03/09/2007
MICROBE # 43
Sortie imminente !
Au sommaire de Microbe 43 : Éric Allard, Marie Ambrody, Pascale Arguedas, co errante, Tonton Fred, Thomas Grison, Isabelle Herbert, Jason Heroux, Joaquim Hock, Frédérick Houdaer, Rick Hunter, Roger Lahu, Adrian Manning, Renaud Marhic et Alex Thiltges. Illustrations : Olivier Vander Meiren.
Contact : ericdejaeger@yahoo.fr
06:30 Publié dans C.A.P de lettres | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : Microbe, Dejaeger, Marhic
01/09/2007
RENTREE...
… et sortie d’un été compliqué (les initiés comprendront).
Sur le feu, plein de choses dont un roman en cours de rédaction (toujours), et deux commandes de textes :
L’un avec la Compagnie In Time pour le Musée d’Art Contemporain de Saint-Étienne
L’autre, écrit à quatre mains avec Fanny Britt, pour le colloque « Hommes et femmes : la révolution inachevée » dans le cadre des 20ème entretiens du Centre Jacques Cartier (rencontres franco-québécoises).
Dans ma pile de lectures en cours, la biographie de Topor récemment sortie. Je savais que sa famille avait failli être déportée, j’ignorais qu’il avait échappé de justesse à une rafle À LYON MÊME.
J’ignorais également que c’était Jacques Sternberg qui lui avait donné sa chance, un peu plus tard (Sternberg que j’ai lu cet été sur la plage grâce au « Cœur froid » que Eric m’a envoyé).
A signaler: Frantz Vaillant, l'auteur de "Topor ou le rire étranglé", a développé un blog autour du grand Roland. Travail exemplaire.
08:49 Publié dans où je lis | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : In Time, Musée d'Art Contemporain de Saint-Etienne, Britt, Topor, Sternberg, Dejaeger, Vaillant
29/08/2007
Le (double) retour de l'Ankou
Julien Védrenne prouve qu’il n’est pas superstitieux en évoquant mon « Ankou » sur la toile.
Claude Le Nocher le place en évidence sur son rayon polar. Lui aussi n’a pas peur.
Qu’ils en soient récompensés par une journée de vie supplémentaire.
08:05 Publié dans a.1) MES LIVRES | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Ankou, Védrenne, Le Nocher, rayon polar
02/08/2007
le livre de cet été
Dans ma pile, il y a cette "nouveauté" (date de parution: début juillet 07):
... la correspondance inédite de Dominique de Roux, le vade mecum idéal pour résister au régime "plage + T.F.1+...".
Ici, on parle des 50 premières pages de ce recueil.
Je ne suis pas le seul à être bouleversé par cette publication.
06:25 Publié dans où je lis | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : de Roux, Barré, J.L.K
29/07/2007
Philémon Le Guyader
... ça s'intitule "Novembre à Prague", je déteste le mois de novembre et me f... de Prague, mais j'ai trouvé ce recueil de poésie formidable (bien que pas terrible la maquette du livre). Merci à Renaud de m'avoir envoyé ce cadeau !
06:45 Publié dans où je lis | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Le Guyader, Marhic
28/07/2007
de Paul à Antoine
20:20 Publié dans carottages littéraires | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Morand, Blondin, Collomb
27/07/2007
Spider...mad
21:02 Publié dans où je youtube, tu dailymentionnes... | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Spiderman, drogue
26/07/2007
LA BELLE PROVINCE ?
"L’Enfer des anges"
de Chantal Pelletier
Chantal Pelletier n’a pas écrit un « polar de plus ». Le lecteur averti sait que chaque nouveau livre de la dame est un rendez-vous avec une écriture magnifique, râpeuse, sensible. D’une grande lisibilité mais sans concession.
Le fil rouge (sanglant) de son histoire nous emmène en Amérique du Nord. Une fille marche sur les traces d’un père qu’elle n’a pas connu, un auteur sans doute assassiné par les Hells Angels. « Papa pas joyeux luron, plus triste sire que Roi-Soleil, ne parlait apparemment pas d’un Québec à sirop d’érable, comédies musicales et chanteurs sympas. Il préférait le fond bien brûlé de la marmite ». Pelletier, elle aussi, préfère le fond brûlé de la marmite, qu’elle ne craint pas de rayer avec un style d’une rare nervosité (Dantec-le-Montréalais rappelle justement que le mot « style » vient de « stylet », synonyme de poignard).
