UA-136760349-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

03/12/2016

Initiales B.B.

bb.jpg

Naturellement Mercedes.

Naturellement décapotable.

Naturellement dimanche midi.

Naturellement grand soleil.

Naturellement route de l’océan.

Naturellement lunettes noires.

Naturellement beaucoup plus jeune que lui.

Naturellement blonde.

Naturellement ?

 

Bernard Bretonnière (si proche d’un Roger Lahu que, d’ailleurs, il cite plusieurs fois dans ce recueil comme l’ami)

Le commander

 

 

22/11/2016

"Carnet d'un petit revuiste de poche"

morin.jpg

Le revuiste se vit revue. Il ne marche pas à l'année, avec une date bien précise d'anniversaire. Il marche au trimestre et au quantième. Il vieillit à chaque livraison et il fait bien son nombre de numéro.

Jacques Morin

Le commander ? Ici

 

03/11/2016

Thierry Marignac

Ma vidéo du jeudi.

Pour la compléter, ma critique de "FASCISTE", le premier roman de Marignac.

A signaler : Thierry Marignac est devenu depuis peu le directeur de la collection "Zapoï" chez "La manufacture de livres". Plus de précisions : ICI

 

 

30/10/2016

Drieu Guégan

Le temps qui fuit est le seul qui vaille. Toutes les pluies du monde ne modifieront en rien ton destin.

L'ennemi, c'est le sablier, pas le baromètre.

b59719aa0f71fc8ea2830c9ee46ec20cbd003f6fbd747ee3079d41a06ecc.jpg

 

17/10/2016

Mishima

51OXpXMdeuL__SX302_BO1,204,203,200_.jpg

Acteur amateur, Mishima a déjà tenu de petits rôles dans ses propres pièces de kabuki. Il lui faut maintenant du neuf, du moderne…. du glamour qui répare son orgueil blessé. Il veut devenir acteur de cinéma. Ne serait-ce que le temps d’un film, pour sortir de son corps, revêtir un masque qu’il aurait choisi, vivre par procuration une tranche de vie un peu folle. Il demande à un éditeur de contacter pour lui les studios Dai-ei. Le président des studios en personne rappelle Mishima pour lui demander ce qu’il aimerait jouer. Réponse immédiate : un rôle de yakuza, qui mourrait à la fin. On lui envoie plusieurs scénarii, dont l’un, assez absurde, met en scène un jockey devenu aveugle décidé à reprendre les courses. Finalement, Mishima se décide pour un film de gangsters (…). Il apprend son texte avec soin : il campe un yakuza tout juste sorti de prison, poursuivi par un gang rival. Il rencontre une femme qu’il maltraite un peu avant de s’en éprendre. Quand elle attend un enfant de lui, il l’expédie à la campagne pour la protéger des menaces qui pèsent sur lui. C’est dans la gare que le gang le retrouve et lui tire dessus.

Le tournage commence le 1er février 1960 et dure six semaines. Le réalisateur (…), figure de la Nouvelle Vague japonaise (…), dirige Mishima sans pitié. Lequel s’en sort plutôt bien ; le film, de série B, se laisse regarder avec plaisir. Avec toutefois certains signes qui trahissent l’amateurisme de son acteur principal : Mishima prend des poses exagérées de voyou, il empoigne son verre de whisky comme une crosse de révolver, donne des claques plutôt que des caresses à sa maîtresse. Il est bien incapable de jouer les amoureux et passe la plus grande partie du film assis ou allongé, les mains derrière la tête, pour que l’on ne remarque pas sa petite taille ; il s’est d’ailleurs assuré avant le tournage que toutes les actrices seront plus petites que lui. Mais il est ravi de brandir un pistolet, de porter un blouson de cuir à même la peau et de mourir assassiné.

(…) Qui croirait, en voyant ce voyou aux gestes brusques, aux cheveux ras, qu’il s’agit du plus célèbre écrivain japonais de son époque ?

 

Jennifer Lesieur

 

19/09/2016

Cossery

13533098_10154181449431405_9039511909557010281_n.jpg

Il n'y a rien de plus immoral que de voler sans risques. Le risque, c'est ce qui nous différencie des banquiers et de leurs émules qui pratiquent le vol légalisé sous le patronage du gouvernement. Je ne t'ai pas inculqué mon art pour que tu deviennes un voleur de cinéma dont la seule préoccupation est de ne pas déplaire à son public.

Albert Cossery 

 

04/09/2016

"76 CLOCHARDS CELESTES ou presque"

Ma notule vidéo sur l'herbier littéraire de Thomas Vinau :

 

25/08/2016

Frédéric Berthet

frédéric berthet

Combien de fois ai-je vu passer son nom sur les réseaux sociaux, échangé par des amis de confiance ? Je savais qu'un jour je le lirais. Je savais que ce serait très, très bon.

Je viens de lire "Paris-Berry" de Frédéric Berthet. Maintenant, je sais que je vais TOUT lire de cet auteur.

frédéric berthet

  

07/08/2016

Bientôt, la route des vacances...

13781659_10154284707513211_6917284629588588905_n.jpg