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16/04/2005

Samedi 16 avril

Un (double) CD : l’Anthologie Céline 56cd101b954ca31e0406a8c7a17eaa3e.jpg

Sur le disque, un sticker signé Albert Paraz :

« … Voici un événement ! Privez-vous de vinasse, de tabac et de femmes mais achetez ce disque… Vous n’aurez jamais rien entendu de si beau, de si puissant, de si lyrique, de si simple, de si poignant, de si neuf, de si marrant, de si profond, de si terrible. On sent vibrer la démarche assurée des grands textes classiques. Pas un mot de trop. »

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Céline, donc :

« Celui qui parle de l’avenir est un coquin. »

 

« Et puis d’abord on ne devrait jamais écouter les femmes qui ne sont pas belles, elles ne peuvent dire que des bêtises. »

 

« L’école doit devenir magique ou disparaître, bagne figé. »

 

« -Ah ! Ferdinand… Tant que vous vivrez, vous irez entre les jambes des femmes demander le secret du monde ! »

15/04/2005

DERAIN

faire des kilomètres pour voir ce tableau

 

arrivé devant

 

faire craquer son cou

 

le parquet du musée

 

sa mémoire

 

entamer une danse

 

autour du gardien

 

comme Bruce Lee chassant l’air

 

autour de Chuck Norris

 

jusqu’à ce que l’adversaire s’effondre

 

mort d’asphyxie

 

choir soi-même

 

sur une banquette rouge musée

 

relire la biographie du peintre

 

et ne pas croire en son décès

 

 

 

06:30 Publié dans a.2) MES TEXTES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Derain, Lee, Norris

10/04/2005

Dimanche 10 avril

Un blog à la tonalité très juste, « Tu écris toujours ? » ou le feuilleton quotidien d’un écrivain en 2005. Sans aigreur, mais avec précision et humour, que demander de plus ?

 

08/04/2005

Vendredi 8 avril

Courriel de Jean-Jacques Reboux (réexpédié par un copain auteur) intéressant à plus d’un titre :


 « Bonjour à toutes et tous,

Certain(e)s d’entre vous me connaissent bien, d’autres un peu, d’autres pas du tout, qui doivent se demander comment diable leur @dresse électronique a-t-elle bien pu atterrir dans un ordinateur situé de l’autre côté de la lune! Non, non, il ne s’agit nullement d’une attaque des extraterrestres!!…Comme il est écrit ci-après, je suis en train de monter une maison d’édition dénommée APRES LA LUNE, qui démarrera en février 2006, et je lance une souscription en complément du capital social de ma SARL, en cours de formation. Le montant de la souscription (close le 30 octobre 2005) est de 60 euros. Si ce genre de projet vous intéresse, les lignes qui suivent (garanties sans virus) vous diront tout sur ma petite entreprise. Dans le cas contraire, pardon pour le dérangement. Plutôt que de mettre ce texte en PJ – les trois-quarts du temps impossible à ouvrir par le commun des internautes, Mac, PC, bidule… –, je l’ai mis à la suite. Un dossier “papier”, plus copieux, plus lisible et plus précis, avec des chiffres, des projets de couvertures, est également disponible : envoi par la Poste sur simple demande. Merci de votre attention.
Cordialement.
Jean-Jacques Reboux
Après la Lune
26 rue Pétrelle
75009 Paris
08.74.59.70.39 (prix d’un appel local)
apreslalune@free.fr


En 2006, toutes les maîtresses seront en maillot de bain. (la rumeur)


