UA-136760349-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

02/10/2011

Mon tour du pâté de maison # 4

Comme dans les épisodes précédents, ces photos ont été prises à moins de cinq minutes à pied de chez moi (cliquez sur les images pour les agrandir... et merci de glisser un lien vers mon blog si vous m'en piquez une).

28.JPG

34.JPG

25.JPG

21.JPG

46.JPG

22/08/2011

Mon tour du pâté de maison # 3

Photos prises à moins de cinq minutes à pied de chez moi (cliquez sur les images pour les agrandir... et merci de glisser un lien vers mon blog si vous m'en piquez une). 

17.JPG

18.JPG

16.JPG

19.JPG

20.JPG

23.JPG

Les épisodes précédents ici et .

12/08/2011

Mon tour du pâté de maison # 2

6.JPG

Photos prises à moins de cinq minutes à pied de chez moi (cliquez sur les images pour les agrandir... et merci de glisser un lien vers mon blog si vous m'en piquez une). 

7.JPG8.JPG

 

 

 

 

 

 

 

9.JPG

 

10.JPG

lyon,guillotière,rue salomon reynach,rue chalopin,rue d'anvers 

 lyon,guillotière,rue sébastien gryphe,rue montesquieu,rue jangot,rue de la thibaudière,rue salomon reynach,rue chalopin,rue d'anvers  

lyon,guillotière,rue sébastien gryphe,rue montesquieu,rue jangot,rue de la thibaudière,rue salomon reynach,rue chalopin,rue d'anvers

lyon,guillotière,rue salomon reynach,rue chalopin,rue d'anvers

08/08/2011

Mon tour du pâté de maison # 1

Photos prises à moins de cinq minutes à pied de chez moi (cliquez sur les images pour les agrandir... et merci de glisser un lien vers mon blog si vous m'en piquez une).

2.JPG

Lyon, Guillotière

 Lyon, Guillotière 

Lyon, Guillotière

Lyon, Guillotière

 

01/10/2010

LE COW-BOY QUI TIRE LA GUEULE PLUS VITE QUE SON OMBRE

Il était une fois l’une de mes B.D favorites (au milieu de la surproduction de ces dernières années). L’une des plus intelligentes et des plus jouissives.

Il était une fois « Lincoln » (« C’est pas mon vrai nom d’ailleurs, car je l’ai jamais su, on m’a toujours appelé Crâne de bois ! Si j’ai choisi Lincoln c’est parce que celui-là quand ils l’ouvraient, ils devaient tous la fermer autour de lui ! »)

Pour saluer la naissance du héros, « pas de signe merveilleux ou prémonitoire dans le ciel, pas de bagage héréditaire particulièrement encourageant ». Au contraire même, « un jour sans ciel et sans histoire » (d’après la première planche du premier tome) !

Sauf que… ce n’est pas vrai. Etre fils d’une pute, grandir dans un bordel du Far-West, ça vous garantit peut-être un karma de « poor lonesome cow-boy », mais loin des piste fréquentées par Lucky Luke. D’ailleurs, Lincoln n’est pas du genre à troquer sa clope contre un brin d’herbe ! Il « ouaipe » comme le cow-boy de Morris, mais ses (més)aventures sont plutôt celles d’un Unlucky Luke.

Lincoln, rendu à sa liberté malgré lui, apprend très vite à se débrouiller tout en récitant le chapelet d’injures qu’il annone depuis l’enfance. Il se comporte avec une remarquable cohérence tel le fumier nihiliste qu’il est. Un bon client pour la rédemption ? Sa rencontre avec Dieu est décevante à souhait (le cow-boy est dérangé par le vieux barbu alors qu’il pêchait à la dynamite). Pourtant, il s’agit bien du fil rouge qui parcourt les différents albums.

lincoln01.jpg

 

Page 28 du premier tome, Lincoln est pendu sans autre forme de procès, et on ne peut guère parler d’injustice. Las… Dieu lui a fait un drôle de cadeau empoisonné juste avant. Voilà notre héros immortel. De quoi encaisser plus de coups que la moyenne. De quoi ne pas dire « merci ».

Lincoln vire justicier « par défaut », flanqué de disciples qui plus est, et on ne peut pas dire que cela l’enchante. Cela durera ce que cela durera.

51JVYGRVEZL.jpg

Les indiens, c’est pour le deuxième tome où il rencontre Wakiza Ohanko (« Guerrier déterminé mais un peu nerveux »).

Les scènes de bagarre qui s’y trouvent sont à la B.D ce que celles du « Seigneur des porcheries » sont à la littérature (O.K, je place la barre haut).

Lincoln3_26092004.jpg

Manichéenne, cette B.D ? Même pas. L’histoire, à cheval (forcément) sur le XIX et le XXème siècle, enregistre des changements brusques. Les immeubles surgissent dans le troisième tome où notre héros découvre la grAUsse ville (New-York 1900) en compagnie de Satan himself en personne. Sacré tandem (rappel de ce petit mot sympathique de Dieu sur le Diable : « C’est un vieux pote à qui je refile du boulot de temps à autre »). Un album qui donne à voir la version de « Gangs of New-York » qu’aurait pu tourner le Arthur Penn de « Little big man ». Au milieu des rues sordides, le cow-boy le plus teigneux de l’histoire de la B.D trouvera pire que lui, en la personne d’un gamin qui devrait lui rappeler quelqu’un… s’il n’était pas occupé à défourrailler à tout va.

