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11/09/2011

QUE FAISIEZ-VOUS LE 11 SEPTEMBRE 2001…

… QUAND VOUS AVEZ APPRIS L’INCROYABLE NOUVELLE ?

 

 

j’enfouissais dans le sol

 

très précisément sous le gazon du square

 

qui jouxte mon immeuble

 

la photo de mon éditeur

 

toute piquetée de trous d’aiguilles

 

elle était accompagnée

 

d’une statuette de terre

 

sur laquelle j’avais pissé une semaine durant

 

en récitant une litanie injurieuse

 

je commençais à couvrir de terre

 

la face de mon éditeur

 

quand mon portable a sonné

 

pour m’apprendre le sort des Twin Towers

 

 

si

 

dans les mois qui ont suivi

 

le responsable des attentats du 11/09

 

n’a pas été arrêté

 

mon éditeur lui

 

a connu les pires tracas

 

des huissiers ont débarqué dans ses locaux

 

posé des scellés sur ses ordinateurs

 

tandis que je rêvais à deux piles de livres

 

deux piles de livres assez grandes

 

pour briser ses pieds

 

en lui tombant dessus

 

 

moralité ?

 

ben laden court toujours

 

et vu l’importance de sa progéniture

 

le jour de la fête des pères

 

doit être un sacré bon moment à passer

 

pour lui

 

(Lyon, le 26 février 2009)

14/07/2007

De la difficulté d'échapper au ressentiment

Mise à jour d'une ancienne note:

Bulle-qui-sait-lire-et-écrire évoque « L’idiot n°2 », mon premier livre publié.

Sept ans plus tard, je n’ai pas gagné 300 € net avec ce bouquin. Merci au Serpent à Plumes qui s’est cru dispensé de m’envoyer un relevé de compte dès la seconde année après la parution du livre, malgré mes relances ! 

Concernant l'équipe actuelle du Serpent à Plumes, elle a été épinglée par le Canard Enchaîné et L'oie Plate (cliquez sur "L'oie et l'édition") pour le mauvais traitement réservé à ses auteurs. La seule précision que je puisse apporter, c'est que l'ancienne équipe se comportait aussi mal. Dans tous les cas, l'impunité est totale.

03/06/2007

Bio-bibliographie

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 Le 25 juillet 1969, le film « La Horde sauvage » sort sur les écrans, et je sors du ventre de ma mère (Paris 12e, Clinique des Diaconesses).

Aujourd’hui, j’habite en haut d'une colline lyonnaise (la Croix-Rousse). Treize livres publiés à ce jour (six romans, six recueils de poèmes). Plus d'une centaine de textes (nouvelles, poèmes) publiés dans diverses revues françaises, belges et québécoises (de "Newsbourse" à "P.L.S, revue internationale de poésie de la Sorbonne"!). Début 2001, une dizaine de mes textes est retenue pour l'anthologie "Les Nouveaux Poètes français" publiée aux éditions Les Lettres du Temps - Jean-Pierre Huguet.

Je lis, relis, relie Selby, Jim Thompson, Melville (Herman et Jean-Pierre!), Fante, Calaferte, Djian, Ramuz, Céline, Cendrars, Brautigan, Miller (Henry), Michaux, etc. Les auteurs vivants ? Vous en trouverez dans la colonne de liens qui se trouve sur la gauche de ce blog.

 

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J’ai exercé de nombreux petits métiers (trieur de verre, vendeur au porte-à-porte, agent d'accueil au Foyer Notre-Dame des Sans Abri, veilleur de nuit, critique littéraire).

Animateur d'ateliers d'écriture depuis une douzaine d'années. 

En 2002, résidence d’auteur à Montréal grâce à l’Arald.

Bourse du C.N.L en 2003 (pour la bibliographie, voir plus bas).

De 2008 à 2011, j'ai dirigé la collection "A charge" aux éditions "A plus d'un titre". LA VITRINE.

Depuis fin 2011, je m'occupe de la collection "Poésie" des éditions "Le Pédalo Ivre".

Depuis 2010, j'anime un Cabaret Poétique (presque) mensuel au Périscope, salle de jazz sise à Lyon, entre gare et prisons désaffectées.

Un portrait signé François-Xavier Farine.

Ici, je réponds (vite, très vite) à un questionnaire.

ICI, Ludovic Maubreuil dit tout ce qu'il y a à dire de ma production poétique.

