09/02/2014
Vrac de vrac # 13
Ce jeudi (13 février), à 18h30, avec l'aide de Mireille Losco-Lena, je soumettrai à la question l'auteur belge Paul Emond à la mairie du 4ème arrondissement de Lyon (salle du conseil, entrée libre). Si vous souhaitez savoir pourquoi il mérite de subir un pareil traitement, gens de la X-Rousse et des alentours, ne manquez pas l'occasion de découvrir son théâtre (et cliquez sur l'image ci-dessous).
Dans les semaines qui viennent, je composterai quelques billets de train. Pas pour aller n'importe où. Pas pour y faire n'importe quoi. Lire ma poésie sur des territoires sensibles pour moi : le lundi 17 février, je serai à Reims (où j'ai habité enfant) et à Tinqueux, invité au Centre de Création pour l'Enfance par Fabienne Swiatly.
Le jeudi 20 mars, je serai à la prison de Maubeuge (où j'ai habité enfant... à Maubeuge, pas à la prison), le 22 mars à la Médiathèque de Dunkerque (ville d'origine de ma famille paternelle)... Et je serai accompagné des excellentes Marlène Tissot et Sophie G.Lucas ! Concernant cette tournée nordique (grazie, F-X!), les informations sont ICI. Les photos de ma précédente odyssée nordesque sont là.
Entre Reims-Tinqueux le 17 février et le plus-au-nord les 20-21-22 mars, pas mal de choses de prévues dont :
Et ? Et comme l'intitulé de cette notule me l'y autorise, je glisse pour finir quelques images datées d'août 69. Elles prouvent que quinze jours après ma naissance, il se trouvait (déjà) de jolies dames pour pousser leur jolie voix :
14:34 Publié dans a.5) ANIMATEUR DU CABARET POETIQUE, planches, SIGNATURES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : fabienne swiatly, marlène tissot, sophie g.lucas, tinqueux, reims, dunkerque, paul émond, compagnie traverses, mireille losco-lena, emile lansman
07/02/2014
Le "vrai métier" que j'aurais voulu faire
06:16 Publié dans où sont rangées diverses notules incasables | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ray harryhausen
06/02/2014
Du beau linge...
... se retrouver dans une revue telle que "Patchwork", c'est mieux qu'être dans de beaux draps...
(11 x 17, 84 p., couverture à rabats).
Son prix : 7 euros (port compris).
Règlement par chèque à l'ordre d'Anthony Dufraisse,
13 rue de la République,
95100 Argenteuil.
revuepatchwork@free.fr
06:44 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : anthony dufraisse
03/02/2014
Mon nom est personne, comme tout le monde
Avant de faire cow-boy ici
je n’étais rien
pas grand-chose
en tout cas
un employé sans
envergure
un salarié sans
ambition
un chômeur au bout
du rouleau
un atome perdu
dans cette immensité
sans but
je vous l’assure :
on vit bien mieux
la fin de quelque chose
et le début d’une autre
en comptant sur ses doigts
le goutte-à-goutte
d’une folie
qui s’écoulerait
hors des sentiers battus
Extrait de "LE COW-BOY DE MALAKOFF" de Thierry Roquet, à paraître prochainement aux éditions Le Pédalo Ivre
16:11 Publié dans a.4) EDITEUR, C’est quoi, la poésie ? C’est ÇA, Ducon ! | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : thierry roquet, le cow-boy de malakoff, le pédalo ivre, john wayne, steve mc queen
29/01/2014
Rencontres avec des z'hommes remarquables # 1 : JEAN-MARC LUQUET
Lassé de ne pas lire dans la presse le moindre entrefilet sur les éditeurs que j’estime, j’ouvre un nouvel espace sur mon blog pour y questionner quelques « z’hommes remarquables » comme le disait Tonton Gurdjie. Le premier, à tout seigneur tout horreur, n’est autre que Jean-Marc Luquet qui, après s’être occupé pendant des années de la collection « La ligne d’horizon » aux éditions "A plus d’un titre", a créé les éditions Le Pédalo Ivre (et a poussé le vice jusqu’à m’y confier une collection de poésie !).
