23/09/2006
Samedi 23 septembre
On trouve mes livres n’importe où (même ceux dont le tirage est officiellement épuisé).
05:45 Publié dans où sont rangées diverses notules incasables | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ils veillent, érotisme
05/09/2006
R de jeu
06:00 Publié dans a.2) MES TEXTES, mes clics sans mes claques | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, La Valette du Var, square
03/09/2006
L'essentiel...
Valery Larbaud
06:10 Publié dans carottages littéraires | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : essentiel, lecture, Larbaud
01/09/2006
Vendredi 1ier septembre
06:10 Publié dans où sont rangées diverses notules incasables | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Leicht, Nevil
19/08/2006
Manège industriel
Jamais pris des poses « situ », et pour cause… Quand j’ai découvert Debord, il avait été déjà bien récupéré (détail rigolo : à 16 ans, je croyais que lui et Manchette ne formait qu’un seul et même bonhomme !).
C’est donc sur le tard que je m’invite chez Guy D. (qui a « Guy D. » combien de personnes ?) pour creuser sa moquette. Et voilà que je découvre ses notes sur l’immigration. Ça fait très, très mal.
Pour se soigner après une telle lecture, faites rouler souris et yeux vers les sites de Virginie Poitrasson et de Marie-Ange Sebasti.
Je descends en bas de chez moi, re-lire le re-cueil de l’une de ces poétesses au pied d’un toboggan digne du Couloir de la Chimie.
10:45 Publié dans mes clics sans mes claques, où sont rangées diverses notules incasables | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Debord, immigration, Manchette, Poitrasson, Sebasti, manège
05/08/2006
Brest
Une semaine dans le Morbihan, avec une parenthèse Brestoise de 24 heures, le jour de mon anniversaire. Dans cette ville attachante mais dont le moins que l’on puisse dire est que ses rues ne puent pas l’argent, je me suis attaché les services d’un très bon guide : Renaud.
Attention, portrait ! Après « L’homme de l’Atlantide », après « L’homme qui murmurait à l’oreille des chevaux », voici « L’homme qui nageait au milieu des sous-marins » !!! Pour ceux qui m’accuseraient d’irresponsabilité après avoir lu le paragraphe suivant, qu’ils sachent que décrire une pratique n’est pas forcément l’encourager, que Renaud est écrivain (ce qui n’excuse pas tout, certes, mais bon…),etc., etc.
Donc, bref, en résumé, Renaud me retrouve à Brest, non loin de deux voitures garées, d’une poubelle, et d’un feu de la circulation (pour préciser). Il me fait faire le grand tour, de la loooongue rue de Siam à la peinture giganto-murale de Paul Bloas (puis-je parler d’une fresque alors qu’elle ne comporte qu’un personnage ?).
On descend de voiture, on marche, on remonte dans la voiture, on roule, on redescend de voiture, on sort les grappins, on escalade le château de la ville, on re-remonte dans la voiture, on redémarre le plus vite qu’on peut, on baisse la vitre à cause de la vitre arrière qui vole sous les impacts, etc.
Arrive le moment où Renaud me montre, non sans fierté, SA base de sous-marins. Je ne le vois pas venir. Il prend soin de me préciser pourtant :
- C’est là que je me fais plaisir. Ce sont les eaux les plus surveillées de la Rade.
- Et ?
- Et quand je suis satisfait d’un chapitre que je viens d’écrire, c’est ici que je me récompense.À peine a-t-il fini sa phrase que le voilà en maillot de bain (la transformation vestimentaire est digne de Fregoli). Et plouf ! Au milieu de tant de béton, de militaires et d’alarmes de toutes sortes, Mister Renaud nage. Je laisse faire. J’ai passé l’âge de suivre mes amis dans leurs folies. Est-ce que je me ruine en publiant de la poésie comme Éric ? Est-ce que j’essaye de survivre à la Duchère comme d’autres ? Sûrement pas !
Pendant ce temps, Renaud est tout à ses jeux d’eau : et que je saute au dessus de la surface pour tenter un double salto, et que je recrache de la flotte par la bouche pour lâcher un geyser d’un mètre de haut, et que je jongle avec un bidon retrouvé flottant entre deux eaux… Pas l’ombre d’une mitraillette n’a encore pointé le bout de son nez (je m’améliore, du côté des métaphores) au dessus d’un muret de béton.
