12/07/2007
MIRACLE À L’HÔTEL-DIEU
Info intéressante pour mes lecteurs lyonnais : à l’hôtel-Dieu, où Rabelais a pris quelques risques en disséquant des cadavres, où je me suis fait vampiriser d’innombrables fois, se tient deux fois par an une grande braderie aux livres. La bibliothèque de l’établissement hospitalier vide ses étagères (il s’agit de faire de la place pour tous les Alexandre Jardin et Marc Levy à paraître). C’est ainsi qu’il y a quelques semaines, pour CINQUANTE CENTIMES D’EUROS, j’ai déniché un exemplaire des « Perdants magnifiques » de Leonard Cohen (chez 10/18). À dix euros, j’aurais acheté cette merveille défraîchie.
Donc, bref, en résumé, je me retrouve avec DEUX exemplaires de « Beautiful losers ». Pas l’intention de les collectionner. Le/la premier(e) qui réagit, je lui envoie ma trouvaille.
07:45 Publié dans où sont rangées diverses notules incasables | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : cohen, les perdants magnifiques, beautiful losers, rabelais, leonard cohen
07/07/2007
Jean Vautrin, A.D.G, le polar, la politique, l'amitié
A.D.G meurt.
Vautrin lui rend un hommage inouï dans le Figaro.
Impeccable.
P.S: le jour où cet article de journal n'est plus lisible en lien, merci de me le signaler... Je ferai le nécessaire.
09:30 Publié dans C.A.P de lettres, polar | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Vautrin, A.D.G, Le Figaro, amitié, polar, politique
06/07/2007
Fantaisie urbaine (1)
ICÔNES X-ROUSSIENNES
Au cœur de la Vogue, je discute de l’Islam avec Gnafr’, un ami. Je me dispute avec lui. J’en lâche la peluche Pinkie qui m’encombrait les bras, le Churros qui me pendait des lèvres. J’essaye de me faire entendre, malgré le vacarme des manèges. Je hurle « Je ne veux pas jeter le bébé avec l’eau du bain ! », puis c’est au tour d’un forain de me hurler qu’il n’est pas sourd.
La pluie commence à tomber. Des housses jaunes apparaissent sur les manèges, semblables à des cirés bretons que les mômes auraient abandonnés sur les chevaux de bois, les motos vrombissantes et les éléphants roses. Une fillette pleure en voyant les gouttes trouer sa barbapapa.
L’histoire ne s’arrête pas là. Mon amitié avec Gnafr’ non plus. Je lui offre une jolie phrase de Cioran (« Connaître, au milieu d’une foire, des sensations dont auraient été jaloux les Pères du désert » ), et nous traversons tout le plateau jusqu’à chez moi. Nous passons rue Bonnet, devant l’immeuble du 26, là où la Vierge est apparue au XIXe siècle.
Aujourd’hui, on y trouve les cabinets d’un orthophoniste et d’une psychomotricienne ainsi qu’un appartement aux fenêtres ouvertes d’où s’échappe du jazz jour et nuit, été comme hiver.
- Tu te rends compte que notre quartier, notre ville a failli devenir un Lourdes bis ! Il s’en est fallu de peu…
Gnafr’ n’a pas la moindre idée du phénomène que j’évoque, même s’il a lu mon polar censé se dérouler à Lourdes.
- Lourdes, en fréquentation annuelle, c’est plus important que Bénarès ou la Mecque. Est-ce que tu te représentes l’ampleur du truc ?
- Et pourquoi le plateau de la Croix-Rousse n’a pas viré Lourdes # 2 ?
- Une décision de l’Église, qui aurait trouvé ça trop lourd à gérer.
- Et pourtant, la Vierge Marie est apparue ici ?
- Bien sûr que oui. Tout ça est historique.
- Je sais ce que tu regrettes… Le plateau transformé en gros méchant Lourdes, ça aurait empêché l’arrivée des bobos, c’est ça ?
