25/03/2023
Mes "Ardoises"...
Parce que je sais très bien quel(s) auteur(s) m'ont tendu la main, et à quel(s) moment(s)... Voici la contribution que l'on m'a demandée pour un nouveau site consacré à Philippe Djian.
04:15 Publié dans a.2) MES TEXTES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : djian, philippe djian
29/11/2022
"Bien sûr..."
Bien sûr qu'ils vont compter tes adverbes, tes malgré que, et mesurer la taille de tes ellipses... c'est leur métier... Mais toi, tu n'es pas en train de te couper une robe de soirée, tu écris un livre...! Ne t'occupe pas de ce qu'on écrit sur toi, que ce soit bon ou mauvais. Evite les endroits où l'on parle des livres. N'écoute personne. Si quelqu'un se penche sur ton épaule, bondis et frappe-le au visage. Ne tiens pas de discours sur ton travail il n'y a rien à en dire. Ne te demande pas pourquoi tu écris mais pense que chacune de tes phrases pourrait être la dernière.
Laisse-le gratter à la porte, il va se fatiguer, ou veux-tu que j'aille lui parler cinq minutes....?
08:25 Publié dans carottages littéraires | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : djian, lent dehors, critique, philippe djian, année djian, bernard barrault, betty mialet
15/04/2020
"Voyages" ?
« J’en vois. Prendre des notes est une espèce de maladie. Certains sont de vrais frénétiques. Mais ça n’a jamais rien donné de très remarquable – cette impression de refroidi, de vieux chewing-gums entre des mains hésitantes. Les choses doivent remonter d’elles-même, mériter leur place au grand jour. J’ai arrêté mes carnets pour cette raison. On ne peut valablement écrire que dans un sentiment de fragilité absolue. Et sans doute sauter dans un avion permet-il encore de récolter quelques détails subsidiaires, mais le plus gros doit être fait avant, quand on ne sait pas encore très bien où l’on va, que tout reste dans l’ombre, que tout est encore gratuit.
(…) Plus tard, la fiction s’impose naturellement. »
05:39 Publié dans où je lis | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyage, voyages, djian, philippe djian
29/09/2017
MAUDIT MANèGE
- Toi, au moins, tu es observateur... ça ne m'étonne pas que t'écrives des romans... (...) Mais tu as l'air d'oublier une chose. Ma femme s'est BARREE avec un marchand de voitures. Ma fille se BARRE avec un marchand de voitures. Tu ne trouves pas qu'ils en font un peu trop, ces gars-là ?...
Je reconnaissais que c'était dur à avaler. Je ne savais pas s'il méritait un tel coup du sort, mais je pensais pour ma part qu'il valait toute la profession à lui tout seul et même beaucoup plus que ça. Henri était un fabuleux écrivain, sûrement un des meilleurs de tous, mais il faut se lever de bonne heure aujourd'hui pour se vendre un bouquin de poèmes, la plupart des gens ne savent pas que ça existe encore. (...) Je n'étais rien à côté de lui. Heureusement, il y avait une justice et mes bouquins rapportaient assez de fric pour nous deux.
00:01 Publié dans où je lis | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : maudit manège, djian, philippe djian