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25/08/2012

Cash + Hopper + Kipling...

24/08/2012

Le vendeur

Big J.Franck s’avança

 

pesamment vers la porte

 

portant quatre poupées

 

fabriquées avec des tubes de papier toilette

 

de la laine bleue bourrée

 

au sommet en guise de cheveux

 

et des yeux au rouge à lèvres

 

pendant comme les siens.

 

La femme dit :

 

« Qu’est-ce que t’as là, J.Franck ? »

 

Les mots s’engluaient dans sa mâchoire pendante.

 

Il se lécha les lèvres.

 

« J’ai essayé de vendre mes poupées

 

toute la matinée. 

 

T’en veux une ? »

 

« Enfin, J.Franck. Tu vois pas pourquoi

 

personne t’en a acheté ? »

 

« Muettes » dit-il.

 

 

 

Marilou Bonham-Thompson

 

(trad. Manuel Van Thienen, in « Anthologie de la poésie amérindienne », Bacchanales n°42, revue de la Maison de la Poésie Rhône-Alpes)

23/08/2012

Alphaville

Alphaville,poetry,eddie constantine

22/08/2012

Pour saluer (tardivement) Michel Polac

... parce que (tout de même) le premier "Droit de réponse" maté du haut de mes quatorze ans...

... parce que le bonhomme m'a fait découvrir plus d'un auteur (Fante, Gombrowicz...) avant ma majorité...

... parce que je me souviens, quelques années plus tard, de Pierre-Jean Balzan - excellent éditeur (La Fosse aux ours) et voisin - m'expliquant comment Polac a sauvé sa toute jeune structure éditoriale, alors ignorée des libraires, grâce à l'une de ses chroniques sur France-Inter.

 

 

"Autodidacte, hypocondriaque, bonimenteur et adepte de Gombrowicz devant l'éternel, j'aurais pu être vraiment un écrivain si j'avais accepté d'être isolé du monde pour développer une pensée originale. Mais j'ai refusé de m'ennuyer, de m'oublier, j'ai cédé à l'actualité, à la facilité et, par peur de la solitude".

M.Polac

 

 

21/08/2012

Sur la route nordesque...

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Champagne-Ardennes-Marne-etc. / "Aire des crocs de la terre" (sic et re-sic !) / je retrouve les forêts de mon enfance / ne vous ponds pas un poème dessus / Bashung chantait à l'époque / et chante toujours dans mon auto-radio (au moment de prendre ces notes) / "coeur transi reste sourd aux cris du marchand de glace" / autrement ? / la blague (involontaire) du jour tweetée par Ron Howard / "No more Tony Scott movies. Tragic day"

20/08/2012

GARDER LE FRAIS...

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Faire tout comme Solko il a dit... (en fait, je m'ennordise cette semaine, au point de me la jouer franco-belge comme l'école de B.D du même nom... Je pré-programme donc la mise en ligne automatique et quotidienne de mes notules... qui peuvent ne pas coïncider avec l'actualité... Je dis ça, je dis rien, c'est au cas où des empaffés se mettraient à bombarder des salopards à une échelle plus ou moins large, tandis que j'essaye de vous vendre une pelle américaine avec le mot "poésie" gravé sur le manche)

18/08/2012

Lionel TRAN vs Thomas VINAU

 

No Present

 

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A la manière de Jean-Luc Mélenchon sur son blog (et pourquoi pas ?) :

Mes amis, je voudrais vous entretenir aujourd'hui des ouvrages de deux auteurs qui vont faire parler d'eux lors de la rentrée littéraire. De deux potes. Je voudrais (commencer à) vous en parler en les opposant.

D'où je les connais ? Avec Lionel (Tran), lyonnais tout comme moi, je travaille un roman depuis... deux ans. Cela peut paraître long, mais nous n'avons pas chômé. Nous espérons l'achever pour cette fin d'année (à moins qu'il ne nous achève).

Lionel sort fin septembre son second roman autobiographique (chez Stock, dans la collection "La forêt" dirigée par Brigitte Giraud), et cela va faire du bruit. Plus maîtrisé que son premier ("Sida mental", édition Ego comme x), il risque de faire encore plus mal.

Ici, souvenir d'un premier mai avec Lionel T. (& Fabrice Neaud). 

Thomas (Vinau), j'ai publié son dernier recueil de poèmes.

Lionel et Thomas ont en commun d'être aussi peu mondains l'un que l'autre... mais m'est avis qu'en septembre, les deux vont être contraints de faire le job et de prendre l'ascenseur T.G.V. à de nombreuses reprises. Cela finira-t-il face à Ardisson et cie ?

Ah oui, j'avais parlé d'opposer ces deux auteurs... Il n'est pas exagéré d'affirmer que chacun d'entre deux se situe à... une certaine extrémité de la palette littéraire. Pas à la même extrémité.

Chez Lionel, il est question d'un homme de vingt ans survivant à la Croix-Rousse en cette fin de XXème siècle, et l'on songe à Selby & à Elfriede Jelinek.

Pour Thomas, on cite souvent Brautigan. Mais on pourrait en citer plein d'autres, des américains bien sûr... à condition de ne pas oublier Follain, Pirotte, etc.

Dans les deux cas, amateurs de littérature blig-bling s'abstenir.

Je reparlerai individuellement dans mon blog de ces deux livres... et j'ai hâte de voir l'accueil qui va leur être réservé. D'en tirer quelques leçons. 

17/08/2012

Musiques estivales

 

Quand je suis autorisé à me rendre au marché local, j'aime bien écouter des musiques faciles sur mon mp3.

 

16/08/2012

"De vives mains et même feu..."

J’ai jeté dans le noble feu

Que je transporte et que j’adore

De vives mains et même feu

Ce passé ces têtes de morts

Flamme je fais ce que tu veux.

                                                           

 

Apollinaire