POUR COMMENCER, QUELQUES HISTOIRES “PERSONNELLES”…
1984. J’écris mes deux premiers romans (ce sont des choses qui arrivent). 1992. Après 8 années de tentatives infructueuses auprès des éditeurs, je monte les éditions Canaille. Malgré ma totale méconnaissance du métier d’éditeur, grâce à une bonne dose d’acharnement, la maison survit et finit par se faire une place en librairie et dans le cœur des lecteurs. 22 livres paraissent en 4 ans. 1996. Grâce au succès de la collection “Le Poulpe”, Canaille intègre les éditions Baleine, qui me salarient. 40 titres en trois ans. Parallèlement, je  publie dans une autre collection les 3 premiers romans de Yasmina KHADRA, écrivain algérien qui a, depuis, fait son chemin. 1998. Le Poulpe s’enrhume. Baleine boit la tasse. Licenciement économique, chômage, etc. 2000-2001. Tandis que Folio réédite 3 de mes romans, Flammarion édite (et équarrit) “C’est à cause des poules”, roman écrit sur commande ; les éditions de l’Aube publient (et exécutent) le feuilleton Moulard ; sur la lancée, Le Masque édite (et massacre, à la hachette) “Pourquoi j’ai tué Laetitia Remington”. Désarroi, désillusions, paranoïa, difficile d’être un paysan mayennais à St-Germain-des-Prés !
2004. Après une énième mésaventure éditoriale chez un éditeur dont je tairai le
nom par charité chrétienne, ayant constaté que nombre de mes petits camarades se plaignaient des drôles de zèbres que sont parfois les éditeurs, et riche de ces six années d’expérience (mais les poches vides), après avoir vécu quatre ans durant, jusqu’à la nausée, d’ateliers d’écriture et ayant par ailleurs renoncé à proposer mes services aux maisons d’édition, j’ai décidé, avec quelques complices, de créer ma propre entreprise, en tenant compte des expériences passées. Évidemment, ce type de projet nécessite audace, générosité, utopie. Mais comme le disait si bien Sénèque: “Ce n’est pas parce que c’est difficile que nous n’osons pas. C’est parce que nous n’osons pas que c’est difficile.” CQFD. C’est pourquoi la maison d’édition a été baptisée Après la Lune. Elle démarrera ses activités en mars 2006 et publiera 15 à 20 livres par an environ. Trois collections sont prévues.
1°) LA MAÎTRESSE EN MAILLOT DE BAIN. La collection des PETITS ARRANGEMENTS AVEC L’ENFANCE. Des textes courts, plus propices à l’envolée lyrique qu’à la plongée introspective, s’appuyant sur l’instantané d’un souvenir, à partir duquel se racontera, qui un fantasme de môme, qui un rêve de gosse, un acte fondateur de l’enfance, une cassure secrète… La Maîtresse en maillot de bain s’adresse à tous les publics. Parce que les histoires qui s’ouvrent grâce au sésame “quand j’étais petit” intéressent toutes les générations. Elle se propose de décliner une anthologie thématique, à laquelle ont été conviés des écrivains, chanteurs, comédiens… mais aussi des personnages historiques. La MMB permettra à nos contemporains de tenter de comprendre pourquoi des individus aussi différents que Freud, Jeanne d’Arc, Louise Michel, Jésus, se sont lancés à l’assaut de l’inconscient, de l’envahisseur anglais, de l’oppresseur versaillais ou de la Galilée ! Sigmund FREUD ouvrira le ban dès mars 2006. Mais d’abord, place aux vivants ! Les premiers à avoir répondu présent : Marie DESPLECHIN, François MOREL, Yasmina KHADRA, René FRÉGNI, Patrick CHAMOISEAU, Hervé JAOUEN, Marc VILLARD, Lilas NORD, Jean-Pierre ANDREVON, Hervé PRUDON, Tito TOPIN, Christian RAUTH, Hervé CLAUDE… Sous réserve : Pierre PELOT, Martin WINCKLER, François REYNAERT.

