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21/03/2025

Mardi...

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Mardi, j'intervenais dans une école primaire.
J'ai lu à des C.M.2. le dernier poème de Borges. Le tout dernier. Si je pouvais de nouveau vivre ma vie...  
Je ne vais pas vous résumer le dernier poème de Borges. Disons que l'auteur y avoue, entre autres choses, regretter de ne pas "avoir commis plus d'erreurs".
L'effet de ce texte sur les gamins ? BOEUF. Au moment où j'en achevais la lecture, j'ai senti la séance-rencontre basculer.
Je n'avais pas fait grand chose. Au moment de quitter mon domicile pour rejoindre l'école primaire "Lumière", j'avais eu le réflexe de le prendre. Le dernier poème de Borges.
La suite, vous la connaissez.
 

19/03/2025

Bal littéraire

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Jeudi 20 mars, à 19h, à la Médiathèque de Villefranche-sur-Saône, rejoignez-nous pour un bal littéraire !
Nous ? J'en serai (sur la scène ainsi sur le dance-floor), ainsi que Thomas Vinau, Samantha Barendson, Katia Bouchoueva, Fabienne Swiatly et la D.J. Madame Charby.

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(photos prises lors du Bal Littéraire de l'an dernier)

 

 

11/03/2025

Ce dimanche...

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Rendez-vous ce dimanche (16 mars), à 14 heures, au salon Magnifique Livre, sur le stand des éditions Sous le Signe du Tabellion.

J'y signerai mes ouvrages CHEZ ELLE et DURES COMME LE BOIS.

Au plaisir de vous y retrouver.

 

08/03/2025

A Kerninon...

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A Kerninon, la vie était sauvage, quelquefois féroce. La plupart des hommes vivaient de la pêche ou pillaient les épaves. Nous adorions le feu et l’eau et notre misère était parfois si grande que trois jeunes filles du pays se firent voleuses et moururent sur l’échafaud très loin, à Nantes, je crois bien. Elles s’appelaient Marion du Faou, Yvonne Guigin et Rose Banec. Chez nous, on priait pour le repos de leurs âmes, car nous confondions ingénument le bien et le mal. 
 
Pierre Mac Orlan
 

07/03/2025

Editions Le Clos Jouve : une nouveauté, une réimpression et un salon du livre

Un premier roman, et quel premier roman !

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J’ai lu mon petit texte devant une salle si peu remplie que c’en était ingrat, parce que Mamie, elle, elle avait fait tous les enterrements de la région ces dernières années. Tous, même ceux des gens qu’elle ne connaissait pas. C’était son théâtre à elle. Elle allait regarder les fringues, écouter les hommages, observer le petit cirque de la vie dans ce qu’il y a de plus intense et qu’elle commentait ensuite comme d’autres donnent leurs avis sur un match. Les quelques bonnes femmes qui étaient là et qui disaient des trucs comme «Georgette était comme ma grand-mère», je ne les avais jamais vues. Dans le fond, on se fabrique tous une famille quand la nôtre n’est pas satisfaisante.
Zélie Siakhem, WESTERN CHORBA

Un long extrait et la possibilité de le commander : ici.

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Réédition exceptionnelle : le livre culte de Sammy Sapin – J’ESSAIE DE TUER PERSONNE - à nouveau commandable sur le site des Editions Le Clos Jouve !
Vous le trouverez ici.

Autrement ? Le week-end du 15 et 16 mars, lors du salon Magnifique Livre, vous aurez la possibilité de nous retrouver à la Chapelle de la Trinité (31 rue de la Bourse Lyon 2ème) !

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05/03/2025

Une heure onze minutes onze secondes

Deux chauves qui discutent pendant 1 heure et 11 minutes et 11 secondes… Moi, je dis qu’ils l’ont fait exprès.

D'ailleurs, ça démarre pour de bon à 7'30''.

 

 

28/02/2025

Remise à niveau (english) #189

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26/02/2025

Carte postale havraise

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Et si mon poème en cours n'était qu'un bac à marée ?

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16/02/2025

Où l'on continue de lire mon dernier recueil...

" Il est urgent de lire Le tour de l’hexagone en 36 poèmes

D’une traite.

J’ai passé une très belle insomnie grâce à ce manuel de dépaysement rapide.

Ces voyages immobiles m’ont fait économiser beaucoup d’argent.

A la hauteur de la générosité du poète.

Cette poésie rend vivant son lecteur, c’est une vraie récréation .

On en sort régénéré.

Loin de toute une poésie qui voudrait peser.

Ces "petites histoires" qui font du bien sont beaucoup moins inoffensives qu’elles n’y paraissent.

On est piégé, pris par la main d’une personne qui nous emmène faire un tour dans le manège de sa vie.

Vraiment, laissez-vous faire plaisir.

Laissez-vous guider, laissez-vous jouer avec Frédérick dans ses contes ordinaires."

Olivier Benoit Gonin

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"… Conduite tout sourire, sans colonne de direction pourtant, en marche avant marche arrière dans le petit monde de Frédérick Houdaer. Manège qui tourne en rond, se perd, nous perd au grès de ses (re)trouvailles… pour s’y retrouver justement, on « tente de scotcher les volets déchirés (d’une carte) / malgré les bourrasques », carte de France à gratter pour connaître « l’étendue de nos pertes et de nos gains »… après quoi, planté dans ce décor d’Hexagonie, on peut demander à la France (à l’instar de Steeve Wahring), "Eh, la vieille dame, pourquoi tu ris pas ?"

Mais Frédérick Houdaer n’a pas le goût des réponses « mode d’emploi », plutôt celui du « poème à dire » et il préfère crever de chaud plutôt que de se positionner au milieu de cette vie qui ne serait rien d’autre « qu’une course de rats ».

Ce qui nous guide au fil des pages, c’est « notre évaluation annuelle », nos « jobs de merde » qui nous font pointer en troupeau de salariés, nos deux mains l’une armée l’autre pacifique, l’absolue interdiction au enfants de pisser dans la Méditerranée au risque de créer un bain de sang (un gosse y mourant nous ferait moins d’effet)

Mais heureusement, on peut dire de Frédérick Houdaer, qu’« Il lui en faut peut / pour se dépayser » : une ancienne dynamiterie classée monument historique, deux trois mots pour faire rire une serveuse, le vol tarabiscoté d’une mouette et puis, dans ce vade-mecum du « dépaysement rapide et facile », un « memento morue » et « mer pas loin » en « happy-end arraché » qui sont ses pas de côté.

Jamais Frédérick Houdaer ne sera allé si loin dans le sud. D’ailleurs, il ne comprend rien à l’idée de « capital soleil ». Il contemple simplement, au volant de sa berline rouge, notre agitation… et à chaque tour de ces 36 chandelles, on attrape le pompon, et on repart de plus belle !"

Augustin Petit

 

Pour vous procurer l'ouvrage, voir deux-trois notules plus bas.