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21/08/2013

Vrac de vrac # 9

Le week-end du 24-25 août, nous pourrons nous rencontrer à Méaudre, dans le Vercors

Ce ne sera pas le cas le week-end du 31 à Aleph-écritures (où j'étais censé animer un atelier d'écriture) puisqu'après une dizaine d'années de bons et loyaux services...  je rends mon tablier (comme je l'avais déjà précisé à la mi-juillet).

Pour ne pas finir sur une note trop tristoune, cadeau, cet extrait du "Dictionnaire du Diable" d'Ambrose Bierce (qu'aurait-il écrit s'il avait connu Facebook ?):

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18/08/2013

Faites comme moi...

... dénoncez les dealers et les dealeuses de votre quartier, prenez-les en photo, etc.

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15/08/2013

En attendant "FIRE NOTICE" # 3

"Reconnais-tu le Temple au péristyle immense

Et les citrons amers où s'imprimaient tes dents

Et la grotte fatale aux hôtes imprudents

Où du dragon vaincu dort l'antique semence ?..."


Gégé de N.

 

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 " FIRE NOTICE " ???

14/08/2013

Pour préparer certain(e)s à la rentrée...

 

camus,albert camus

 

« 30 septembre 37.

Je finis toujours par avoir fait le tour d’un être. Il suffit d’y mettre le temps. Il vient toujours un moment où je sens la cassure. Ce qui est intéressant c’est que c’est toujours au moment où, devant une chose, je le sens non-curieux. »

Albert Camus , « Carnets, mai 1935 – février 1942 »

 

12/08/2013

"MON VRAI BOULOT"...

... de Grégoire Damon. Le quatrième titre de poésie publié aux éditions Le Pédalo Ivre.

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Pour le commander, c'est ICI.

Une première critique :

" Une poésie « coup de poing et cocktail molotov », qui envoie ou qui déménage, qui dénonce et souhaite en découdre. Une écriture qui me réconcilie avec une certaine idée de la poésie engagée d'hier, en la dépoussiérant, avec un jeu de jambes tonique et des attaques digne d'un champion de Kick-boxing !

Telle m'est apparue, au fil d'une lecture enthousiaste, la poésie urgente et instinctive de Grégoire Damon.

Je vous suggére de lire au plus vite le premier livre-manifeste de ce jeune poète - sans concession - qui alterne poèmes courts et longs, revendicatifs et extrêment bien torchés.

En 1969, le livre « Oiseaux mohicans » de Daniel Biga fit l'effet d'une bombe dans le milieu poétique. En 2013, Grégoire Damon frappera-t-il aussi fort ?

François-Xavier Farine

 

 

La critique complète...

 

 

 

Une deuxième critique .

 

Déjà parus dans la collection Poésie du "Pédalo Ivre" dont Jean-Marc Luquet m'a confié la responsabilité :

- "LE LIVRE POUR SORTIR AU JOUR" de Jean-Baptiste Cabaud & Magali Mélin.

- "NOUVELLES DU FRONT DE LA FIEVRE" de Jean-Marc Flahaut.

- "LES DERNIERS SERONT LES DERNIERS" de Thomas vinau

11/08/2013

Remise à niveau (anglais) # 6

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10/08/2013

Natyot

Alors je me suis tue.

 

On pourra peut être se parler maintenant.

Essayer sans la bouche. Je suis déjà tranquille.

J’ai un peu marché et je me suis enfoncée dans les bois.

Il n’est pas trop tard pour s’enfoncer dans les bois.

Je le saurais.

Les bois, c’est comme une petite forêt.

Tu ne m’as pas suivie, c’est encore partie remise.

J’inhale chaque pollen proposé. Je m’en mets partout.

Ce n’est pas raisonnable mais j’avais dit :

Plus de bouche ! Plus de bouche !

Il fait toujours plus froid dans les bois.

Plus froid que n’importe où ailleurs.

Mais jamais autant que lorsque tu ne me parles pas.

Alors j’ai couru. Il y avait plein de raisons de le faire.

 

Martinet noir : Cris de vol stridents « srrriiiiiii » poussés fréquemment.

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NATYOT 

 

 

08/08/2013

N'essayez pas de l'imiter si vous n'avez pas sa classe...

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Notule 100% discriminante (j'y tiens).

06/08/2013

Italia # 7

 

« Mostra Giottesca.

Il faut du temps pour s’apercevoir que les visages des primitifs florentins sont ceux qu’on rencontre tous les jours dans la rue. C’est que nous avons perdu l’habitude de voir l’essentiel d’un visage. Nous ne regardons plus nos contemporains, ne prenant d’eux que ce qui sert à notre orientation (dans tous les sens). Les primitifs ne déforment pas, ils « réalisent ».

Dans le cloîtres des Morts, à la Santissima Annunziata, ciel gris chargé de nuages, architecture sévère, mais rien n’y parle de la mort. Il y a des dalles funéraires et des ex-voto, celui-ci fut père tendre et mari fidèle, cet autre en même temps que le meilleur des époux un commerçant avisé, une jeune femme, modèle de toutes les vertus, parlait le français et l’anglais « si come il nativo ». (Tous se sont créé des devoirs, et des enfants, aujourd’hui, jouent à saute-mouton sur les dalles qui veulent perpétuer leur vertu.)

(…)

Au cloître de San Francesco, à Fiesole, une petite cour bordée d’arcades, gonflée de fleurs rouges, de soleil et d’abeilles jaunes et noires. Dans un coin, un arrosoir vert. Partout, des mouches bourdonnent. Recuit de chaleur, le petit jardin fume doucement. Je suis assis  par terre et je pense à ces franciscains dont j’ai vu les cellules tout à l’heure, dont je vois maintenant les inspirations, et je sens bien que s’ils ont raison, c’est avec moi qu’ils ont raison.  Derrière le mur où je m’appuie, je sais qu’il y a la colline  qui dévale vers la ville et cette offrande de tout Florence avec ses cyprès. Mais cette splendeur du monde est comme  la justification de ces hommes. Je mets tout mon orgueil à croire qu’elle est aussi la mienne et celle de tous les hommes de ma race – qui savent qu’un point extrême de pauvreté rejoint toujours le luxe et la richesse du monde. S’ils se dépouillent, c’est pour une plus grande vie (et non pour une autre vie). C’est le seul sens que je consente à comprendre dans le mot « dénuement ».

 

Albert Camus , « Carnets, mai 1935 – février 1942 »