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18/10/2013

" ... un vieux moine me lisait la Légende de Novgorod... "

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Werner Herzog, sur le tournage de "Nosferatu".

Titre de la notule piqué à Fred Sauser

13/10/2013

Pourquoi publier de la poésie ? # 1

 

C’est la question que je me suis posée un peu plus intensément ces derniers jours, après avoir renoncé à publier un(e) poète(sse) au dernier moment (le re-travail sur le manuscrit avait été fait, les contrats étaient prêts).

Pour commencer à y répondre, j’ai envie d’évoquer une expérience marquante dans mon petit parcours éditorial. L’anecdote (aussi cruelle que fondatrice pour moi) remonte à ce jour où, au terme d’une aventure éditoriale de presque quatre ans, je cessai de m’occuper d’une collection de romans francophones chez un petit éditeur (les éditions A plus d’un titre). L’aventure prenait fin pour moi, pour des raisons strictement personnelles, sans rapport avec le relatif insuccès des huit titres que j’avais sortis (un seul avait rencontré son public, « Les ruines de la future maison » d’Hélène Dassavray, critique élogieuse dans le Canard Enchaîné, premier tirage de 1500 ex. épuisé… le Pérou).

L’aventure prenait donc fin et j’essayais de faire un bilan en présence de certains des auteurs que j’avais défendus. Si j’avais sans doute commis des erreurs, je n’avais aucun regret (n’avais-je pas aidé à la parution de deux ouvrages aussi formi-formidables et opposés que « Aux vents » de M.Pellacoeur et « Shopping Bang Bang ! » du tandem Flahaut-Labedan ? J’en étais et en suis toujours fier). J’étais - cette fois - également convaincu que publier des romans dans la petite édition était une mission vaine (pour des raisons que je ne développerai pas ici),  qu’il y avait autre chose à faire dans la petite édition. Alors que je dressais ce bilan à voix haute, j’ai lâché comme une évidence que, de toute façon, n’ayant jamais gagné le moindre euro dans cette aventure, je n’avais jamais raboté ma liberté d’initiative, etc, etc.

Je me suis sans doute écouté parler à cet instant, et n’ai pas tout de suite compris la réaction des personnes autour de moi. Je ne l’ai pigée que plus tard. J’ai pigé que certains de mes proches ne m’avaient tout simplement… pas cru quand j’avais rappelé ne pas m’être fait un centime dans l’histoire.

Et alors, me  direz-vous ? Et alors, je crois que c’est l’un des souvenirs les plus cuisants de ma vie. Que de nombreux auteurs ignorent la réalité économique de la petite édition, c’est une chose (même si je leur trouve de moins en moins d’excuse). Que des proches me méconnaissent à ce point en est une autre (voir "Fire Notice" pge 26).

Aujourd’hui, grâce au soutien de Jean-Marc Luquet, c’est la poésie que je veux défendre au Pédalo Ivre. Pas n’importe laquelle. Dans le jeu des sept familles de la poésie, il y en a deux qui me tiennent particulièrement à cœur (lesquelles ? Ben, lisez ce qui est déjà publié au Pédalo Ivre pour vous faire une idée). Et il y a beaucoup, beaucoup de choses à faire (des éditeurs aussi remarquables que Les Carnets du dessert de lune, Gros Texte, Les Etats Civils, Le Pont du Change, Pré Carré, Color Gang, La Passe du Vent, Cousu Main et quelques autres ne peuvent y suffire).

Les enjeux financiers de la poésie étant à peu près nuls, j’ai cru pouvoir avancer sur un terrain relativement déminé. Erreur. Bien sûr, il y a les egos. Mais je n’ai jamais craint les egos un peu forts, du moment qu’ils s’accompagnaient d’une véritable générosité, d’une prise de risque authentique.

Je publie donc des poète(sse)s, pas des princes(sses) au petit pois. Des gens qui prennent et qui donnent, pas ceux qui se croisent les bras au bord de la piscine, pas ceux qui sortent de la cuisse de Jupiter (qu’ils y retournent). Exit, les petits malins qui n’ont jamais lu un titre publié au Pédalo Ivre et qui m’envoient leurs z’œuvres en pièce jointe sans me demander si je ne préfèrerais pas une version papier.  À cette engeance, je dis simplement : je ne suis pas là pour vous servir.

Bref, donc, en résumé, au milieu des derniers hommes et des princesses au petit pois, pourquoi publier de la poésie ? Pour prouver que la vie est autre chose qu’une course de rats. Mais peut-être que j’ai tort, peut-être que c’est Ptiluc qui a raison.

 

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Mauvais exemple... À bien y réfléchir, je pense avoir trouvé beaucoup de poésie, gamin, dans les B.D de Ptiluc.

