21/06/2014
Heptanes Fraxion et ses " ... "
... aucune réponse dans le regard des gens... juste de l'autopromotion... des mots sur des images... de nombreuses histoires... encore des virages... et sur le bas-côté de la route... la lune... sourire n'est pas un objectif à long terme... les touristes ont remplacé les soldats... motifs traditionnels... j'enflamme des petites lampes... tout doucement...
09:41 Publié dans C’est quoi, la poésie ? C’est ÇA, Ducon ! | Lien permanent | Commentaires (0)
15/06/2014
Marché de la Poésie (suite)...
14:47 Publié dans où je trouve à rire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gomorra, jeunes poètes, marché de la poésie
" ... je ne m'en excuse pas. "
08:35 Publié dans où je lis | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : hervé bougel, tombeau pour luis ocana, bougel, cyclisme, éditions la table ronde
14/06/2014
Où l'on n'a pas fini de faire le tour de "No Parking No Business"...
« Et rebelote ! Peu de temps après Fire Notice, l'ami Frédérick avec No Parking No Business nous en rejoue un air, pas de flûtes, bien sûr, au contraire, puisqu'il revient, mais de poésie, et de sa meilleure, celle qu'il garde pour les amis et ne sort qu'à l'occasion. Alors, puisqu'il nous invite, allons voir ce qu'il nous offre.
Qu'y a-t-il dans son livre ?
Eh bien, un peu de tout, en vrac posé là dans les pages, et qui pourrait faire embrouillamini s'il n'y avait un liant, lui, très présent et soucieux de ses invités au point de toujours leur arranger au mieux les douceurs qu'il leur tend. La télé, un article, des choses qui se décantent, des journaux gratuits, un poète, Diane, une dernière phrase, un tatoueur, Drieu, la rue Hénon (au numéro 105 plus précisément), un orage, le marché de la poésie à Paris, une lolita qui pleure, un dos-qui-fait-mal, des problèmes au boulot... Ce n'est pas fini, et j'en passe, j'en oublie dans les petits coins... Lyon, un frigo chinois chargé de drogue, une fillette qui s'étouffe, Antigone (de passage, et à son aise), un ami, un violoniste qui joue du violon, une séance chez le dentiste avec des ouvriers en bas du cabinet qui font la pose sans ôter leur masque à poussières, une fleur de lys (maniée avec précaution), la lune, des verres à moutardes (en guise de madeleines), l'Islam (avec une majuscule et des précautions là aussi), un concert au cours duquel Frédérick s'est gratté le mollet droit (l'importance du fait m'avait échappé, mais, et je le dis sans ironie, je la perçois maintenant), un "Je n'ai pas de temps à perdre avec quelqu'un d'aussi speed que vous ", Louis-Ferdinand (pour une fois pas en train de râler), une quasi noyade en piscine suivie d'un comptage de grains de beauté (49 exactement), la France aussi (bien elle, en quatre pages qui sans enterrer Michelet l'accompagnent), la vie en somme, et vue en poète, une seule et même chose chez Frédérick.
Tout saute chez lui, la ponctuation, les effets, les comédies on pourrait dire, par goût et aussi un peu parce que l'époque le lui demande (bien qu'un jour j'en suis sûr par provocation il nous écrira un sonnet bien musical, deux quatrains, deux tercets, rimes embrassées, les féminines et les masculines), mais il garde toujours, même nue, la langue, il ne la lâche pas. Avec lui on va loin dans l'"international libre", mais tout de même pas jusqu'à la "poésie vroum-vroum".
Le poète est révolutionnaire, sinon il n'est rien, ou journaliste au mieux, mais la révolution, d'autres l'ont déjà dit, il faut savoir l'arrêter. Quatre-vingt-neuf, c'est bien, on peut parler d'un progrès, mais attention, si on pousse un peu arrive quatre-vingt-treize, Guillotin, la Vendée, qui pour le moins gâchent un peu. En poésie, c'est pareil, il faut aller loin, en permanence, avec les autres si possible, mais ne pas franchir l'inhumain, l'abandon du langage en l'occurrence, ce serait criminel. Voilà la position de Frédérick, qu'il nous demande de dire partout, vu que son esthétique et la modernité lui interdisent de le faire dans ses poèmes, il ne peut pas attraper son lecteur à la rime, à l'allitération, à l'assonance, il n'a que le poids des mots avec lui, ce qui à notre époque très légère est un sérieux handicap.
Alors chantons-le partout qu'avec lui on a une poésie du détail, du concret, de l'anecdote, moderne, mais pas en diable, qui ne repousse pas le lecteur, au contraire, qui l'invite plutôt (par un humour en coq-à-l'âne souvent), qui cherche à s'en faire un ami, pour avec lui le temps de quelques pages se retrouver en frères dans le seul lieu où c'est peut-être au fond possible : le langage. »
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08:42 Publié dans a.1) MES LIVRES | Lien permanent | Commentaires (0)
11/06/2014
Remise à niveau (english) # 15
09:28 | Lien permanent | Commentaires (2)
10/06/2014
Marché de la Poésie, Place Saint-Sulpice, Paris...
