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27/05/2014

Bébert sur la Canonnière du Yang-Tsé

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26/05/2014

Et ça ne vaut pas qu'en politique...

" Si on te crache à la gueule, ne dis pas qu'il pleut. "

proverbe yiddish

 

 

22/05/2014

C'était le Cabaret Poétique du 18 mai...

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Vu par Josette Vial :

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avec Didier Vignali, pour annoncer "Les Agapes Littéraires"

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Marie-Hélène Tufel, Grégoire Damon, Michel Thion & Paola Pigani pour saluer l'ami Pierre Autin-Grenier...

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Lucas Ottin

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Estelle Dumortier

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Jean-Baptiste Monat

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Yves Artufel (Monsieur "Gros Textes")

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Laurent Cachard & Clara Védrèche

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David Cizeron

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François Mallet

Le même Cabaret, vu par Béatrice Brérot :

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Et, pour finir, ce Cabaret du 18 mai vu par le Non-Photographe (il est le premier à avoir volé quelques images de l'after qui, traditionnellement, se déroule dans ma cuisine, quelque part sur le plateau de la Croix-Rousse) :

 

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Un retour sur Cabaret signé Laurent Cachard ICI.

Et n'oubliez pas les Agapes Littéraires de ce week-end !

 

 

20/05/2014

Remise à niveau (anglais) # 14

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15/05/2014

Soixante jours pour écrire un nouveau roman

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Je l'ai commencé à la fin avril. Nous verrons ce que nous verrons à la fin juin. Il ne devrait pas faire 200 pages. A vue de nez, entre 120 et 150 pages. Il ne s'agit pas d'un polar.

Cela fait plus de trois ans que je ne me suis pas attelé à un roman solo. Ces quarante derniers mois ont  été consacrées à la poésie (six recueil écrits, trois déjà publiés) ainsi qu'à l'écriture d'un roman à quatre mains. Celui-ci, après avoir bel et bien dépassé les 400 pages, s'est embourbé pour de multiples raisons. Je l'ai actuellement mis en pause.

Autrement ? Cet article sympa signé Solko (Roland Thévenet).

Autrement ? Je trouve le printemps glacial cette année.

 

13/05/2014

Passé / à venir

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C'était... lors du Festival "Hallucinations Collectives", une table ronde consacrée à Hubert Selby jr, en compagnie de Ludovic Cantais et de Philippe Deschemin, à la librairie "Au bal des ardents". J'étais malade comme un chien, mais parler de Selby m'a comme qui dirait res-sus-ci-té. C'était également pour moi l'occasion de dire "merci" à Ludovic Cantais pour son aussi formidable que fauché que riche documentaire sur Selby.

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C'était le 1er mai, chez Hélène Dassavray, et "C'était poésie". Et c'était très chaleureux.

Dimanche prochain, ce sera :

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A l'occasion de ce Cabaret (au générique digne de Ben-Hur), un hommage très simple sera rendu à Pierre Autin-Grenier. Si vous avez envie de lire un texte de lui sur la scène du Périscope, faites-moi signe (frederick.houdaer@laposte.net) !

Dans quinze jours, le week-end du 23-24 mai, ce sera "LES AGAPES LITTERAIRES". Nous sommes un certain nombre à vous avoir concocté ce "off" des Assises Internationales du Roman. Le programme ci-dessous (cliquez sur les images pour les agrandir ou sur ce lien) :

 

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Pour ma part, je soumettrai à la question Nicolas Le Breton samedi 23 mai vers 14h, et mettrai tout le Syndicat des Poètes qui vont mourir un jour en fâcheuse posture, ce même jour, vers 22h30.

 

10/05/2014

"... n'avoir fait que du cabotage..."

" Qu'est-ce que je sais du désespoir ? Y-a-t-il lieu de fréquenter Kierkegaard pour analyser un désespoir d'enfant ? (...) Seule la nuit m'apparaissait comme immuable et je passais mes jours à l'attendre. Bien moins pour dormir que pour m'y creuser une tanière, avec un livre et une chandelle, à l'heure où tout se taisait dans la maison. J'avais appris seul à lire et à écrire, alors que se terminait la guerre. Au moins dois-je rendre à mes parents cette justice : la maison regorgeait de livres. Ce sont eux qui ont protégé mon enfance.

Comment me débarrasser enfin de cette impression tenace qui me hante de n'avoir rien appris, mais de n'avoir fait que du cabotage le long des rives de la connaissance. "

 

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" J'ai rencontré vraiment, dirait Dhôtel, un homme qui était un arbre. Ses feuilles s'épanouissaient au printemps, elles le quittaient à l'automne et il se sentait nu comme s'il avait encore à naître. En hiver, prétendait-il, je disparais pour me reconnaître vivant en été. Ce qui me manquait durant la saison froide, c'était les oiseaux. Je les entendais sans les voir et mon épouse me traitait de sourd. Elle n'avait toujours pas compris que j'étais un arbre, et que le temps pour elle n'était pas le même que pour moi. Un beau jour, ou plutôt un triste jour, cette conviction d'être un arbre m'a quitté, et je suis inconsolable.

Je n'éprouvais pour ma part que le sentiment d'avoir à devenir un voyou. "

 

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" En vérité chaque heure était apéritive. J'en venais à penser que la cavale avait du bon. "

 

09/05/2014

Dans le creux...

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07/05/2014

Guillevic & Drieu

 

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Je recopie un nouvel extrait de (l’indispensable) « Vivre en poésie » en réponse à ceux qui me reprochent, dans ma zone « SHERPAS », d’avoir fait se côtoyer Guillevic (le poète français qui a le plus compté pour moi, d’où mon incompréhension qu’il n’est pas été célébré à la hauteur d’un Char ces dernières années) et Drieu la Rochelle.