ICI, un entretien avec Fabienne Swiatly sur remue.net consacré à mon activité d'éditeur.

Une vidéo. Une autre vidéo (plus ancienne, garantie 100% M6).

 

Publications:

"L'IDIOT N°2", Editions Serpent à Plumes, roman (1999)
 
"LA GRANDE EROSION", Editions La Passe du Vent, roman (2000)
 
"JE VIENDRAI COMME UN VOLEUR", Editions Vauvenargues, collection Faits Divers, roman (2001)
 
"ILS VEILLENT", Editions Vauvenargues, collection Faits Divers, roman (2002)
 
"ANGIOMES", Editions La Passe du Vent, poèmes (2005)
 
"ANKOU, LEVE-TOI", aux éditions Terre de Brume, collection Polars & Grimoire, roman (2008, rééd. en 2011)
 
"ENGELURES", éditions Oniva, poèmes (2010)
 
"ENGEANCES", éditions La Passe du vent, poèmes (2012)
 
"FIRE NOTICE", éditions Le Pont du Change, poèmes (2013)
 
"NO PARKING NO BUSINESS", éditions Gros Textes, poèmes (mars 2014)
 
 
 
"ARMAGUEDON STRIP", éditions Le Dilettante (janvier 2018)

Pour ME CONTACTER

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Quelques unes de mes citations favorites :
 
" Putain, putain, c'est vachement bien, nous sommes quand même tous des Européens ! "
Arno

" Il n'y a que deux manières d'écrire : la première, en se passant d'autorisation, la seconde, en demandant une autorisation. "
Ossip Mandelstam

" L'art est ce qui rend la vie plus intéressante que l'art. " Robert Filliou

" J'appelle caractère d'un homme sa manière habituelle d'aller à la chasse du bonheur. " Stendhal

 

14/06/2005

HISTOIRE DE MES LIVRES (Premier épisode)

L'IDIOT N°2

(éditions du Serpent à Plumes, Collection Serpent Noir, neuf euros,

ISBN 2 84261 114 4) :

 

Ecrit en deux mois, durant l’été 1997 (j’ai 28 ans).

Mon cinquième roman écrit (les quatre premiers pas publiés parce que pas publiables).

Mon premier « roman noir ». Je me passe cette commande après avoir constaté la multiplication des collections noires chez les éditeurs. Résultat : un roman plus personnel que les précédents, malgré l’abandon de la première personne du singulier et de ma veine auto-fictionnesque.

Le thème principal de « L’idiot n°2 » n’a rien d’original, mais me tient à cœur : l’enfermement et la libération, dans tous les sens que l’on peut donner à ces mots. La prison est au centre de l’histoire.

Quatrième de couve copiée-collée :

« Dosto, vingt ans, est incarcéré à Shitland. Dans sa cellule, Abdel-Sammy, un sage, et Richard Sebasteni, « le nouveau Dreyfus ».

Dosto philosophe, lit tout ce qu’il peut trouver, abhore la télévision, s’essaye au bouddhisme zen. Il aime Fanny Charpentois qui le lui rend très bien. M.Charpentois, le père, est quant à lui une institution : politicien véreux et fascisant de Lyon, impliqué dans divers trafics, il viole sa fille tous les soirs depuis son entrée en sixième.

Rapide, déjanté, nerveux, un texte dérangeant et atypique dans la lignée du meilleur néo-polar à la Fajardie. »

De la pure prose d’éditeur, comme dirait Polac. À signaler que dans cette même quatrième de couv’, il est question de ma (brève) correspondance avec Frédéric Dard ainsi que de mes huit échecs consécutifs au permis de conduire (ce dernier détail, c’est moi qui ai tenu à le faire figurer).

Pour écrire ce roman sur une période relativement courte, je prends soin de quitter la plupart des associations dont je fais partie. En deux mois d’écriture, je perds sept kilos.

J’envoie le manuscrit à une trentaine d’éditeurs. Pour dégoter leurs adresses, j’abuse de la patience de Mme et Mr Péju. Dans leur librairie La Proue déjà très encombrée, je bloque tout le monde (« Je peux jeter un coup d’œil dans votre botin d’éditeurs, oui ? Histoire de recopier quelques coordonnées… J’en ai juste pour une petite heure, je m’installe, mais pas pour longtemps, etc… »).

Le roman est pris par le Serpent à Plumes et sort en mars 1999.  Atterrit dans la vitrine de La Proue.