Je serai à Paris du vendredi 13 au mardi 17 juin (Marché de la Poésie, expo "Mousquetaires" aux Invalides, Marche pour la fermeture des abattoirs...) et signerai mes livres place Saint-Sulpice sur le stand de la Passe du Vent (stand n°210) le samedi 14 juin à 17h30.
Mes amis(hs) parigots peuvent me contacter au 06 43 09 15 10
Pour mémoire, ce passionnant reportage que j'ai consacré au Marché de la Poésie l'an dernier... Il m'a valu le Pulitzer, mais je n'ai pas trop voulu la ramener à l'époque.
Autrement ? L'heure n'est pas qu'aux crachats, il y a même des saluts qui font du bien, beaucoup de bien...
06:27 Publié dans SIGNATURES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : marché de la poésie, true detective, jérôme leroy, prix pulitzer, la passe du vent, place saint-sulpice, paris
04/06/2014
"C’est aux faibles de cœur qu’il faut un avantage..."
« Guerre ouverte, et non point tant de subtilités :
C’est aux faibles de cœur qu’il faut un avantage.
Pourquoi me caches-tu le ciel de ton visage
De ce traître satin, larron de tes beautés ?
Tu caches tout, hormis les deux vives clartés
Qui m’ont percé le cœur, ébloui le courage ;
Tu caches tout, hormis ce qui me fait dommage,
Ces deux brigands, tyrans de tant de libertés ;
Belle, cache les rais de ta divine vue,
Du reste, si tu veux, chemine toute nue,
Que je voye ton front, et ta bouche et ta main.
Amour ! que de beautés, que de lys, que de roses !
Mais pourquoi retiens-tu tes pommettes encloses ?
Je t’ai montré mon cœur, au moins montre ton sein. »
12:13 Publié dans C’est quoi, la poésie ? C’est ÇA, Ducon ! | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : d'aubigné, agrippa d'aubigné, poésie, amour, visage, beauté, rose, sein, liberté, courage, guerre, brigand, avantage, coeur
03/06/2014
Quelques titres de tableaux de Georges Rouault…
... notés dans mon calepin lors d’une visite à l’expo bouleversante organisée il y a quelques mois au Musée de Fourvière. C’est peu dire que ces quelques titres forment, sinon le plus beau des poèmes, en tout cas quelque chose de… mais n’employons pas de mots qui fâchent. En tout cas, pas dans cette notule-ci.
« En tant d’ordres divers, le beau métier d’ensemencer une terre hostile. »
« … sous un Jésus en croix oublié là »
« … son avocat, en phrases creuses, clame sa totale innocence… »
« au pays de la soif et de la peur »
« Dame du Haut-Quartier croit prendre par le ciel place réservée »
« Des ongles et du bec »
« En bouche qui fraîche, goût de fiel »
« Fille dite de joie »
« Femme affranchie, à quatorze heures chante midi »
« Le juste, comme le bois de santal, parfume la hache qui le frappe »
« Plus le cœur est noble, moins le col est raide »
08:55 Publié dans pigments & pixels | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : georges rouault, rouault
29/05/2014
Une nouvelle critique !
" Avec Frédérick Houdaer, on est dans le court-circuit permanent et cela dès l’exergue de ce livre où voisinent deux citations, l’une de Witold Gombrowicz et l’autre de … Walt Disney ! Un peu plus loin dans le recueil, le journal L’Equipe est en balance avec le dernier recueil de poèmes de l’un de ses amis. Disons que c’est peut-être à cela que l’on reconnaît vraiment un poète affranchi des règles de bienséance dictées par le poétiquement correct. Mais tout cela ne doit pas masquer l’originalité de cette parole actuelle qui ose faire bouger les lignes tout en témoignant de menus faits d’une existence déchirée. Il s’interroge sur le pouvoir que peuvent avoir les poètes face aux situations complexes. « A quoi servent les poètes ? » s’interroge-t-il, et lui, parmi les autres, doutant, observant ses semblables lors de rencontres poétiques ou dans une file d’attente à la CAF, s’interrogeant depuis 44 ans comme il le signale dans l’émouvant dernier poème du livre. Et même si Houdaer déclare « n’écrire que pour quelques-uns », sa poésie est très ancrée dans le réel et pas seulement à la Croix-Rousse à Lyon où plane le fantôme ricaneur de Pierre Autin-Grenier pour qui l’éternité est toujours inutile."
Georges Cathalo, revue Texture
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16:59 Publié dans a.1) MES LIVRES | Lien permanent | Commentaires (0)