29/09/2017
MAUDIT MANèGE
- Toi, au moins, tu es observateur... ça ne m'étonne pas que t'écrives des romans... (...) Mais tu as l'air d'oublier une chose. Ma femme s'est BARREE avec un marchand de voitures. Ma fille se BARRE avec un marchand de voitures. Tu ne trouves pas qu'ils en font un peu trop, ces gars-là ?...
Je reconnaissais que c'était dur à avaler. Je ne savais pas s'il méritait un tel coup du sort, mais je pensais pour ma part qu'il valait toute la profession à lui tout seul et même beaucoup plus que ça. Henri était un fabuleux écrivain, sûrement un des meilleurs de tous, mais il faut se lever de bonne heure aujourd'hui pour se vendre un bouquin de poèmes, la plupart des gens ne savent pas que ça existe encore. (...) Je n'étais rien à côté de lui. Heureusement, il y avait une justice et mes bouquins rapportaient assez de fric pour nous deux.
00:01 Publié dans où je lis | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : maudit manège, djian, philippe djian
Les commentaires sont fermés.