Beaucoup de presse (parisienne et Rhône-Alpine). Des chiffres : une quarantaine d’articles. Dans deux articles sur trois, le journaliste n’a pas été fichu d’écrire mon nom ou mon prénom sans l’écorcher (je n’ose pas imaginer ce qu’a vécu Daeninckx à ses débuts !). 

« Etrange roman noir, qui a du style à l’évidence et qui fait froid dans le dos. » (Cathy Bouvard, Lyon-Capitale)

L’article le plus intéressant est signé Pascale Vannereux dans le défunt mensuel lyonnais « Nota Bene ».

Cathy Bouvard me racontera une anecdote amusante par la suite. Durant l’été 99, elle est partie du côté de l’Himalaya. Au pied d’une grande montagne (forcément), elle trouve un bouquiniste (on reconnaît la droguée de livres). Pratiquement que des bouquins en anglais. Une petite caisse de bouquins en français. Et au milieu, mon « Idiot ». Quand elle m’a raconté ça, Cathy ignorait tout ce qui pouvait me lier à cette région du monde… où je n’ai jamais mis les pieds.

Si j’additionne la totalité des droits d’auteurs perçus depuis la sortie du livre, je n’obtiens pas la somme de 2000 francs/300 euros nets (en comptant les 0 francs d’à-valoir). L’une des rares obligations d’un éditeur est d’envoyer un relevé de compte annuel à ses auteurs (où il peut avancer les chiffres les plus fantaisistes). Au Serpent, ils ne l’ont fait que pendant deux années consécutives. Le livre continue à se vendre à ce jour (je signe une dizaine d’Idiot à chaque salon du livre auquel je peux participer). 

L’extrême violence de « L’idiot n°2 » m’a valu d’être rangé dans la même case que Virginie Despentes par plusieurs critiques. C’est ce qui m’amènera à pousser le bouchon complètement dans l’autre sens avec mon livre suivant (« La Grande Érosion »).

A suivre...

30/05/1999

L'IDIOT N°2

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Dosto, vingt ans, est incarcéré à Shitland. Dans sa cellule, Abdel-Sammy, un sage, et Richard Sebasteni, "le nouveau Dreyfus".

Rapide, déjanté, nerveux, un texte dérangeant et atypique dans la lignée du meilleur néo-polar à la Fajardie.

Éditions Serpent à plumes, collection Serpent Noir,

9 euros, ISBN 2-84261-114-4

 

Vu par la presse :