- Pas les effets collatéraux qui m’intéressent. J’essaye juste de lui trouver un visage à cette Vierge lyonnaise.
- Et ?
- J’ai trouvé. Christine Pascal. L’actrice. La réalisatrice. Avec son visage de madone croix-roussienne. Elle a passé son adolescence dans le quartier, Gnafr’. Entre le lycée Saint-Ex et Saint-Bruno des Chartreux.
- O.K, elle était canon, c’est pas pour ça que Benoît XVI va la canoniser.
- Qui sait ? On peut toujours se fendre d’une lettre à Barbarin. En s’y mettant à deux…
F.Houdaer (publié dans « Lyon-Capitale # 547 )
08:15 Publié dans a.2) MES TEXTES, LyonnÈseries | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Fantaisies urbaines, Croix-Rousse, Lyon, Pascal, Saint-Bruno des Chartreux, Lourdes, Vogue
05/07/2007
Peckinpah, Nietzsche et le rire
Comme précisé dans ma note bio-biblio, suis sorti du ventre de ma mère le jour où "La horde sauvage" sortait sur les écrans.
D’une certaine façon, cela faisait plusieurs années que j’attendais la parution du (grand) petit livre de Fabrice Revault. Je viens de le trouver par hasard à la librairie « Au Bal des Ardents ». Merci de lire l'article en lien pour plus de précisions.
"La tragédie est justement la preuve que les Grecs n'étaient pas pessimistes."
Nietzsche
08:00 Publié dans où je lis, où je youtube, tu dailymentionnes..., où je zieute des images qui bougent | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Revault, Peckinpah, Nietzsche, La Horde sauvage, librairies lyonnaises, au bal des ardents, wild bunch
03/07/2007
Fort de ma faiblesse...
"Fort de ma faiblesse, j’aurais rêvé toute ma vie de gens solides, d’hommes en bronze et de femmes en acier, capables de m’aider à tenir le coup. Mais comment les supporter ? La solidité m’incite à l’hilarité, rien de plus. Seuls les faibles, les paumés, les déchirés, les inconsolables inconsolés m’intéressent. Eux seuls me touchent, me déchirent, m’aident à tenir le coup. Autant dire que pour marcher, je m’appuie sur des béquilles molles, des béquilles en caoutchouc. Cela revient à dire qu’il faut avoir la force d’assumer, non seulement sa propre faiblesse, mais ses faiblesses et celles des autres. Ce n’est pas tellement facile. Cela demande même une certaine force. Cela nous ramène à la solidité. Etc. Cela peut continuer pendant un certain temps…"
16:25 Publié dans carottages littéraires | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Sternberg, force, faiblesse
30/06/2007
Contre-rêves
J'essaye de retrouver la vidéo où l'on me voyait "dans la peau de F.H alias... François Hollande".
Pour patienter, le rêve de ce dernier.
Et ailleurs, en un peu plus sérieux, l'excellent texte "Rêver contre soi-même" (merci Philippe).
22:01 Publié dans politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Hollande, rêve, Bouvier
26/06/2007
BÉRAUD
Article mis à jour le 26 juin.
« Les directeurs de théâtre, les journalistes, les peintres, les chefs d’orchestre, peuvent tout à leur aise agiter leurs engagements, leur porte-plume, leur palette et leur bâton, la bourgeoisie lyonnaise s’en fiche un peu, pourvu que fleurisse l’inventaire, que l’associé soit roulé, que la fille épouse un fabricant et le fils ne tombe que des femmes mariées. »
Henri Béraud (en octobre 1913 !).
Toujours sur Béraud, ce portrait signé par son ami Marius Mermillon (et trouvé dans l’ouvrage « Une histoire de peinture », éditions Stéphane Bachès) :
« Chaque ville détient ses personnages falots et glorieux, risibles et haïssables, des Barrès professeurs, des Mandel conseillers municipaux, des Maurice Rostand poètes, des Georges Boy croque-morts, des bonhommes médaillés, galonnés, plaqués, dorés, vernis et tabous pour les citoyens.
