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24/05/2021

Pour Jean-Claude Pirotte (parti un 24 mai)

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Aller écrire à la bibliothèque de l'I.N.S.P.E (ex-E.S.P.E, ex-I.U.F.M), au bout de ma rue.
Surprendre sur une étagère trois-quatre livres de Pirotte.
Revoir ce même Pirotte ivre, dans une pizzeria de Grigny (dans la lointaine périphérie lyonnaise où il était en résidence d'auteur), à deux doigts de frapper le serveur. Grand, violent, effrayant.
Regarder autour de moi ces étudiants et futurs enseignants.
Ils ne se dresseront jamais au milieu d'une pizzeria de banlieue, prêts à... Grands, effrayants.
Jamais.

 

18/10/2010

Lundi... jour de Tribunal d'Instance sur le mode Michaux

La seconde édition du Cabaret Poétique a tenu toutes ses promesses, hier. Difficile d'analyser un tel cadeau. Je glisse donc un lien vers un premier retour. Le troisième épisode aura lieu le dimanche 5 décembre, toujours à 17h, toujours au Périscope. Qu'on se le dise !

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Rendez-vous dimanche prochain (24 octobre) au Centre Edouard Brenot, à Grigny, dans le cadre du festival Parole Ambulante. J'y croiserai le fer avec Alexandre Dumal et Mouloud Akkouche.

« Je demande la suppression des classes dirigeantes, de ce ramassis de beaux messieurs stupides qui batifolent dans les jupes de cette vieille traînée dévote et bête qu’on appelle la bonne société. Ils fourrent le doigt dans son vieux cul en murmurant que la Société est en péril, que la liberté de la presse les menace ! Eh bien, je tr...ouve maintenant que 93 a été doux ; que les septembriseurs ont été cléments ; que Marat est un agneau, Danton un lapin blanc et Robespierre un tourtereau.
Puisque les classes dirigeantes sont aussi inintelligentes aujourd’hui qu’alors ; aussi viles, trompeuses et gênantes aujourd’hui qu’alors, il faut supprimer les classes dirigeantes aujourd’hui comme alors, et noyer les beaux messieurs crétins avec les belles dames catins."
"Je ne comprends plus qu’un mot de la langue française, parce qu’il exprime le changement, la transformation éternelle des meilleures choses et la désillusion avec énergie : c’est merde."

Guy de Maupassant Lettres à Gustave Flaubert, 10 décembre 1877
et 3 août 1878.