11/05/2009
Lyon, c'est...
Lyon, c'est deux ex-prisons au bord d'un fleuve.
Lyon, c’est un roi sur un canasson au milieu d’un immense terrain de tennis au centre d’une presqu’île.
Lyon, c'est une énorme fève dorée en forme de Vierge... perchée sur une tourelle de Disneyland biodégradable. Lyon, c'est "l'éléphant renversé" de Huysmans. Et malgré tout cela, malgré ces handicaps...
Lyon, c’est une ville internationale où personne ne parle de seconde langue.
Lyon, c'est un maire, Edouard Herriot, qui en est à son 53ème mandat.
Lyon, c'est Guignol, une "marionnette à gaine".... en fait, une marionnette châtrée.
Lyon, c'est l'entrée principale d'un magasin Auchan, vulgaire sas équipé de portes automatiques, que l'on a baptisé "ALLEE LAURENT MOURGUET".
Lyon, c’est l’Histoire qui garde en permanence sa main sur votre épaule.
Lyon, c’est de moins en moins de cabines téléphoniques.
Lyon, c’est une assemblée de toques blanches qui prend la pose devant des jets d’eau.
Lyon, c’est la ville où sont nés mes enfants, où mourront mes parents.
Lyon, c’est une ville où je ne suis pas né, où je ne mourrai pas.
Lyon, c’est…
22:09 Publié dans a.2) MES TEXTES, LyonnÈseries | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : lyon, prison, place bellecour
Rétrospective Sarah D.
Cascade de scoops! Quelques jours après avoir appris que Van Gogh ne s'était pas tranché l'oreille, j'apprends que Auguste & Louis Lumière ne sont pas les pères du septième art... que le cinéma a été inventé par Sara D., la maîtresse de l'un de ces fameux frères! La preuve en images (et en légendes) par Cédric Roulliat !
20:56 Publié dans pigments & pixels | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : van gogh, lumière, roulliat, cinéma
10/05/2009
Parce qu'il n'y a pas que les livres dans la vie (3)
Des hommes qui font... des trucs d'hommes ;)
23:06 Publié dans oreillettes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cash, solitary man, poni hoax, antibodies, electric six, danger!high voltage, rock, country
08/05/2009
LISTE NOIRE # 1
" L’inquisition aujourd’hui ? Vous plaisantez ? Mais non, mais non, écoutez bien, vous entendrez vite son violent désir de purification rétroactive. Chaque écrivain ou penseur du passé peut être radié de la mémoire collective pour cause de péché majeur.
Voici le programme :
Gide, le pédophile Nobel ; Marx, le massacreur de l’humanité que l’on sait ; Nietzsche, la brute aux moustaches blondes ; Freud, l’anti-Moïse libidinal ; Heidegger, le génocideur parlant grec ; Céline, le vociférateur abject ; Genet, le pédé ami des terroristes ; Henry Miller, le misogyne sénile ; Georges Bataille, l’extatique pornographique à tendance fasciste ; Antonin Artaud l’antisocial frénétique ; Claudel, l’ignoble tank catholique ; Sartre, le bénisseur des goulags ; Aragon, le faux hétérosexuel, chantre du KGB ; Ezra Pound, le traître à sa patrie, mussolinien chinois ; Hemingway, le machiste tueur d’animaux ; Faulkner, le négrier alcoolique ; Nabokov, l’aristocrate pédophile papillonnaire ; Voltaire, le hideux sourire de la raison, dénigreur de la Bible et du Coran, totalitaire en puissance ; Sade, le nazi primordial ; Dostoïevski, l’épileptique nationaliste ; Flaubert, le vieux garçon haïssant le peuple ; Baudelaire, le syphilitique lesbien ; Proust, l’inverti juif intégré ; Drieu la Rochelle, le dandy hitlérien ; Morand, l’ambassadeur collabo, antisémite homophobe ; Shakespeare, l’antisémite de Venise ; Balzac, enfin, le réactionnaire fanatique du trône et de l’autel, etc.