 

12/10/2013

WALDEN ou la vie dans les bois

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Sacré Thoreau !

09/10/2013

"Fire Notice" (nouvelle critique)

 

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Après Paola Pigani, Patrice Maltaverne & DJ Duclock, c'est au tour de Jack Chaboud de parler de mon nouveau recueil :

"  Le poète ne prend plus son luth ou son revolver, il prend la vie à bras le corps, avec douceur et violence,  avec élégance et vulgarité, mais sa tache est bien plus difficile que celle des aèdes qui l’ont précédé, car le monde est plein de trop d’usage et trop de raison, alors que lui tente de l’enchanter. C’est ainsi que Frédérick Houdaer, âme d’un cabaret poétique lyonnais, directeur de collection sur un Pédalo Ivre, nous dit une de ces poésies contemporaines à la langue crue, à la langue rude, à la langue belle. Qu’il murmure quand  « il relit les noms qui s’effacent de son carnet d’adresse », qu’il sourit quand il tente  « je dis, j’aime l’argent, sans convaincre quiconque, à commencer par moi, mais j’essaye », qu’il rit, quand il constate que « certains esclaves posent leurs pieds sur des bureaux de ministre » ou qu’il crie « cette journaleuse avec sa bouche en cœur et son sex toy de micro à la main », Frédérick Houdaer, poète urbain se saisit des mots qu’il apprivoise pour nous rendre compte de la seule ironie dont il peut disposer, quand le diable ne veut même pas faire un pacte avec lui : car ceux qui pourrissent notre monde sont les protégés de Satan, et ce ne sont pas des poètes. "

Jack Chaboud

06/10/2013

Streaming gratuit

 

s'asseoir et regarder la mer

et regarder la mer en streaming ce n'est pas la même chose que

s'asseoir et regarder la mer ou s'asseoir

et regarder un feu de bois

téléchargé légalement

 

et pas seulement parce que

le streaming a des ratés

boulottée-nettoyée sans pitié la mémoire-tampon

soleil blanc fait la roue sur l'image arrêtée

 

ce n'est pas la même chose un canapé en cuir sous feu téléchargé

que mon vieux clic-clac de récup indisposé

qui coule qui coule

mon vieux canapé à

homicides

 

Grégoire Damon, "MON VRAI BOULOT" (éd. Le Pédalo Ivre)



05/10/2013

La X-Rousse parle aux X-Roussiens

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03/10/2013

Vrac de vrac # je ne sais plus

Après Ludovic Maubreuil & François-Xavier Farine, c'est au tour de Laurent Cachard de me tirer le portrait.

Autrement ? On trouve de tout sur Facebook. Parfois, de charmants statuts, comme celui-ci signé Michel Embareck :

" J'espère que ceux qui sont pour le travail du dimanche ont tous déjà travaillé le dimanche. Et le samedi. Et pris leur week-end le mardi et le jeudi (par exemple). Et ce pas une fois de temps en temps mais deux ou trois fois par mois. Et les jours fériés aussi. Et puis quelques permanences de nuit, pas trop, juste une par semaine jusqu'à 2 du mat... "

Ou celui-ci commis  par Daniel Labedan :

" Parfois je me dis que ça serait mieux de ne pas comprendre, ou carrément de ne pas être au courant. Mais quand je vois dans quelle merde se foutent ceux qui ne comprennent pas ou ne sont pas au courant, je me ravise : un peu de connaissance et une dose minimale de curiosité, ça offre quand même une petite marge de dégagement. Au moins de quoi ne pas s'étouffer sous le poids de sa condition. "

Autrement ? Une rude et laborieuse journée m'attend :

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02/10/2013

C'était le XXIIIème Cabaret Poétique

Photos de Denis Svartz. Elles parlent d'elles même... L'entrée était gratuite, la salle était pleine, tant pis pour les absents. 

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Fabienne Bergery

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Grégoire Damon !

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Chantal Ravel

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Mary Grea (& Jeanne Robert)

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 Jean-Baptiste Cabaud

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Jean-Jacques Nuel

 

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Jean-Marc Luquet (le Grand Manitou du Pédalo Ivre)

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30/09/2013

Rêves d'ours...

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" Une fois j'ai eu un problème : chaque fois que je mangeais de l'ours, je faisais des rêves d'ours. J'en ai parlé  à un chamane - un type que j'avais fréquenté pendant vingt-cinq ans avant d'apprendre qu'il était chamane. Il bossait comme géomètre. Il m'a alors dit :

- Eh bien, à moins que tu apprécies les rêves d'ours, arrête de manger de l'ours. "

Jim Harrison (trad. Matthieu Dumont)