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26/08/2005

Vendredi 26 août

Résumé de cet été : des vacances de pauvres qui ont fini par coûter cher (problèmes de bagnole, problèmes de garagiste, four et frigo et téléphone à changer, etc.).

Souvenir de ma lecture quotidienne de Var-Matin. Quand je tombais sur un article consacré à Sarkozy bras dessus bras dessous avec les pilotes de Canadair, j’avais l’impression de dénicher un article de gauche. Je vous laisse deviner le reste du canard, les sujets et leur traitement.

24/08/2005

Mercredi 24 août

Croisez les doigts, allumez des cierges, faites des prières, improvisez des danses chamaniques pour mon recueil de nouvelles « TIRS TENDUS ». Pour l’heure, il m’a valu les compliments d’un Pascal Garnier et une belle lettre des éditions Le Dilettante. Je ne peux pas m’en contenter. D’où de nouveaux rendez-vous avec la photocopieuse, mes visites au bureau de poste près de la place Flammarion… « Tirs tendus » n’a rien à voir avec une collection de fonds de tiroir. Cela fait plus de deux ans que je suis dessus. Je l’ai fait passer de 300 à 170 pages (et non l’inverse). La couleur de ces nouvelles est noire, mais l’ensemble est parcouru par un véritable arc électrique.

À suivre…

22/08/2005

Bloy

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Jean-Jacques Nuel nous présente Léon Bloy.

05/08/2005

Vendredi 5 août

Après Toulon, retour à Lyon. Dans mes toilettes, ce poster de l’Europe des 25. Les noms des villes y sont marquées suivant différentes polices. Les villes comptant de 100000 à 500000 habitants ont droit à des lettres de mêmes grosseurs. Bref, Toulon et Lyon ont exactement la même taille sur cette carte (cachant un mur en piteux état).

04/08/2005

Jeudi 4 août

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Relire sur une plage Varoise « Les aventures d’Ulenspiegel » comme on s’injecterait un contre-poison (Eric Dejaeger m’avait déjà parlé de son auteur Charles de Coster). Dans le ciel, un ballet de Canadairs. Non loin de mon sable, au Pradet, tout flambe, y compris un terrain miné depuis la première guerre mondiale où les pompiers ne peuvent intervenir.

26/07/2005

Mardi 26 juillet

Trouvé dans la dernière lettre de Persona, ce remarquable extrait :

 

 « Dario Fo ne fait pas œuvre d’historien, mais il se sert de l’histoire pour montrer concrètement par le théâtre la nécessité de la réinterpréter sans relâche : édifiée le plus souvent par les érudits de la bourgeoisie, l’histoire a besoin d’être réinventée et retournée afin de servir les luttes présentes. Mais cette ré-appropriation, pour restituer au peuple la mémoire de ses luttes, doit se garder de concurrencer l’histoire officielle par une « contre-histoire » tout aussi dogmatique qui se présenterait sous la forme d’une leçon édifiante, illustrant et célébrant la marche continue et assurée vers le succès des « organisations responsables ». Dario Fo ne se réfère à l’histoire que pour retrouver des formes concrètes de protestation, de subversion, de révolte ou pour montrer les conditions particulières dans lesquelles furent inventées des luttes et transmis le savoir qui transforme l’oppression en insurrection. Ce que la culture populaire peut enseigner, ce n’est pas seulement une « contre-histoire », mais surtout le moyen d’inventer aujourd’hui encore des pratiques de résistance et de révolte. Retrouver cette culture c’est attiser le goût de la ruse et de la fantaisie, et par là continuer à divulguer ces pratiques et à en prolonger la portée »

in le métier d’acteur, paradoxe du théâtre politique de José Guinot et François Ribes

25/07/2005

Lundi 25 juillet

Je m’estiv’aille jusqu’à Toulon où un sacré bonhomme vient de mourir. Je devrais fêter mon 36ème anniversaire sur une aire d’autoroute.

Autrement, avant de partir en vacances, un site à visiter.

Et les propos d’un sinologue, François Julien :   

« En Europe, nous avons politiquement conquis le droit aux vacances, mais en avons-nous jamais conçu la notion ? (…) Partir en vacances, c’est cela : laisser à nouveau jouer, par-delà le clivage entre corps et esprit, une vitalité débarrassée de toute excitation fébrile. L’expérience est commune – je la partage avec les Chinois – mais voyez comme la pensée européenne reste un peu gourde pour s’en saisir. Descartes ou Kant ont bien approché l’idée, le premier lorsqu’il recommande de savoir " ne s’occuper qu’à imiter ceux qui, en regardant la verdeur d’un bois, les couleurs d’une fleur, le vol d’un oiseau, et telles choses qui ne requièrent aucune attention, se persuadent qu’ils ne pensent à rien. " " Ce qui ", martèle-t-il, " n’est pas perdre son temps. " Mais sur ce " penser à rien " vient mourir sa pensée. »

21/07/2005

Jeudi 21 juillet

Pour les Rhône-Alpins : chez votre marchand de journaux, le dernier numéro de LYON-DECOUVERTE spécial polar. 15 grands faits divers lyonnais racontés par des écrivains. Un texte de Charles Juliet consacré au Juge Fayard ! Pouy évoque l’assassinat du Président Carnot à Lyon, au XIXe siècle. Quant à moi, je m’attaque à l’Affaire du Courrier de Lyon.

Pour la séance photo liée à la parution dans cette revue, voir la note du lundi 11 juillet.  

 

18/07/2005

Lundi 18 juillet

C’est ma fête… et pourtant, je quitte Avignon (trois courtes journées passées au festival). Par miracle, j’ai trouvé une place pour le (trop ?) fameux « Je suis sang » de Jan Fabre.