Quand Pelletier explore une réserve dans la banlieue montréalaise, ses mots font mouche. Trois lignes sur les suicides d’enfants chez les Amérindiens, « génocide patient », et tout est dit. « L’industrie du cancer du poumon, héritière des fumigations sacrées, reversait quelques droits de succession aux Indiens. (…) Des miettes de morale dans les plis de l’Histoire. » Portrait magnifique d’une indienne forte, et pas forcément sympathique. La prose de Pelletier, garantie 0% de manichéisme.
« Maudite » histoire que celle de ce pays. Le Québec « existe pour expliquer aux extraterrestres ce qu’est un balancier. Encore ébranlé par une révolution trop récente, il oscille, français-anglais, paysan-moderne, Moyen Âge-nouvel âge, Europe-Amérique, trop froid-trop chaud, très grand-très petit ».
L’héroïne de ce roman, « infomane et nymphomane », ne pourra faire l’impasse sur le puissant voisin , cet « empire américain périssant par le sucre comme les Romains par le plomb ».
Il y a 2 ans, Chantal Pelletier bénéficiait d’une résidence d’auteur à Montréal grâce à l’Arald. Elle était l’auteur idéal pour explorer le Québec, pour nous donner à voir « ses noirceurs et la force de ses femmes ».
F.H
L’Enfer des anges
de Chantal Pelletier
Editions Fayard (Noir)
266p., 17 euros
ISBN 2 213 62445 3
21:05 Publié dans où je lis, polar | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Pelletier, polar, Québec
21/07/2007
Fantaisie urbaine (2)
SAINT-PAUL & JOSEPH
Vous souvenez-vous du feuilleton « Mickey à travers les siècles » ? A la fin de chaque épisode, notre brave souris prenait un coup derrière ses deux grandes oreilles, se faisait assommer pour se réveiller… à une autre époque.
La première impression lors d’une visite à la Prison Saint-Paul est du même ordre. D’abord, le coup d’assommoir. Ensuite, les vieilles pierres, l’espèce de donjon dans la cour d’entrée, le moyen-âge carcéral. On se surprend à constater que les surveillants ne portent pas d’armure.
Une nouvelle louche d’histoire : Saint-Paul et Saint-Joseph, deux prisons sises en lieu et place du Palais Impérial que Napoléon voulait faire construire (projet qu’il ne put concrétiser en raison d’une excursion moscovite à entreprendre).
On l’ignore également, mais le tunnel sous la Manche a été creusé à Lyon il y a plusieurs dizaines d’années. Il relie les deux prisons mentionnées plus haut. Le personnel pénitentiaire l’emprunte tous les jours, évitant les flaques d’eau et tout ce qui peut suinter du mur et des plafonds, de la ville et de la société. Marcher dedans ne porte pas bonheur.
Aujourd’hui, la prison Saint-Paul est en sursis. Comme les gars qui croupissent dans son ventre, qu’elle n’en finit pas de digérer comme s’il s’agissait de grattons.
Demain, Saint-Paul sera devenue une musée-prison à l’instar de celles qui existent au Canada. On y organisera des visites pour les scolaires, pour les seniors… On louera ses murs pour des tournages de films historiques, des navets coûteux du style « La revanche du Masque de fer contre le fils de Monte-Christo » avec l’aide de Rhône-Alpes Cinéma et les prestations du petit-fils de Gérard Depardieu ainsi que de la fille de Vanessa paradis. Le premier coup de manivelle sera donné par l’increvable Josée Dayan.
Monseigneur Barbarin aime à rappeler, de sa voix de Daffy Duck possédé, que « aller à Saint-Paul, c’est aller à la Vérité ». Il ne précise pas s’il évoque l’apôtre ou la voisine honteuse du centre de Perrache. Ne doutons pas qu’il s’adresse à quelques notables. Question : ses coups de crosse sont-ils assénés à fin de réveiller ou d’endormir son monde ?
21:40 Publié dans a.2) MES TEXTES, LyonnÈseries | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : lyon, prison, saint-paul, saint-joseph, barbarin