C’est alors que j’aperçois une masse énorme qui se déplace dans la mer (spontanément, je pense plus à un énorme « étron » qu’à un cétacé). J’ai beau crier sur la rive, tout faire pour alerter Renaud, celui-ci ne prête aucune attention à mes avertissements. Quand il sent le sous-marin lui effleurer la plante des pieds, il avale une grande bouffée d’air avant de se laisser couler.
Je m’agite sur la plage, commence à courir de droite et de gauche, bouscule quelques marins joggeurs…
Je vois réapparaître Renaud un peu plus loin. Il caresse la coque du sous-marin, tandis que l’eau a pris une jolie couleur rouille. Ô vision Homérique (Homéresque ?).
Je n’ai pas entendu les militaires m’encercler, l’arme au poing.
- Le gars qui fait le con dans l’eau, là, c’est votre ami ?
- Heu… Oui, c’est un ami. Il est écrivain, mais pas seulement, il est aussi directeur de collection, et… je peux pas lui dire ce qu’il doit faire ou pas faire, vous comprenez ?
- Ça lui prend souvent ?
- Quand il est très satisfait de lui. Mais il est super exigeant quant à ce qu’il écrit.
Quelques heures plus tard, seul, je me remets de mes émotions dans le train pour Auray. Je me réjouis de ne pas avoir pris mon nouvel appareil photo numérique Polaroïd 2500X. Ce blog n’aurait pas supporté certaines images.
Conclusion (provisoire ?) : ce n’est pas parce qu’on est un spécialiste international des lutins, ou que l’on a prouvé que Ron Hubbard était Témoin de Jéhovah, que l’on doit se permettre d’embêter notre Marine Nationale. À bon entendeur...
11:05 Publié dans où sont rangées diverses notules incasables | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Marhic, Brest, sous-marin, militaire, Bloas, Ron Hubbard, Marine
30/06/2006
Vendredi 30 juin
Autrement ? Je relis ce blog. J’élague, j’élague pas ? Je décide de ne pas virer la citation d’Olivier Py en date du 24 février, malgré sa prise de position écœurante dans l’affaire Handke. Ce n’est pourtant pas l’envie de censurer les inquisiteurs qui me manque… Je préfère me souvenir de ma découverte de « La servante », la première pièce de Py que j’ai lue.
Handke. Une phrase de lui : « Ecrire, c’est être attentif à la manière dont on vit. »
16:50 Publié dans où je youtube, tu dailymentionnes..., où sont rangées diverses notules incasables, planches | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Py, Handke, censure
03/06/2006
Samedi 3 juin
« À cette époque, il a écrit quelques pages où, en d’étranges fantaisies, se mêlent la légende de Dionysos-Zagreus, la passion des Évangiles et ses contemporains les plus proches : le dieu déchiré par ses ennemis erre, ressuscité, sur les rives du Pô, et voit alors tout ce qu’il a jamais aimé, ses idéaux, les idéaux du temps présent en général, loin au-dessous de lui. Ses amis et ses proches sont devenus ses ennemis qui l’ont mis en pièces. Ces pages sont dirigées contre Richard Wagner, Schopenhauer, Bismarck, ses plus proches amis : le professeur Overbeck, Peter Gast, Madame Cosima, mon mari, ma mère et moi… Même dans ces pages, il y a des passages d’une beauté saisissante, mais dans l’ensemble elles se caractérisent par un délire maladif. Dans les premières années de la maladie de mon frère, lorsque nous nourrissions encore l’espoir trompeur qu’il pourrait guérir un jour, ces feuilles ont été en grande partie détruites. Le cœur aimant et le bon goût de mon frère auraient été trop gravement blessés si de telles notations lui étaient un jour tombées sous les yeux. »
11:05 Publié dans carottages littéraires | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Nietzsche, Wagner, Dionysos
30/05/2006
Mardi 30 mai
De nombreux poètes québécois ont été sollicités par Michel Goulet pour ce projet. Merci à Luc Larochelle qui a soufflé mon nom quand il s’est agi de donner une, voire même deux chaises à un poète français.
10:45 Publié dans pigments & pixels | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Goulet, Le Havre, Larochelle, Voix-Voies, Marhic