La MMB, ce sont des bouquins pas chers (6 €, poche, couvertures couleur), qu’on pourra offrir à ses enfants, parents, amis. Des livres qui intéresseront aussi bien les lecteurs assidus que les gens qui  lisent jamais. Première salve de 4 titres en mars 2006 (Desplechin, Khadra, Jaouen, Freud), avec un présentoir, afin que les livres ne soient pas noyés dans les rayons de la littérature générale.
2°) LA VIE SUR MARS. C’est le pari de la “littérature généreuse”. Une ligne éditoriale sinueuse et escarpée, où les textes atypiques, OVNI littéraires, seront les bienvenus. Grand format. 4 à 5 livres par an. Premiers titres : Sylvie COHEN, Dernier combat; Chawki AMARI, Duel en solitaire; Pierre FILOCHE, Méchant tango; Jean-Jacques REBOUX, De Gaulle, Van Gogh, ma femme et moi.
3°) LUNES BLAFARDES. Format semi-poche. 8 à 10 €. 6 livres par an. Polars et romans noirs. Premiers titres : Olivier THIÉBAUT, Enquête d’un père;  Sylvie ROUCH, Corps morts; Catherine FRADIER, Légitime colère; Jean-Jacques REBOUX, Le syndrome de Groucho. Comme je vous l’ai dit, je travaille à la création d’une SARL, dans laquelle j’aurai le statut de gérant. Mes besoins de départ s’élèvent à 60.000 €, seuil nécessaire pour ne pas être tributaire d’une trésorerie assujettie aux ventes en librairie et assurer sans trop d’angoisse les 6 premiers mois d’activité. Cette somme prend en considération les charges de fonctionnement, le fonds de roulement et le paiement de mes six premiers mois de salaire (au SMIC) à partir de janvier 2006. Une vingtaine de personnes se sont déjà associées à ce projet en souscrivant des parts de la SARL. Une bonne partie de la somme nécessaire est donc réunie. Mais ce n’est pas suffisant. C’est pourquoi, j’ai décidé de lancer, en complément du capital social de la SARL, une souscription.
Si vous souhaitez y participer, il vous suffit d’envoyer un chèque de 60€ (à l’ordre de J.-J. Reboux) à l’adresse suivante : APRES LA LUNE 26 rue Pétrelle 75009 PARIS en précisant vos nom, prénom, adresse (ainsi que votre courriel si vous souhaitez recevoir la future lettre d’information des éditions).
Si vous
souhaitez que votre chèque soit encaissé à une date ultérieure – au plus tard le 31 octobre 2005 –, merci de le préciser. En contrepartie, vous recevrez nos 9 premiers livres : 4 “MMB” à 6 € (Desplechin, Khadra, Jaouen, Freud), 3 “Lunes blafardes” à 8 €, 1 “Vie sur mars” à 14 € (soit un total de 62 €). En outre, vous recevrez un cadeau de saison, au choix: la MMB du Petit Jésus (parution Noël 2006), ou celle de François Mitterrand (le 28 octobre 2006, on commémorera ses 90 ans, Après la Lune publiera à cette occasion le carnet intime secret de Tonton en culottes courtes.).
Je vous remercie d’avance de l’accueil que vous ferez à ce courriel et vous adresse mon salut le plus cordial.
Jean-Jacques Reboux 
»

21:45 Publié dans polar | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Reboux, Après la lune

07/04/2005

S.O.S Delteil

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Merci à l’association Page Blanche de m’avoir fait passer ce message :

 

Message des Amis de Joseph Delteil:

