ?
Beaucoup. Moins qu’avant. Plus l’intention de me laisser envahir. J’ai une carte de bibliothèque, sais m’en servir (je connais même des bibliothécaires, je les connais PERSONNELLEMENT, ce qui me permet parfois d’exploser mon quota de bouquins empruntés).
- Avez-vous un autre métier ?
Même pas. La poésie nourrit son homme.
- Parmi vos 5 sens, lequel est le plus développé ?
La télépathie.
- Avez-vous un sixième sens ?
Je n’en ai que trois.
- Aimez-vous voyager ?
Où ai-je rangé ma citation assassine de Beckett sur le voyage ?
- Pensez-vous, en tant qu’écrivain avoir une responsabilité politique ?
On essaye, pour voir ?
- Quel événement dans l’histoire de l’humanité vous a le plus marqué ?
Mon redoublement, en seconde.
- Quelle rencontre(s) marquante(s) avez-vous faites ?
A.D & D.M.
Les auteurs que je relis.
- Avez-vous, un lieu, une heure, un rituel pour écrire ?
En ce qui concerne le rituel, je ne sacrifie que des poulets fumés.
- Ecrivez-vous au stylo ou au clavier ?
Je laisse le premier fuir sur le second.
- Quels sont les auteurs, poètes, philosophes, cinéastes… dont vous vous sentez proche ?
Disons qu’on se (re)connaît tout de suite.
- Pensez-vous appartenir à une mouvance poétique ? Si oui, laquelle, si non pourquoi ?
Je suis l’enfant naturel qu’a eu Michaux avec Brautigan, mais je ne peux pas le prouver, me manquent des preuves, les tests A.D.N, etc.
Plus sérieusement, j’attends la fin de la Belgique pour me dire définitivement « poète belge » (de vagues origines de ce côté-là).
En tout cas, aussi peu français qu’un Corbière.
- Comment décririez-vous votre rapport aux mots, à la langue ?
Aïkido.
- Pour qui écrivez-vous ?
Pour quelques-un(e)s. Certain(e)s qui ont beaucoup lu de la poésie. D’autres qui n’en ont jamais lu.
- Prenez-vous du plaisir à écrire ?
Qu’est-ce que vous croyez ? J’ai des nègres, à l’instar des plus grandes vedettes du foot et du show-biz.
- Si la poésie devait avoir une forme (ou des formes), laquelle serait-elle pour vous ?
Quelque chose en rapport avec la main.
- Qu'aimeriez-vous que le lecteur retienne de votre poésie ?
C’est ça. Un « C’est ça » qui serait une ouverture, un point de départ. Une redécouverte dynamique. Rien d’un constat fermé.
- Quand vous-êtes vous vraiment senti écrivain, poète ?
A l’instant « T ».
02:27 Publié dans C’est quoi, la poésie ? C’est ÇA, Ducon ! | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : brérot, michaux, brautigan
22/09/2010
Le jour où jamais...
17:49 Publié dans a.5) ANIMATEUR DU CABARET POETIQUE, oreillettes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : lyon, le périscope, brassens, le 22 septembre, xtatic, cabaud, pellerin-ott, catherinot, rivron, dubost, ravella, cabaret poétique, houdaer