Béraud, de tempérament excitable, dressa un catalogue de ces pingouins lyonnais et les appela un par un, en combats singuliers. Mais il avait double muscle et cognait sur des toquards. Ses adversaires prenaient figure de victimes. Pour corser le jeu, il résolut de cantinelliser son public tout entier. Il l’invita à une conférence : les Lyonnais considérés comme un jeu de massacre, et il en annonça une seconde : cafards et cloportes, essai sur la générosité, la cordialité et la franchise lyonnaise. Le public vint et se divertit, sans se fâcher, une rigolade de bonne compagnie, discrète sous les mouchoirs. Cela faisait dans la salle un bruit de petites bêtes écrasées.
Il y avait de quoi dégoûter un belluaire vindicatif, balayeur d’écurie. Béraud, dégoûté, partit, fit la guerre et ne revint pas à Lyon. A Paris, il mit bas la veste, enfila les gants de quatre onces et reprit son entraînement.
(…) Il a distribué quelques rudes horions. Ici même nous l’avons vu pocher l’œil de Mr Gide, et le temps de compter neuf lignes, on emporte sur un brancard les restes flasques de Mr Suarès. Pareille infortune échoit rarement à ses messieurs. Espérons qu’elle se renouvellera. De Lyon, ses amis suivent les matches. Mon vieux, dit le journaliste qui tire un illustré de sa poche. J’ai vu sa photo en tenue de combat. On écarte les verres, les têtes se penchent sur le papier. L’esthète est en garde. Un monocle tache la vaste rondeur des joues. Mèches raides et sourcils crispés, son regard vise la scène où doit naître et mourir quelque pièce de Francis de Croisset. Il médite un brutal direct du corps. Est-ce bien lui ?
Ils le reconnaissent mal. Béraud ne leur apparaît point tel, lorsque entre deux trains, évadé de Paris, de retour d’Irlande, d’Italie ou d’Orient, il vient prendre place toute une soirée à la vieille table. Alors cette moue s’épanouit en un large sourire, ses pommettes roulent dans cette face de caoutchouc en mille expressions de bonne humeur et de jovialité. Car il n’est pas de ces jeunes premiers au profil anguleux qui perdent leur personnalité s’ils sourient ou baissent la paupière. »
Sur son blog, Roland Thévenet nous retrace le parcours de Béraud.
Dans l'une de mes dernières "Fantaisies urbaines", j'évoque le fils du boulanger.
A charge, un historien se penche sur le cas "Béraud".
Un article du Matricule des Anges consacré à « Ciel de suie ». Un autre, toujours du Matricule des Anges, évoque la collaboration de Béraud au Crapouillot.
Et pour finir, une petite critique maison:
« LE VITRIOL DE LUNE »
Attention, historique roman historique ! Avec son « Vitriol de lune » Goncourisé en 1922, Henri Béraud dessine la trajectoire du jeune Blaise dans la France du XVIIIème siècle. Les premières et les dernières cases de son périple sont à Lyon, bien sûr, Lyon où le jeune homme est séparé de son oncle Giambattista, Génois qu’il chérit malgré les préjugés de l’époque (« Génois, cela signifie républicain d’Italie, plus conspirateur qu’insurgé, et qui confond assez volontiers la politique et l’assassinat »). Voilà notre gone employé par un riche marchand. Voilà Blaise contraint d’accompagner ce Monsieur Farge, à la tardive vocation de libertin, des « sordides venelles entre le cimetière de Saint-Nizier et la rue Tupin » jusqu’à… Paris.
Les maîtres se suivent et ne se ressemblent pas pour Blaise lassé de porter lanterne et pistolets. C’est à la table de jésuites parisiens, entre les médisances d’alcôves, les racontars de basse police et les querelles d’emploi, qu’il entend parler à nouveau de l’oncle chéri qu’il croyait mort.