Jean-Marc Luquet, tu as créé les éditions « Le Pédalo Ivre » il y a deux ans (on se dit « tu », je ne vais pas jouer à Anne Sinclair interviewant DSK à « 7 sur 7 »)… Mais avant cela, avant de commettre cette fatale erreur qui te poussera à hypothéquer ta piscine, quel a été ton parcours professionnel, intellectuel, politique… Oui, cet entretien vise à fournir à la N.S.A. de nouvelles données, mais pas seulement…
Mon parcours professionnel est simple : je suis informaticien depuis une trentaine d'années, et j'ai été libraire pendant deux ans. Quant à mon parcours politique, j'aurais tendance à sortir mon joker, à l'exception de quelques informations. Je suis sensible à l'écologie, je suis bénévole à la revue Silence et antinucléaire de longue date. Je me suis également intéressé à la critique du développement, du reste mes deux expériences d'édition sont consacrées à cela. Enfin, concernant mon parcours intellectuel, je n'aurai que deux choses à déclarer : j'ai attendu d'être quinquagénaire pour lire Albert Camus (c'est en cours), et mon rapport à la poésie contemporaine est, disons, particulier, puisque mon poète de chevet est François Villon.
Informaticien, libraire, militant antinucléaire, ton intérêt pour la critique du développement... De là à devenir éditeur, il y a un pas que tous ne franchissent pas. Tu t'es d'abord occupé de cette fameuse collection "La ligne d'horizon" aux éditions A plus d'un titre. Combien de temps a duré cette expérience ? Qu'est-ce qui l'a caractérisée ? Dans quelle mesure a-t-elle préparé la naissance des éditions Le Pédalo Ivre ? Que te restait-il à apprendre sur le tas, après tout ce que tes précédentes activités t'avaient apporté ?
En fait, tout vient de mon intérêt pour la critique du développement en général, et pour François Partant en particulier. Partant était un économiste précurseur du tiers-mondisme. Après son décès, s'est constitué l'association "La ligne d'horizon" qui tente de poursuivre son oeuvre. Dans cette association, l'une de mes activités était d'éditer des brochures et des actes de colloque, avec les moyens du bord et des résultats pas très pros. Au bout de quelques années, j'ai eu envie de faire de "vrais" livres, diffusés en librairie.
Sur ces entrefaites, j'ai accepté la proposition de gérer une collection aux éditions "A plus d'un titre". Sont parus une demi douzaine de livres, d'abord d'auteurs avec qui j'avais travaillé, comme Ingmar Granstedt, François de Ravignan ou Serge Latouche, puis un auteur plus ancien et redécouvert, Bernard Charbonneau. J'ai d'ailleurs rencontré à cette occasion un autre directeur de collection… nommé Frédérick Houdaer. Et c'est là que j'ai vraiment appris à éditer un livre, à traquer un peu sérieusement les coquilles et à réfléchir à un tirage. Cette expérience à duré de 2007 à 2011, quelque chose comme ça. Et c'est quand elle s'est achevée que j'ai voulu poursuivre en créant "Le pédalo ivre".
Au catalogue du Pédalo Ivre, aujourd’hui, on trouve certes des livres critiques sur le développement mais aussi deux collections, l’une consacrée à la poésie et l’autre –plus récente- aux textes de chansons. Peux-tu nous présenter cette (petite) dernière ?
J'ai eu l'idée de créer cette collection suite à des discussions avec des amis poètes. Je m'étonnais de ne voir paraître que des textes poétiques écris en vers libres (ou en prose), jamais sous forme versifiée et avec un nombre de pieds répétitifs. Réponse : "ça, c'est de la chanson". Bon, j'avais l'air fin avec mon Villon ciseleur de vers à renfort d'acrostiches pour corser un peu la difficulté. Donc, autant j'ai aimé tous les ouvrages parus dans ta collection Poésie, autant j'avais aussi envie de publier des textes versifiés plus classiquement. Alors, allons-y pour une collection Textes de chanson. La formule est simple, proche de la collection Poésie : des textes de chanson, un livre au format de poche, un prix raisonnable (10 euros), diffusion en direct. Si certaines des chansons figurent sur de CD, l'ouvrage y fait référence. Un premier livre est sorti, titré "Chansons poético-tralala", de François Mallet (un lyonnais), du groupe Otchoz. Le suivant, en préparation, s'intitulera "Bons grains, cargo d'ivraie" et est écrit par un auteur de Rive de Gier sous le pseudo de Oak. Et il n'est pas impossible que paraissent un jour des recueils de chanson de certains auteurs de la collection poésie.
Existent-ils, pour toi, des modèles de maisons d’édition ou d’éditeurs (à part Gérard de Villiers) ? Quel avenir pour le Pédalo Ivre espères-tu (dé)raisonnablement ?
