09/12/2013
Ce vendredi...
19:08 Publié dans planches, SIGNATURES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : alain wexler, salle bourgelat, bernard deglet, valérie harkness, hélène massip, revue verso, verso
07/12/2013
Une nouvelle critique de "FIRE NOTICE"
" Si l'on excepte quelques points d'interrogation clairsemés, aucune ponctuation ne vient ralentir le rythme de ces poèmes alertes et nerveux. Tous ces fragments de vie volés au quotidien sont le reflet fidèle d'une époque improbable où l'imagination et la réalité flirtent sans pudeur. Oui, « la fin du monde / a bel et bien eu lieu / une fois / deux fois / dix fois / on a fini par ne plus y prêter attention ». Mais non, voyons, pas d'affolement, inutile de lire les consignes d'incendie car « libre à nous... / de redevenir des anges/ aucune justification ne nous sera demandée ». On suit l'auteur au fil de quelques projets saugrenus comme celui de se faire tatouer les titres de ses recueils sur l'épaule droite ou d'explorer internet pour tout savoir sur la déesse Athéna. « Pas de quoi m'empêcher d'écrire » dit-il, même avec un voisin encombrant et bruyant. Houdaer écrit une poésie qui passe très bien à l'épreuve du gueuloir flaubertien : il y a un rythme interne et un tonus contagieux. Signalons enfin la belle et sobre réalisation de l'ouvrage ce qui complète agréablement le bonheur de lecture. "
Tout savoir sur "Fire Notice" (lire les critiques, le commander...) ?
09:13 Publié dans a.1) MES LIVRES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : georges cathalo, fire notice, houdaer
06/12/2013
COMMUNICATION POÉTIQUE
J’y étais allé :
« Module de Communication Poétique ».
Dans la salle
des instituteurs
des élèves-professeurs
des enseignants
des tonnes de pédagogie.
Ils ont lu des poèmes de leur choix.
Beaucoup de comptines
de poèmes pour enfants
ou de mots OuLiPo.
Par la fenêtre je voyais le ciel
de très beaux nuages
et les arbres penchaient
sous ce mouvement du monde
absent de leurs lectures.
Dans leur bibliothèque
j’avais pris un livre de Ramuz
pour une page manuscrite
« Toujours écrire des poèmes
animer l’air la terre et l’eau
– mêler les choses au hommes ».
Il n’avait jamais été emprunté.
François de Cornière
10:22 Publié dans C’est quoi, la poésie ? C’est ÇA, Ducon ! | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : françois de cornière
03/12/2013
Bermuda brothers
10:35 Publié dans où je trouve à rire | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : albert camus, rené char
29/11/2013
Pourquoi publier de la poésie ? # 2
Le titre de cette notule est (presque) une arnaque. L'envie d'intéresser autant de monde qu'avec celle qui l'a précédée ? Disons que, tout provisoirement affublé que je suis de ma (grosse) casquette de (petit) éditeur, je voulais donner la parole à celui/celle qui est de l'autre côté de la barrière. C'est chose faite.
06:15 Publié dans où sont rangées diverses notules incasables | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : grégoire damon
(Très) prochainement...
01:45 Publié dans planches, SIGNATURES | Lien permanent | Commentaires (0)
28/11/2013
Signature d'un nouveau contrat d'édition
03:06 Publié dans où je trouve à rire | Lien permanent | Commentaires (1)
27/11/2013
Merci, Onfray !
« Certains poètes contemporains donnent l’impression de n’être que des cerveaux, de purs produits de matière grise tarabiscotée. Quelques mots sur une page, des collisions verbales aléatoires, un vague tropisme mallarméen, un culte du mot seul, une religion de la phrase pour elle-même, une manie du blanc et de l’espace, de quoi générer un autisme de bon aloi, et s’assurer qu’on ne sera pas lu, aimé, compris. De quoi aussi, bien sûr, certifier qu’on a affaire au grand poète. Car ils aiment l’ineffable, scénographient l’indicible, se pâment en dévots de la théologie négative. Pas besoin de donner des noms : ils incarnent le bon goût du moment.
D’autres, en revanche, croient que le mot ne constitue pas une fin mais un moyen. Le poème ? Sûrement pas un artifice de pure forme, un artefact de technicien de l’écriture, mais une prose revendiquant sa matérialité, sa musicalité, le rythme et la cadence des vocalises primitives de l’Homo sapiens. D’une part, des encéphales désincarnés ; de l’autre, des corps de chair épanouie doués de l’hyperesthésie des fauves les plus achevés. »
Michel Onfray, extrait de sa préface pour le livre de René Depestre « NON-ASSISTANCE À POÈTE EN DANGER »
01:00 Publié dans C’est quoi, la poésie ? C’est ÇA, Ducon ! | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : michel onfray, poésie