29/12/2009
passer l'année
Ne cherchez plus. J’ai trouvé le vaccin. Celui qui vous permettra, non pas de passer à travers les gouttes, mais d’affronter l’hiver et toutes ses saloperies avec ce qu’il faut de force, de santé (au sens que ce malade formidable de Nietzsche donnait à ce mot). Mieux que mille doses de Tamiflu, le dernier livre de Thierry Marignac !
Message aux auteurs qui m’envoient leurs manuscrits flemmard-faiblardisant : lisez ce recueil de nouvelles signé Marignac, et vous saurez ce que " travailler le style " veut dire, jusqu’où on peut jouer avec différentes vitesses de narration, etc.
Je reconnais volontiers avoir repris mon manuscrit en cours au sortir de cette lecture… revigorante.
Au fil de ses nouvelles, Marignac nous dévoile son panthéon : sportif dopé et fier de l’être, éditeur au chômage prêt à s’attirer les foudres du G.I.G.N, dealer pris dans sa course aux clients bien qu’il se veuille insaisissable, etc.
Trois parties (comptant chacune quatre nouvelles) à ce recueil : " Poursuites ", " Règlements de compte " et " Kamikazes "… Le polar, comme le patinage artistique, impose quelques figures imposées. Sauf que Marignac, en matière de patinage, n’aime rien tant qu’à faire exploser la glace et à scalper les juges au bord de la patinoire !
Pour ceusses qui veulent lire deux critiques dignes de ce nom sur le dernier Marignac, cliquez ICI et là.
20:35 Publié dans où je lis | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : marignac, le pays où la mort est moins chère
Les commentaires sont fermés.