Je n’oublie personne ? Complétez la liste. "
Sollers, " Un vrai roman "
09:41 Publié dans carottages littéraires | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : nietzsche, sollers, miller, claudel, dostoïevski, marx, drieu la rochelle, heidegger, céline, genet
03/05/2009
Saint-Paul & Joseph (the end)
21:05 Publié dans LyonnÈseries, où mon taux d'adrénaline augmente | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : prison, saint-paul, saint-joseph, lyon
01/05/2009
MICROBE n°53
a) Une nouvelle fois, l'un de mes textes est publié dans la meilleure revue poétique du monde, elle est belge (forcément) et elle s'appelle "MICROBE" (on en est au 53ème numéro). Le responsable (très coupable) en est Eric Dejaeger. Rien que du beau linge au sommaire: Pierre Autin-Grenier (le PAG qui laisse parfois des commentaires sur mon blog, superbe écrivain et voisin de plateau Croix-Roussien que je n'ai guère eu le temps de harceler), Thomas Vinau, un texte inédit de Richard Brautigan, etc...
Pour s'y abonner, faites un chèque de 22 € à l'ordre de Servranx et envoyez-le à E.Dejaeger, Launoy 4, (B-)6230 Pont-à-Celles (Belgique).
b) Pour ceusses qui souhaiteraient que j'anime plus régulièrement ce blog... rejoindez mon fesse-bouc, faites zamis-amis with me, et vous aurez de mes nouvelles plus régulièrement.
c) Une chanson de circonstance, rapport à la date du jour :
09:53 Publié dans où sont rangées diverses notules incasables | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : microbe, brautigan, dejaeger, autin-grenier, vinau, face book, brown, fire, croix-rousse, lyon, belgique
23/04/2009
un article sur "AUX VENTS !"
C'est dans KIBLIND, cette belle revue -et gratuite en plus de cela- que l'on trouve partout à Lyon.
AUX VENTS !
par A.Demousson
Il fallait oser : publier le gros roman d’un parfait inconnu ! C’est le nouveau pari de la collection « À charge » des éditions À plus d’un titre, avec la sortie du troisième titre de son catalogue. Mais quel roman… Imaginez « L’étranger » de Camus raconté/redécouvert dans la langue de Céline ! Bien plus, bien mieux qu’un roman noir !
« Aux vents ! » de Marc Pellacoeur, c’est l’histoire d’un homme qui laisse (par lâcheté) son ami Mustapha se faire tuer par un autre ami, le terrible Plantu. S’ensuit une descente aux enfers de 450 pages qui jamais ne sortira du territoire de Saint-Amand (ville dont le maire s’appelait… Maurice Papon !). Pour être encore plus précis : l’essentiel de l’histoire se déroule entre les murs de la (seule) discothèque de Saint-Amand.
Pas d’erreur possible : dans ce roman censé se passer dans les années 70, c’est le portrait de la société française d’aujourd’hui que Pellacoeur nous trace avec force et sensibilité. Il y a bien quelque chose de pourri dans notre royaume hexagonal, mais Pellacoeur, avec le verbe qui est le sien, parvient à faire (sur)vivre au milieu de ce chaos quelques personnages émouvants (dont Michelle, figure inoubliable pour le lecteur, aussi passionnée de cinéma et de livres que de… cul). Signalons aussi, entre autres morceaux de bravoure, un match de football narré sur de nombreuses pages et qui réconciliera les amoureux et les détracteurs du ballon rond (un tour de force que seul un grand écrivain peut réussir).
« Aux vents ! »
de Marc Pellacoeur
Editions A plus d’un titre, collection « A charge »
454 pages / 19euros
Pour commander ce livre par Internet, cliquez sur ce lien. Mais vous pouvez AUSSI le trouver (ou le commander) chez votre libraire préféré!
Un premier, puis un second extrait à lire.
07:15 Publié dans a.4) EDITEUR | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : kiblind, pellacoeur, aux vents, a charge, a plus d'un titre, critique, camus, céline, papon, lyon
13/04/2009
Fuck l'OTAN (2)
Dédicace aux ami(e)s présent(e)s à Strasbourg voilà peu, et qui ont couru... vite.
" - C’est là, dit Roudelort, écartant le rideau.