« La Tuilerie de Massane va-t-elle disparaître ?...Nous venons d’apprendre qu’un promoteur immobilier serait sur le point d’acheter La Tuilerie de Massane (près de Montpellier) pour la raser et construire des appartements. Le Maire de Grabels (vice président de l’Agglomération montpelliéraine) semble se désintéresser du projet de conservation et de restauration de la demeure de Joseph Delteil. Il faut que les deux présidents de la Région et du Département interviennent rapidement pour envisager une autre destinée à cette « métairie à vins » qui respectera la mémoire de l’écrivain vigneron de Massane. Pour accompagner notre projet (conservation, restauration, fonctionnement de ce lieu de mémoire) que nous allons prochainement soumettre aux responsables politiques, nous avons décidé de lancer un appel urgent à tous les delteilliens de France et d’ailleurs afin que le « poids » des signatures incite nos élus à trouver une solution qui nous convienne. Nous attendons un millier de signatures au moins qui donneront force à notre projet. Il suffit simplement d’envoyer un courrier précisant le(s) nom(s) prénom(s) adresse(s) du (ou des) signataire(s) à l’adresse suivante: Jean-Paul COURT, 29 Rue du Château 34790 Grabels ou un courriel à jeanpaulcourt@neuf.fr ou massane@josephdelteil.org »

Rappel: du 2 au 10 juin, La Jeanne de J.Delteil au TNP de Villeurbanne.

04/04/2005

Quais du polar (2)

Suite du feuilleton « Quais du polar » :

Mon texte « Quais du polar ou Si vous raté le début » (voir plus bas) a circulé. Il a été bien reçu. D’abord, par la première concernée, la responsable politique dont il est question (très « politique », et très peu « responsable »).

Un colis dans ma boîte aux lettres. J’attends d’être remonté chez moi pour l’ouvrir. Tandis que je déchire son emballage et découvre le dernier livre que l’ami Pascal Garnier m’envoie, j’entends une femme s’étrangler sur mon répondeur (la fameuse responsable politique) « Je ne suis pas du genre à tendre l’autre joue, vous verrez quand… ». Elle n’a pas de chance, la bande de mon répondeur lui coupe la parole au beau milieu de sa menace. Au moment où cela devenait le plus intéressant.

Je pose l’ouvrage de Pascal (« Flux », chez Zulma) sur mon ordinateur. Je ne suis pas sans ami(e). Ni sans ennemi(e). Ni sans solitude. De quoi me plaindrais-je ? Est-ce qu’un type qui écrit a besoin d’autre chose ?

J’ouvre mon autre boîte aux lettres (sur Internet) : 62 messages depuis hier (dont 20 spams).

Sur ma table, le manuscrit d’un gros roman qui attend d’être réécrit de la première à la dernière page. Heureusement, il ne s’agit pas d’un polar. De ce côté là, quelque chose me dit que quelques portes (vermoulues) se sont fermées.

Il y a ces phrases de Jean-Louis Murat (extraites d’une interview) que j’ai recopiées il y a quelques mois :

« Quand je dis ce que je pense, je mets un pied dans la beauté, le territoire que je veux habiter. »

29/03/2005

aux marches du Palais

Avec François Barcelo, nous descendons dans la Drôme jusqu’à la maison-musée (invisible de la route) de Cécile Philippe. Quand je parle de « maison-musée », je n’exagère pas. Dans ce chalet monté comme un Lego (les poutres sont arrivés de Finlande, chacune numérotée pour que l’on sache les emboîter sans vis ni clou dans le bon ordre, sauf que les étiquettes se sont décollées durant le transport), se sont accumulés les œuvres de plasticien achetées par Cécile(1) durant sa carrière de journaliste. Sans compter les artistes qui sont venus ici pour peindre la plupart de ses portes (de Jim Léon à Mignot). 

        Nous parlons littérature, Montréal (Cécile y a également effectué une résidence d’auteur et a pris l’habitude d’y vivre six mois par an), frelons (qui lui posent des problèmes sur son terrain drômois et composent le pire de mes cauchemars d’enfance depuis le jour où j’ai été coursé par tout un essaim, plus « Orphelin de Perdide » que moi, tu meurs !), manuscrits de François (en exclu mondiale, j’ai lu et commenté les deux derniers : « Pompes Funèbres » et « Bossalo »), Calaferte (que Cécile a bien connu), Chantal Pelletier (sa résidence d’auteur à Montréal est plus récente)…

        Avec François, nous allons visiter le Palais Idéal du Facteur Cheval à Hauterives.