Lincoln04.jpg

 Quatrième tome (Jarmush et les Daltons)

Lincoln a pris « sa place » au sein de la société New-Yorkaise, ainsi que pas mal de kilos supplémentaires. Devenu flic (ripoux, cela va sans dire) dans la cité, il commet l’arrangement de trop. Un petit passage par la case « prison » (une condamnation à 200 ans de travaux forcés) permettra à Lincoln de retrouver la ligne dans son pyjama rayé, entre deux cavales façon « O’Brother ». Le danger le plus terrible qui le menace étant celui de finir… canonisé (il faut le lire pour le croire !).

 

Cinquième et sixième tome

290947.jpg

Il est grand temps pour notre héros (non, anti-héros… non, héros… non, anti-héros…) de s’offrir une virée mexicaine. Et qui dit Mexique, dit filature au milieu des cactus, soldats moustachus se faisant botter le train dans leur caserne poussiéreuse, jeux de cache-cache dangereux… L’aventure se poursuit sur deux tomes, pour cause d’amour révolutionnaire sur le feu. Le cynisme de Lincoln en sortira-t-il indemne ?

lin6.jpg

Il est rare qu’une B.D emporte mon enthousiasme sur la durée (plusieurs tomes) tant dans le domaine du dessin que dans celui du scénario (et même de la couleur !). Mais là, faisons les comptes : découpage impressionnant de justesse, excellents dialogues (pas trop « malins » non plus… pas de mépris pour les personnages de la part des auteurs), ton remarquablement tenu (humour au rasoir, cruauté partiellement désamorcée, tendresse sans mièvrerie), record de coups de poings essuyés dans la tronche du héros (si Mel Gibson avait de l’humour… il adapterait la B.D au cinoche !).

Quand j’ai découvert « Lincoln », j’ignorais que ses auteurs étaient lyonnais. Quelle n’a pas été ma surprise quand j’ai appris qu’ils travaillaient tous au sein de l’Atelier K.C.S, un atelier qui se trouvait… à quarante mètres de chez moi !

Mon unique déception : Jouvray (le scénariste) est tellement bon que Jouvray (le dessinateur) n’a pas besoin d’un nouvel acolyte au scénario (et j’en fais quoi, moi, de ma super histoire travaillée depuis dix ans censée raconter le pourquoi et le comment d’une invasion extraterrestre déclenchée pile-poil au-dessus du Sacré-Cœur, et ses conséquences avec la conversion en masse des martiens qui finissent par catholiciser le reste de l’univers, le tout en quarante-douze tomes ?! M’en fous, vais la caser chez Marvel). 

02/05/2010

Actualités lyonno-lyonnaises

Sur Facebook, j'ai récemment rappelé que je me voulais le Brautigan français... avant d'avouer que j'étais devenu le Jean-Michel Aulas de la poésie lyonnaise (ce titre-là, ils ne se battront pas pour me l'arracher). Je ne croyais pas si bien dire puisque d'ici peu, je vous entretiendrai du "CABARET POETIQUE" que je vais ouvrir...

Autrement ? Dans une vie antérieure, j'ai habité la Croix-Rousse. Il en reste quelques traces, ici ou . A présent, je vis à la Guillotière. Au bout de ma rue, ce superbe tag (cliquez sur l'image pour l'agrandir):

aubout.jpg

Sans compter que vendredi prochain, je suis au générique avec le collectif des (h)auteurs (re-cliquez sur l'image, etc.):

visuMapra.jpg

01/01/2010

Dernier coup de rétro

En 2009, j’ai lu à peu près 300 livres ou manuscrits, re-relu la biographie de Dominique de Roux, publié « AUX VENTS ! » de Marc Pellacoeur (un chef d’œuvre), non-fêté mon quarantième anniversaire, perdu six kilos (dans ce seul mois de décembre), publié « ROCOCO TOKYOÏTE » de Clément Bulle, lancé une procédure de divorce, vu les trois saisons de « Deadwood », refusé de me faire vacciner contre la grippe A, quitté le plateau de la Croix-Rousse pour la Guillotière, cherché un nouvel appart’ sur le plateau de la Croix-Rousse (en vain, pour l’heure), mis la touche finale à « ENGELURES » (mon prochain recueil à paraître en février 2010… si vous avez aimé « ANGIOMES », restez à l’écoute), constaté que j’avais trois autres recueils prêts à être publiés, signé un paquet d’articles sous mon nom ou sous divers pseudos, fait avancer laborieusement deux romans en cours d’écriture (un roman noir et de la fantasy adulte), animé de nombreux ateliers d’écriture, fait le nègre, souri, eu mon lot de bonnes et de mauvaises surprises, oizqedjeidxxricfnc, Facebooké de la plus addictive des façons, pédalé comme un champion mais dans la semoule… ou dans le lait… même que j’espère le voir se transformer en fromage, à force.