Béraud peint avec soin ses tableaux, qu’ils soient parisiens ou lyonnais : une rue de la capitale où les gens de police enlèvent des prostituées en robe de fête, un tournebride fameux où se réunissent tous les domestiques hors de condition de la ville (« le cuisinier insultait le garçon de carrosse, le suisse humiliait le porte-plat, le concierge raillait le fouille-au-pot. »).
Blaise retrouve son oncle. Avec lui, il assiste au martyr de Damien, l’homme qui blessa le Roi. « Le glas se tut, afin qu’on entendit crier l’homme dans les supplices. ».
Le pendant de cette scène atroce se situe à la fin du roman : l’agonie de Louis XV. « Sur un lit d’apparat, entre quatre colonnes d’or, le roi pourrissait… » Une fois de plus, Blaise est le témoin privilégié de l’histoire en marche. Il ignore à quel point il en est le cœur.
F.Houdaer (publié dans « Livre & Lire » en novembre 2004)
Le vitriol de lune
D’Henri Béraud
Éditions Lyonnaises d’Art et d’Histoire
158 p., 10 euros
ISBN 2 84147 155 1
21:05 Publié dans C.A.P de lettres, carottages littéraires, LyonnÈseries, où je lis | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Béraud, Thévenet, Vitriol de lune, Goncourt, Lyon, littérature
La Corée du Nord à la Croix-Rousse
a) Le nez encore et toujours dans le guidon d'un Velo'v, aller voir l'exposition de Philippe Chancel au Bleu du ciel.
b) Approcher notre nez des photographies (très grand format), oublier le guidon du Velo'v.
c) Ressortir de la galerie, déambuler dans ce quartier en voie de boboïsation avancée (un petit crochet par le Monop' n'est pas interdit... Repenser aux photos de Chancel alors que l'atroce "Radio-Monop" rythme notre marche derrière le caddie).
06:00 Publié dans LyonnÈseries, pigments & pixels | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Chancel, Velo'v, Bleu du ciel, photo, Croix-Rousse, Corée
25/06/2007
Sébastien Joanniez
Petit flash-back :
Lundi 11 juin, journée « Théâtre Narration ». Qu’est-ce qu’une journée « Théâtre Narration » ? C’est une journée passée à découvrir et à lire à voix haute des textes d’auteurs dramatiques contemporains. Sous les bons auspices de Ghislaine Drahy. Cela se passe le plus souvent à la Villa Gillet et regroupe entre vingt et quarante personnes (de nombreux comédiens et, parfois, quelques auteurs).
Aujourd’hui, cela se déroulait au T.N.P de Villeurbanne. Et exceptionnellement, cette journée était consacrée à la découverte d’UN SEUL auteur. Vivant, bien sûr. Et présent.
Sébastien Joanniez, je le connaissais. L’avais lu. Et entendu (nous avions tous deux fait une « monstration » dans le cadre du festival des jeunes auteurs de Saint-Geoirs… Souvenir de sa lecture publique effectuée dans l’église du village et par temps d’orage, au cours de laquelle l’électricité avait sauté alors que Sébastien attaquait un paragraphe trash).
Sébastien s’est présenté. A résumé son parcours (déjà si riche pour un auteur trentenaire). De 18 à 28 ans, il est comédien, joue dans tous les théâtres de Lyon où l’on est payé à la recette, se bat pour ses projets… et s’interroge sur son métier. Fatigue. Vers la trentaine, presque par hasard, il écrit un texte qui devient son premier livre publié. L’ouvrage (destiné à la jeunesse) reçoit un prix important… Un auteur est né.
J’ai aimé la justesse de ton avec lequel Sébastien a retracé son parcours (présentant un fort dénivelé, disons…).
L’écriture de Sébastien ? J’en parle dans les deux articles qui suivent.