 

« Il arrive qu’on me demande comment je suis arrivé à me faire publier alors que j’étais un inconnu. Jusqu’à la guerre, je n’ai jamais envisagé de présenter un recueil. A cela trois raisons : l’opinion que j’avais sur ce que j’écrivais (cela ne pouvait intéresser aucun éditeur) ; la décision que j’avais prise de ne jamais publier à mes frais ; la certitude de ne pas être encore en possession d’un vrai livre (j’écartais la publication d’une plaquette). Donc, je travaillais et j’attendais.

C’est alors que les hasards de la drôle de guerre ont voulu que je rencontre, en décembre 39, au magasin d’habillement de la 7ème section de COA, à Besançon, un écrivain que je connaissais pour avoir vu sa photo (dans Les Nouvelles Littéraires, notamment), que j’avais lu et que j’admirais : Marcel Arland. (…) »

 

Suit le récit de cette rencontre qui nous mène jusqu’en 40.

 

« Donc, après l’armistice, je retrouve Marcel Arland à Paris. Il me demande de lui remettre un manuscrit pour Gallimard, où il avait repris ses activités. J’ai confectionné le manuscrit de Terraqué (…). Marcel Arland présente ce manuscrit chez Gallimard. Cette fois encore, Paulhan n’est pas chaud, mais Arland bataille toujours… Paulhan passe alors tous les textes inédits qu’il avait à Drieu La Rochelle, son successeur, depuis la défaite, à la direction de la NRF, et je reçois  une lettre très enthousiaste de Drieu : « J’aime beaucoup votre poésie. Je la publie dans la revue. Si vous l’acceptez, je vous offre mon amitié… »

J’ai hésité. Je savais qui était Drieu. Je l’avais lu avant la guerre. Je savais qu’il avait été doriotiste et qu’il était l’ami des Allemands. Tout ça, je le savais et je voyais ce qu’il écrivait. Mais André Gide, Paul Eluard avaient collaboré à sa NRF. J’avoue que cela me tentait de publier, moi aussi, comme j’avais toujours rêvé de l’être, dans cette revue.

A l’époque, je croyais que la poésie se situait au-dessus ou à l’écart des contingences, des circonstances, ou, mieux, que sa force révolutionnaire agissait par elle-même contre le mal, où que paraissent les textes. Dans certains des poèmes publiés par la NRF, cette force, à mon avis, s’affirmait nettement :

 

Mais c’est bon pour les rocs

D’être seuls et fermés

Sur leur travail de nuit.

 

Et peut-être qu’ils savent

Vaincre tout seuls leur fièvre

Et résister tout seuls.

 

Mon ami Adler, communiste et résistant de la première heure – celui-là même à qui j’ai donné mon adhésion au Parti peu de temps après -, me conseilla de répondre positivement à la demande de Drieu. Je l’écoutai et j’allais voir Drieu, qui me reçut très bien.

Je peux dire qu’avec Drieu, j’ai été aussi attaché qu’on peut l’être avec un ennemi. Nous avons eu tous les deux, l’un pour l’autre, une grande affection.

Dès le premier jour, il a su qui j’étais. Il connaissait mes sentiments. Tout de suite, il m’a dit : « Vous êtes communiste ». Je lui ai répondu : « Je ne suis pas membre du Parti, mais c’est tout comme. »  Il m’a exprimé plus tard – très tard, en juin 44 – son désir de passer à la Résistance. J’ai transmis sa demande. On m’a ri au nez…

J’ai vu Drieu chez lui. Nous sommes sortis ensemble. Nous avons vu jouer Electre. En général, nous ne discutions pas de politique. Quand je lui reprochais les crimes nazis, il me répondait que les Soviétiques en faisaient autant. Lui se disait partisan du socialisme, mais il préférait aller au socialisme par le fascisme que par le bolchevisme parce que, selon lui, le fascisme était moins dur.

Il est certain que Drieu La Rochelle ne connaissait pas non plus toutes les horreurs des camps nazis et du nazisme, et c’est probablement quand il les a apprise qu’il s’est suicidé en 45.

Son suicide m’a fait beaucoup de peine. J’ai beaucoup aimé Drieu. Naturellement, nous étions des ennemis, il le savait. Je le lui ai écrit un jour, je ne sais plus à quel propos, en citant une légende irlandaise très connue. Il s’agit de deux frères qui se battent à mort. Deux frères qui se battent dans un ruisseau. Ils sont frères. Ils se battent. Ils s’arrêtent. Ils s’embrassent. Ils pleurent. Il faut que l’un tue l’autre. Je lui ai dit : voilà notre histoire.

Pas équivoques nos rapports, jamais.

Je lui disais : « Comment avez-vous pu écrire ça ? ». Parce que ce qui me gênait, c’est qu’il était beaucoup plus affirmatif dans ce qu’il écrivait que dans ce qu’il disait.

C’est ainsi que sur l’initiative de Marcel Arland, avec le soutien de Drieu La Rochelle, l’accord de Paulhan et sur la décision de Gaston Gallimard, Terraqué a été publié, en avril 42, sur du très mauvais papier, tiré à je ne sais combien, deux mille et quelques exemplaires sans doute. Un tirage assez vite épuisé. A l’époque, les gens lisaient des poèmes. Il n’y avait pas beaucoup de livres. Et puis, en période d’horreur, on lit plus volontiers la poésie… »

Extrait de « VIVRE EN POESIE ou l’épopée du réel » de Guillevic (éditions Le Temps des Cerises)

 

Donc, amis anti-fas, avant de me balancer des leçons de morale à la figure, prenez le temps de lire (une piste).

M’est également avis que dans les temps qui viennent, on va se remettre à lire plus volontiers de la poésie.