19/12/2017
Crowley
J’ai bien fait de me remettre à l’anglais ces derniers mois. Je puis à présent commander des livres indispensables et non traduits. À commencer par cette énorme biographie (considérée par beaucoup comme LA biographie) d’Alesteir Crowley, remarquable de précisions et sans complaisance.
" In the tradition of Byron, Swinburne and Tennyson, he left the university without a degree and pursued his own star. "
Cela fait quelques temps que je m’y aventure (mon dictionnaire Harrap’s reste à portée de main et n’est pas plus épais que la bio en question). J’apprends énormément de choses au fil des pages, bien que j’ai lu tous les bouquins écrits en français sur le dos sur le compte de Crowley. Pour le teasing, vous pouvez toujours survoler la fiche wikipedia de celui qui a canonisé Gauguin en faisant du peintre un saint de l’Eglise Gnostique, de celui dont la fortune atteignait la somme de 600 euros à l'heure de sa mort. Et ?
“ My poetic instincts, further, transformed the most sordid liaisons into romance... I found, moreover, that any sort of satisfaction acted as a powerful stimulus. Every adventure was the direct cause of my writing poetry. ”
And ? Quoi de neuf du côté de celui qui, aux yeux de Chesterton, « a toujours été un bon poète » ?
“ It’s much too hot, my prostitute,
to cradle, God knows
But I like to keep the edge of your foot
All night between my toes.”
05:52 Publié dans où je lis | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : crowley, alesteir crowley, perdurabo, richard kaczynski