        Enfant (j’habitais dans le nord de la France), j’étais un inconditionnel du Facteur. À mes yeux, il était l’artiste idéal. Quand j’ai visité une première fois son Palais, âgé de 15 ans, la désillusion a été rude. Vingt ans plus tard, j’y retourne. Je me surprends à être ému. Quand un autodidacte rencontre un autre autodidacte…

        Cécile nous parle du reportage qu’elle a voulu consacrer au Facteur Cheval il y a quelques années. Bien sûr que de son vivant, tous ses proches l’ont pris pour un cinglé. Cécile nous raconte sa rencontre avec les petites-filles du facteur. Des dizaines d’années après sa mort, alors que la consécration officielle (Malraux et cie) était passée par là, les membres de sa famille n’avaient pas changé de regard sur lui !

        Suite de la visite du Palais du Facteur :

        Ses auto-citations écrites sur les murs de son palais, truffées de fautes d’orthographe (elles ont mystérieusement disparues quand les phrases du facteur sont reproduites dans les brochures touristiques, blasphème !).

 

        « La vie est combats »

 

        « Ce que Dieu écrivit sur ton front’arivera »

 

        Il sait aussi bien faire parler sa femme que sa brouette :

 

        « Je suis fidèle compagne        

du travailleur intelligent        

qui chaque jour dans la campagne        

cherchait son petit contingent »        

« Moi, sa brouette, j’ai eu cet honneur        

d’avoir été 27 ans sa compagne de labeur »        

À l’intérieur du Palais : « J’ai voulu dormir ici ».

 

        J’attire l’attention de François sur cette formule irrésistible que l’on retrouve en plusieurs endroits du palais, et que l’on pourrait faire figurer sur les quatrième de couv’ de nos livres :

 

        « TRAVAIL D’UN SEUL HOMME »

 

        Nous avons beaucoup ri. Et je n’ai pas manqué d’acheter un portrait-carte postale du grand homme. Dire qu’il a commencé son œuvre à 43 ans ! À 70, il la finissait pour s’atteler à son tombeau qu’il acheva à 86 ans, juste avant de mourir).

 

  (1)              par déontologie, Cécile a toujours refusé les cadeaux. Un jour, un peintre qui avait appris indirectement qu’elle aimait son travail, lui a envoyé trois petites œuvres. Elle les lui a renvoyées avec un mot d’explications, je ne peux pas accepter, etc. Le type les lui a renvoyées à son tour, mais pas du tout, vous n’avez pas compris, je ne tiens pas à vous demander quoi que ce soit, mais simplement à, etc. Elle les lui a renvoyées une nouvelle fois avec un mot « si, à l’avenir, vous faites une exposition, soyez certain que je n’en parlerai pas… »

21/03/2005

Lundi 21 mars

Sur la TAZ. Très riche et très discutable.

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20/03/2005

Dimanche 20 mars

Lors de la fête organisée au Théâtre des Asphodèles, je me procure un recueil de poèmes de Eeva-Liisa Manner (« Le Rêve, l’ombre et la vision », chez Orphée/ La Différence )         « Marcher, marcher sans rien atteindre à travers la saleté et la neige, la touffeur épisodique et le terrible passé et la glaciation, celle qui fut et celle qui viendra ; dormir dans la neige et faire fondre avec son corps une plaque nue du grand glacier commun, apprendre l’art des mains, la lente espérance, construire une maison éventée et laisser entrer les pluies, trouver un chemin révolu et des pierres polies, muette densité de la pierre ; des humains aussi, et haïr son prochain comme soi-même ; manger des glands et des pignes, de la provende d’oiseau, partager son repas avec les animaux et apprendre leurs figure, leur langue et leurs traces rapides. » (traduit du finnois par Jean-Jacques Lamiche)

Je saisis mon « Petit Robert » pour chercher les définitions de « provende », de « ferler »…