04/07/2014
Où mes chevilles gonflent...
" Frédérick Houdaer fait partie de tout un mouvement qui se cale actuellement dans la poésie française, dont il serait l’une des figures majeures. On raconte des micro-histoires, des anecdotes minuscules, de courtes péripéties, des pensées fulgurantes, où il ne se passe presque rien, mais c’est ce presque rien qui est savoureux. On emploie la plupart du temps une langue parlée, sans recherche ni affèterie, c’est dire qu’on ne sacralise pas le mot, ni dans son étymologie, ni dans son emploi. On cultiverait peut-être même le sens d’un certain négligé de la parole qui l’authentifierait quelque part. Le fait d’écrire en vers, ce qui se révèle au final pas vraiment nécessaire, donne de la vitesse et du rythme au texte. L’objectif le plus constant de cette poésie est de viser le rire. Le rire en général, ou différentes nuances du rire, parfois plus vachard, parfois plus salace. On passe facilement de l’absurde à la malice, au grinçant, à l’humour noir. Une autre chose qui frappe reste la place particulière accordée au titre du poème. Il peut alternativement présenter, renforcer, résumer, expliquer, compléter le texte qui suit… Suivant une tradition d’auteurs américains auxquels le titre général offre comme un clin d’œil, (de même la photo de couv’ fait penser à un Buster Keaton en varappe), l’école à laquelle appartient l’auteur prône une écriture du quotidien d’aujourd’hui estampillé au décontracté, au saugrenu, loufoque ou grotesque. Le poète à la piscine, le poète au Marché de la Poésie, le poète chez le dentiste, le poète à la poste, le poète à Lyon… La narration vire au comique, mayonnaise qui prend chaque fois. "
Jacques Morin, revue DÉCHARGE n°162
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Lire d’autres critiques ou des extraits de ce recueil ?
Paparazzié par le Non Photographe, chez Hélène Dassavray.
08:59 | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : no parking no business, revue décharge, décharge, jacques morin
02/07/2014
GRAND ROMAN DE GUERRE (relu récemment) # 1
Que tous les passionnés de constructions narratives costaudes z’et complexes, que tous les fous de dramaturgie qui ne jurent que par l’écriture de certaines séries actuelles (et se branlent plus souvent qu’à leur tour devant l’écran plutôt que de tourner des pages), jettent un coup d’œil à ce bouquin… (Attention, en « bonus », s'y cache même une LANGUE !)
L’auteur ? Un militaire, auquel on attribue la mise au point des boulets explosifs.
Le livre ? Votre misogynie (ou votre féminisme à deux sous) n’y résistera pas.
J’y reviendrai tout cet été.
15:19 | Lien permanent | Commentaires (1)
30/06/2014
Poète (un peu trop) satisfait de lui-même et de sa dernière performance publique...
07:30 Publié dans où je trouve à rire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : flic
29/06/2014
"M’étant affranchi de la tyrannie des chefs..."
« Ayant échappé aux turpitudes de l’enfance, m’étant affranchi de la tyrannie des chefs, je rattrapais la vie que l’on m’avait volée. Je cherchais aussi, en cornant les pages, à pénétrer les mystères de la création comme on brûle de dérober un secret considérable. »
Pierre Autin-Grenier
peinture signée Shahda
19:44 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pierre autin-grenier, autin-grenier, ibrahim shahda
25/06/2014
Un nouveau livre aux Editions Le Pédalo Ivre...
" Il paraît que, lorsqu’il est mort, certaines parties de mon corps sont devenues toutes blanches. Il paraît que, lorsqu’il est mort, j’ai demandé à ma tante si elle pensait que le sien et le mien étaient ensemble assis sur un nuage. Il paraît que, lorsqu’il est mort, tout le monde a beaucoup pleuré. Il paraît que, lorsqu’il est mort, une lettre a été retrouvée. Il paraît que, lorsqu’il est mort, cette lettre a été jetée. Il paraît que, lorsqu’il est mort, il dormait. Il paraît que, lorsqu’il est mort, il revenait à peine d’Espagne et toutes ses malles étaient encore sur un bateau. Il paraît que, lorsqu’il est mort, on n’a jamais pu récupérer les malles. Il paraît que, lorsqu’il est mort, il est allé au cimetière puis dans un jardin. Il paraît que, lorsqu’il est mort, il est devenu un citronnier. "
"LE CITRONNIER" de Samantha Barendson
10 €
Le commander ? C'est ICI.
De nombreuses critiques ont été consacrées à cet ouvrage, notamment celle de Vincent Motard-Avargues, celle de Cécile Pellerin, celle d'Emily Vaquié, celle de Cécile Almonté, etc.
(photo de Denis Svartz)
Déjà parus dans la collection "poésie" dont je m'occupe aux Editions Le Pédalo Ivre :
"LES DERNIERS SERONT LES DERNIERS" de Thomas VINAU
"NOUVELLES DU FRONT DE LA FIEVRE" de Jean-Marc FLAHAUT
"LE LIVRE POUR SORTIR AU JOUR" de Jean-Baptiste CABAUD / Magami MELIN
"MON VRAI BOULOT" de Grégoire DAMON
"C'EST GENTIL D'ETRE PASSE" de Hélène DASSAVRAY
"LE COW-BOY DE MALAKOFF" de Thierry ROQUET
22:00 Publié dans a.4) EDITEUR | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : le citronnier, samantha barendson, barendson, le pédalo ivre, vincent motard-avargues, cécile pellerin, emily vaquié, cécile almonté
23/06/2014
Tunnel de Fourvière (Vue ancienne sur le)
Une photo qui date de 1914 !
Certains proposent une autre légende pour cette image, mais méritent-ils que nous les prenions au sérieux ?
18:43 Publié dans LyonnÈseries | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tunnel de fourvière, fourvière, cabiria, d'annunzio
21/06/2014
Heptanes Fraxion et ses " ... "
... aucune réponse dans le regard des gens... juste de l'autopromotion... des mots sur des images... de nombreuses histoires... encore des virages... et sur le bas-côté de la route... la lune... sourire n'est pas un objectif à long terme... les touristes ont remplacé les soldats... motifs traditionnels... j'enflamme des petites lampes... tout doucement...
09:41 Publié dans C’est quoi, la poésie ? C’est ÇA, Ducon ! | Lien permanent | Commentaires (0)
15/06/2014
Marché de la Poésie (suite)...
14:47 Publié dans où je trouve à rire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gomorra, jeunes poètes, marché de la poésie
" ... je ne m'en excuse pas. "
08:35 Publié dans où je lis | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : hervé bougel, tombeau pour luis ocana, bougel, cyclisme, éditions la table ronde