Question difficile. La particularité du Pédalo ivre est d'être une "micro" maison d'édition (pas de salaire, peu de livres par an). Mes références, sans parler de modèle, sont plutôt de "petits" éditeurs qui vivent (souvent mal) de leur activité. Il y en a beaucoup en France, c'est d'une richesse et d'une diversité étonnantes. S'il faut citer des nom, et seulement à titre d'exemple, disons Parangon ou Le passager clandestin, les deux faisant un travail qui me plaît bien.
Quant à l'avenir du Pédalo ivre, il est très incertain. Il est déjà lié à l'avenir de l'objet livre papier, lui-même incertain. Ensuite, l'avenir dépend de la vente des livres, qui est modeste voire insuffisante. Mais pour l'instant, il y a encore un petit peu d'argent dans la caisse, donc tous les espoirs sont permis !
28/01/2014
Premières planches
" je déroule ma scène
un tapis Ikea 125 X 195 cm
je n’ai pas purifié l’emplacement
en l’inondant d’un mélange de bouse de vache
d’eau
et de boue
le metteur en scène ne m’a pas poussé jusque là
il ne se prend pas pour Peter Brook à ce point
quant à l’auteur
il parle d’un lieu neutre
de trois portes semblables
de personnages déjà en scène
à tricoter et à jouer aux cartes
c’est comme ça qu’Anouilh plante le décor
il rajoute aussi que le Prologue se détache
et s’avance
alors je me détache
et m’avance
pour déclamer mon monologue
trois pleines pages à dire
à articuler
pour annoncer le programme de la pièce
pour tuer tout suspense
le drame ne comporte pas le moindre épisode comique
Antigone s’appelle Antigone
et il va falloir qu’elle joue son rôle jusqu’au bout
les pestateurs doivent s’attendre
à plus d’une heure de pestacle
sans pouvoir respirer
personne ne sortira vivant
de la pièce
le public reste froid
face à mes annonces
est-ce bon signe ?
mon message est-il bien passé ?
au moins mes parents
ne se sont pas déplacés
des profs baillent dans la salle
quand j’évoque le titre princier d’un personnage
qui ne lui donne que le droit de mourir
je vais au bout
finis les présentations
sans oublier personne
présente même les types rougeauds
qui jouent aux cartes
les gardes
pas de mauvais bougres
même si tout à l’heure
ils vous empoigneront tranquillement les accusés
je retourne dans les coulisses
où une apprentie comédienne me lâche
on a cru que tu finirais jamais
mais pour le reste
t’étais bien
t’étais audible "
extrait de "NO PARKING NO BUSINESS" (à paraître en mars aux éditions Gros Textes)
17:48 Publié dans a.2) MES TEXTES, planches | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jean anouilh, antigone, no parking no business
26/01/2014
dimanche = galette
17:59 Publié dans où je trouve à rire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : galette, françois hollande, valérie trierweiler
25/01/2014
Samedi
Une personne censée se tenir au fait des parutions poétiques. Elle me demande le titre de mon prochain recueil (publication en mars). Quand je lui réponds "NO PARKING NO BUSINESS", cette personne, certainement bien éduquée, me rétorque (était-ce un cri du coeur ?) "Avec un titre pareil, je ne risque pas de le lire !". Et moi qui, quelque part, préfère cent fois cette réaction aux attitudes hypocrites si souvent observées dans ce tout petit milieu. Oui, on en est là.
18:59 Publié dans où mon taux d'adrénaline augmente | Lien permanent | Commentaires (0)
Le Lobby Belge à l'oeuvre !
cliquez sur l'image pour la découvrir dans son intégralité
"Un Belge en Hiver":
Cette manifestation permettra de découvrir ou de redécouvrir des textes de l'écrivain bruxellois Paul EMOND et le travail de la Compagnie Traverses de retour sur Lyon après 8 années de résidence (à la Scène Régionale de Château Rouge Annemasse 2006-2009 / résidence Départementale Nord-Isère 2010-2013).
CINQ spectacles seront présentés ("Histoire de l'Homme", "Tête-à-Tête", "Mon Chat s'appelle Odilon", "Malaga" et "Les Iles Flottantes") à partir du 24 janvier 2014.
Merci de PARTAGER cet évènement ou d'y inviter vos amis.
Confirmation par mail: traversescie@gmail.com ou par téléphone au : 06 82 10 85 09
Infos et réservations : www.compagnietraverses.com
09:56 Publié dans LyonnÈseries, planches | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paul emond, compagnie traverses, théâtre sous le caillou, valenti traversi, karin martin-prevel, salle paul garcin