« DOSTO LE SIMPLE Dosto est incarcéré à Shitland pour un braquage foireux. Il a laissé dehors Fanny Charpentois, son aimée, fille d’un politicien véreux qui la viole depuis le début de son adolescence. Un matin, lors d’une messe retransmise en direct, Fanny dénonce son père. Elle s’enfuit chez une amie artiste. Si Dosto est un « simple », un différent, tendance zen, l’ensemble du livre relate une violence inouïe dans les rapports humains. On se parle mal dans L’idiot n°2 et le seul moyen de gagner la paix est de s’isoler, se retirer du monde. Étrange roman noir, qui a du style à l’évidence et qui fait froid dans le dos. » Cathy Bouvard, LYON-CAPITALE, 21 04 99   « RASPOUTINE EST MORT, DOSTO L’A TUÉ Dosto, c’est le nom du héros, un nom d’emprunt qui rime avec le titre. N°2, tout de même. Un héros absent, retiré du monde, non par nécessité mais par fatalité. Un braquage foireux. La prison comme asile moderne des simples d’aujourd’hui. C’est là que séjourne Dosto tout au long du premier roman de ce jeune auteur, et après, sans doute. C’est là qu’il se redécouvre, morceau par morceau, détail par détail (« une chose à la fois, connard », première phrase de son Evangile), jusqu’à reconstituer ce qu’il est, contre la violence du monde et celle de la télévision, qu’il abhorre. « Pendant ce temps », serait-on tenté de dire, une jeune femme, sa fiancée, ruine la carrière de son père (…). Tout le monde aux abris, il (le monde) est devenu fou ! Un polar néo, mais néo quoi ? Si le sérieux se prend parfois un peu trop au jeu, les scènes sont montées au couteau, jusqu’à une impressionnante mutinerie de prison qui gagne peu à peu d’autres établissements pénitentiaires d’une France qui ressemble parfois à celle, post 68, de Pouy dans Spinoza encule Hegel. Moins politique toutefois. Nous sommes en 1999, les héros subversifs tournent au zen, même en prison. » M.Begah-Faure, LIVRE ET LIRE   « Lentement, la collection de poche du Serpent à Plumes prend ses quartiers pour nous coffrer des romans noirs plutôt spéciaux. Par son écriture rapide, ses séquences serrées, le Lyonnais Frédérick Houdaer, veilleur de nuit professionnel, décontenance. L’histoire de ce mec appelé Dosto (surnom d’un malfrat, Daniel Liège pour l’état civil, curieux non ?) s’articule autour de son enfermement et de la télé qui retransmet en direct les confidences d’une fille qui saisit la divine occasion pour révéler en public les actes de son père à son égard. Gros scandale puisque son père est un notable plutôt trafiquant d’armes. (…) Grosse bagarre, poursuite, déraillement à un tel degré que la fille réussit à se retrouver en prison, à quelques pas de notre Dosto qui avec ses potes se trouvait en pleine mutinerie. En gros, voilà le topo d’un roman dont la bizarrerie égale l’intérêt. L’auteur est inconnu et pourtant il mérite une attention future. Un veilleur de nuit a du temps pour écrire des romans noirs. » G.Delhasse, LE MATIN, quotidien belge du 31 05 99   « Le jeune lyonnais Frédérick Houdaer a écrit plusieurs textes littéraires. Soutenu par Frédéric Dard, il entretient une véritable passion pour la littérature. Avec ce roman, il nous fait découvrir le monde carcéral et le milieu mondain. Dosto, vingt ans, est incarcéré pour une attaque à main armée. Sa fiancée Fanny Charpentois ne l’a pas laissé seul. Cette jeune femme violée depuis son enfance par son père, entretient une haine qui se transformera en vengeance. Dosto, enfermé entre quatre murs avec ses copains de cellule, observe, lit des œuvres zen et tente de comprendre le moindre fait, le moindre geste, le moindre souffle sur sa vie, il ne veut pas sombrer dans l’habitude. Grâce à ses lectures, à ses réflexions, aucun jour ne se ressemble, aucune minute n’est égale à la précédente. Le lecteur suit ses pensées, ses pas dans cette prison. Il ne veut pas de prison intérieure et s’échappe par la philosophie. Tout va vite, les scènes sont dignes d’un scénario. Le va et vient entre l’intérieur et l’extérieur s’emboîtent. On veut savoir si chacun parviendra à réaliser son destin. Ce polar est remarquable par les scènes. Chaque personnage étudié avec soin nous donne un regard visionnaire sur la liberté. La mutinerie de la prison, le massacre, chacun sera libéré de sa prison. À garder dans sa bibliothèque pour le relire. »

Pascale Vannereux, NOTA BENE, mai 99

  « Action. Noires les horreurs dans une ville où une marionnette a pris l’habitude de bastonner un gendarme pour la plus grande joie des enfants. (…) Au final, on reste assez éloigné de Fedor D. mais l’écriture de ce jeune auteur transpire une envie corrosive de vitrioler les rapports de pouvoir qui régissent sa belle ville de province. La nôtre ? » Zine, 491, avril 99   « Un roman plutôt étrange, pas vraiment un polar. Le récit fragmenté, le dialogue presque théâtral, le jargon décapant, tout contribue à décrire un monde de violence et de désespoir, celui de la prison. (…) Ce qui frappe, c’est le style direct et immédiatement agissant qui se fait jugement du monde et déclaration de guerre. Cela donne du charme et légitime l’écriture de Frédérick Houdaer. » Andrea Genovese, LE BELVEDERE, juin 99   « Frédérick Houdaer s’essaye ici avec bonheur à l’art du roman noir. (…) » L’AMOUR DES LIVRES, guide magazine Poches & Policiers 99   «  (…) Grinçant et dérangeant, le premier roman de Frédérick Houdaer s’articule à merveille. »  

LIRE MAGAZINE

  Critiques sur la toile :   http://ileconte.free.fr/houdaer.htm

http://97938.aceboard.fr/97938-1131-23116-0-quot-idiot-qu...

 

Premières pages du roman :   http://lepapyrus.free.fr/rencarts/fhoudaer1.htm

LE MAKING-OFF DE "L'IDIOT N°2" 

 

Le commander? C'est ici.