Il montra une salle, assez petite, plongée dans l’obscurité.
- Là quoi ? demanda Jérôme.
- C’est là qu’il parlait !
- Qui ?
- C’est là qu’à une dizaine de reprises au moins il a remis en question L’ORDRE DU MONDE.
- Mais qui, quoi ?
- Le Général !
- Le général ?
- Le général de Gaulle : C’est là que devant un parterre de cent ou deux cents journalistes de toutes nations, il donnait ses conférences. Le rideau s’ouvrait, il apparaissait sur une estrade, assis à un bureau, se détachant sur cette tapisserie des Gobelins… regardez bien ce lieu, un peu désuet sans doute, avec ses ors, ses velours, ses tapisseries, ce rideau de théâtre à l’ancienne, eh bien c’est là que ce vieil anarchiste, ce vieux fouteur de merde – plus fouteur de merde que vous autres gauchistes inoffensifs, a annoncé que les troupes américaines, les troupes de l’OTAN, devaient déguerpir de France avec armes et bagages ; c’est là qu’il a annoncé la construction par la France d’une force nucléaire indépendante ; c’est là qu’il a fait allusion à une défense tous azimuts, c’est-à-dire que nos missiles seraient tournés aussi bien vers l’Est que vers l’Ouest ; c’est là qu’il a affirmé qu’il fallait en finir avec la division du monde de Yalta, avec la vision schizophrénique de rideau de fer ; c’est là qu’il a réclamé une Europe de l’Atlantique à l’Oural, une Europe européenne, puissante à forte identité, une Europe des nations, point une Europe du marché, point une grande surface, une poubelle, c’est là qu’il a appelé à la renaissance de la Chine communiste ; c’est là qu’il a dénoncé, après son discours de Phnom Penh, la guerre menée par les Etats-Unis au Vietnam ; c’est là qu’il a remis en question une politique israélienne fondée sur une croyance à une victoire purement militaire sur le monde arabe ; mais c’est là surtout, crime suprême, qu’il a remis en cause, depuis le début des années 60 et jusqu’à la veille de votre farce manipulée de mai 68, le système monétaire international fondé sur la dictature d’un dollar en papier (…) : c’est là que, comme Harpagon, de Gaulle a réclamé aux Américains : " Ma cassette, ma cassette, mon or, rendez-moi mon or ! ", oui, ce vieillard indigne, cet implacable anar (anar de droite si vous voulez !) a réclamé contre la monnaie de singe du dollar son équivalent en or. (…) Gaulle-finger ! C’était une bombe dans la gueule de l’Amérique, un Pearl Harbor : et ça, à mon humble avis, c’est ce qu’on ne lui a jamais pardonné, cette remise en cause du dollar (…).
Roudelort tenait ce discours en serrant fermement le bras droit de Jérôme, lequel écoutait cette tirade sans presque rien y comprendre. Au fond, il avait lu tout Sartre, tout Althusser, il avait dénoncé avec eux le " fascisme gaulliste ", sans avoir jamais lu une ligne de De Gaulle, ni rien compris à sa politique. Mais Sartre –ou Michel Foucault !- avaient-ils jamais essayé de comprendre de Gaulle ? Ils avaient tartiné des milliers de pages sur le " Pouvoir ", sans semble-t-il, avoir commenté ses conférences de presse ou ses Mémoires. Sans avoir abordé les problèmes économiques, monétaires. En eussent-ils été capables d’ailleurs ? Ces penseurs des sixties-seventies n’étaient-ils pas au fond des… cancres, drapés dans les obscurs oripeaux de leur style souvent abscons ? Des cancres littérateurs qui n’impressionnèrent que des cancres : comme moi Jérôme ! "
21:29 Publié dans politique | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : otan, sportès, europe, de gaulle, anar de droite, sartre, foucault, etats-unis, althusser, vietnam, mai 68, israel, cancre
30/03/2009
Lecture publique vendredi
20:15 Publié dans où je lis | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mapra, pornographie, (h)auteurs, lyon, lecture publique, lovato, faye, puigserver, lesur, pelosse, evrot, ravella, picos