24/05/2021
Pour Jean-Claude Pirotte (parti un 24 mai)
Aller écrire à la bibliothèque de l'I.N.S.P.E (ex-E.S.P.E, ex-I.U.F.M), au bout de ma rue.
Surprendre sur une étagère trois-quatre livres de Pirotte.
Revoir ce même Pirotte ivre, dans une pizzeria de Grigny (dans la lointaine périphérie lyonnaise où il était en résidence d'auteur), à deux doigts de frapper le serveur. Grand, violent, effrayant.
Regarder autour de moi ces étudiants et futurs enseignants.
Ils ne se dresseront jamais au milieu d'une pizzeria de banlieue, prêts à... Grands, effrayants.
Jamais.
09:31 Publié dans a.2) MES TEXTES, Ephéméride | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : pirotte, iufm, i.u.f.m., espe, e.s.p.e., jean-claude pirotte, pizzeria, grigny
27/12/2016
Poésie & polar # 2
00:00 Publié dans polar | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jérôme leroy, jean-claude pirotte, charles bukowski, richard brautigan
10/05/2014
"... n'avoir fait que du cabotage..."
" Qu'est-ce que je sais du désespoir ? Y-a-t-il lieu de fréquenter Kierkegaard pour analyser un désespoir d'enfant ? (...) Seule la nuit m'apparaissait comme immuable et je passais mes jours à l'attendre. Bien moins pour dormir que pour m'y creuser une tanière, avec un livre et une chandelle, à l'heure où tout se taisait dans la maison. J'avais appris seul à lire et à écrire, alors que se terminait la guerre. Au moins dois-je rendre à mes parents cette justice : la maison regorgeait de livres. Ce sont eux qui ont protégé mon enfance.
Comment me débarrasser enfin de cette impression tenace qui me hante de n'avoir rien appris, mais de n'avoir fait que du cabotage le long des rives de la connaissance. "
" J'ai rencontré vraiment, dirait Dhôtel, un homme qui était un arbre. Ses feuilles s'épanouissaient au printemps, elles le quittaient à l'automne et il se sentait nu comme s'il avait encore à naître. En hiver, prétendait-il, je disparais pour me reconnaître vivant en été. Ce qui me manquait durant la saison froide, c'était les oiseaux. Je les entendais sans les voir et mon épouse me traitait de sourd. Elle n'avait toujours pas compris que j'étais un arbre, et que le temps pour elle n'était pas le même que pour moi. Un beau jour, ou plutôt un triste jour, cette conviction d'être un arbre m'a quitté, et je suis inconsolable.
Je n'éprouvais pour ma part que le sentiment d'avoir à devenir un voyou. "
" En vérité chaque heure était apéritive. J'en venais à penser que la cavale avait du bon. "
08:55 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : brouillard, jean-claude pirotte
05/06/2013
Pour ceusses qui ne connaissent Pirotte ni d'Eve ni d'Adam
" Mais il nous reste un peu de rage
au cœur un brin d’amour humain
le tenace espoir que demain
nous serons élus par l’orage. "
Jean-Claude Pirotte
16:10 Publié dans C’est quoi, la poésie ? C’est ÇA, Ducon ! | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pirotte, jean-claude pirotte, daniel crumb, brigitte giraud, la boite à jouer
06/10/2012
"Le" Pirotte, dans "le" Lire, sur "le" Vinau
Jean-Claude Pirotte, dans le dernier numéro de "Lire", cite Thomas et son recueil "Les derniers seront les derniers"... oui, celui qui a ouvert la collection poésie des éditions "Le Pédalo Ivre". Pour vous le procurer, c'est ICI.
Le prochain titre que j'y sors (dans quinze jours!) sera signé Jean-Marc Flahaut.
09:08 Publié dans a.4) EDITEUR | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vinau, pirotte, jean-claude pirotte, les derniers seront les derniers, le pédalo ivre, lire, magazine lire, flahaut, jean-marc flahaut, thomas vinau