Il y a quelques jours, j’entendais cet aveu sortir de la bouche d’une mère de famille : « C’est le genre de gamin qui, au zoo, voit le pigeon au lieu de l’éléphant. »
Cette phrase aurait pu être signée Sébastien Joanniez.
C’est loin d’aller où
de Sébastien Joanniez
Limbes pour ados
Ça commence mal. Surtout pour le jeune Mathieu. Sa faute peut-être, et celle de Rico, le copain qui cogne trop fort. Du coup (c’est le mot qui convient), voilà Mathieu plongé dans un épisode plus proche du film Fight Club que de La Guerre des boutons. Le temps d’une page. D’une page qui se tourne sur tout autre chose. Après son « saut de l’ange dans les géraniums », Mathieu fait un premier constat : « Mon ventre se soulève donc je respire donc je vis donc je suis pas mort. » Pour le reste, pas de quoi pavoiser : ses yeux ne s’ouvrent plus que sur l’obscurité et son bras droit refuse de lui obéir. Mathieu se relève dans un monde pour le moins mouvant. Surviennent quelques rencontres, qui durent ce qu’elles durent. Les guides se succèdent pour permettre au garçon d’explorer un drôle de purgatoire… si cela en est un. Et Mathieu de s’avouer encore plus perdu qu’au début !
Jusqu’à Anna. Elle aussi sort d’une étrange histoire. Ils sont deux maintenant, à explorer, ramper, sauter, cauchemarder, espérer… « Mais on est où ? (…) Tant qu’on saura pas, ça sert à quoi de vouloir sortir de ce labyrinthe, si on est pas sûr que dehors c’est mieux… ? Ça sert à quoi de s’évader ? » Avec son dernier livre aux éditions du Rouergue, Sébastien Joanniez nous livre un roman très troublant. La pente qu’il nous fait gravir est glissante, et l’on a vite fait de quitter l’adolescence pour retomber en enfance. Vite fait de se faire un peu plus mal que prévu.
F.Houdaer (paru dans « Livre & Lire » en décembre 2003)
C’est loin d’aller où
de Sébastien Joanniez
Editions du Rouergue
Collection do à do
98p., 6,50€
ISBN 2 84156 494 0
Fred et Fred
de Sébastien Joanniez
Parfaites présences
La première phrase pose un monde : « Il était deux fois, des jumeaux qui s’ennuient ». Ils ne sont pas les seuls. « Les forêts, les champs, les rivières » suivent le même non-mouvement. Pour cause d’hiver. Et pourtant, mouvement il y a. Souterrain.
Fred et Fred. Jumeaux, donc. L’un est le reflet de l’autre. La même image. Inversée. Quand le premier se réchauffe, le second s’enrhume, etc.
Derrière eux, au texte, Sébastien Joanniez. À l’image, Nathalie Novi. Passez des mots de Joanniez aux images de Novi, c’est comme patiner sur une couche de glace très mince au travers de laquelle on aperçoit plein de choses. C’est devenir capable d’entendre d’infimes craquements annonciateurs du printemps à venir. C’est sentir la nécessité d’un dialogue permanent entre hommes, bêtes et choses. C’est s’assurer d’une certaine qualité de présence comme pour mieux passer de l’autre côté du miroir.
L’histoire « s’achève » avec une renaissance, avec un monde qui « doucement, se prépare à changer ». Elle a déjà transformé son jeune lecteur dont le regard a été retourné comme un gant.
Il est certains contes qui, non contents de vous toucher au cœur, vous font l’effet d’un massage sur vos organes internes. Ce sont les seuls contes qui vaillent.
F.Houdaer (paru dans « Livre & Lire » en décembre 2005)
Fred et Fred
de Sébastien Joanniez et Nathalie Novi
Editions Sarbacane
32p., 14,90 €
ISBN 2 84865 077 X
06:55 Publié dans où je lis, planches | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Théâtre Narration, Joanniez, Drahy, Novi, littérature jeunesse, TNP Villeurbanne